« Fuite téléphonique » : « Alassane Ouattara doit rompre le silence sans délai, sinon...»(Christian Vabé, cadre du PPA-CI )
Par Ivoirebusiness - « Fuite téléphonique ». « Alassane Ouattara doit rompre le silence sans délai, sinon...»(Christian Vabé, cadre du PPA-CI).
Un cadre du parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), Christian Vabé, a réagi dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler l’affaire « fuite d’une conversation téléphonique entre Alassane Ouattara et Boubou Cissé, ancien Premier ministre du Mali », en demandant à Alassane Ouattara de parler sans délai car son silence est devenu assourdissant, a appris un journaliste d’Ivoirebusiness.
«Pourquoi Alassane Ouattara reste muet devant une affaire aussi grave dans laquelle les autorités maliennes ont ouvert une enquête ? Il doit rompre le silence sans délai et s’expliquer publiquement pour confirmer ou infirmer cette conversation téléphonique dans laquelle sa voix et celle de Boubou Cissé sont très reconnaissables du fait de la qualité de l’enregistrement, sinon cette affaire risque de nous mettre à dos le Mali et même le peuple malien et peut avoir de très graves conséquences.
Car on ne peut pas traiter les dirigeants d’un pays frère comme le Mali d’idiots, d’ignorants, de naïfs, et de malades qui sont tombés sur la tête et venir s’asseoir comme si de rien n’était. Nous sommes en plein incident diplomatique entre la Côte d’Ivoire et le Mali et la sagesse commande qu’on doive réagir très rapidement pour désamorcer la bombe.
Sinon si rien n’est fait et qu'on se prendre pour le plus intelligent, ça risque d’avoir de très graves conséquences », a martelé Christian Vabé, cadre du PPA-CI et membre du directoire de la plateforme EDS.
Pour rappel, dans une conversation téléphonique audio datée du 27 janvier 2022, et diffusée via la messagerie Whatsapp le 11 février 2022, Alassane Ouattara et Boubou Cissé discutent de la situation intenable du Mali suite aux sanctions très dures de la CEDEAO, et prévoient même un effondrement du régime dans les toutes prochaines semaines.
Cette conversation téléphonique n’a pas encore été démentie par les autorités ivoiriennes mais fait déjà l’objet d’une enquête judiciaire au Mali.
Par ailleurs, sollicités, ni Boubou Cissé, ni Alassane Ouattara, n'ont souhaité faire de commentaire. Ils ont préféré garder le silence.
Nous y reviendrons.
Eric Lassale