Gontougo : L’accumulation des manœuvres impopulaires et mesquines du Conseil régional met les administrés en colère

L'ACCUMULATION DES MANOEUVRES IMPOPULAIRES ET MESQUINES DU CONSEIL REGIONAL DU GONTOUGO MET LES ADMINISTRES EN COLÈRE

Le Dialogue national dont le rapport d'étape vient d'être signé par les parties conviées nécessite le soutien et l'accompagnement de toutes les couches de la population ivoirienne où qu'elles soient.

Dans cet élan citoyen, il nous paraît urgent ici et maintenant de mettre hors d'état de nuire l'accumulation de certaines aberrations et goujateries du Conseil Régional contreproductif du Gontougo qui risquent de mettre le feu aux poudres dans le Gontougo. Notre responsabilité commande d'attirer l'attention de l'Etat de Côte d'Ivoire.
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Contreproductif, le Conseil l'est à partir d'un échantillonnage représentatif des villages qui ne bénéficient point de ses prestations depuis qu'il existe indistinctement en mode Conseil Général (2001-2010) puis en mode Conseil Régional (2013-2021).
Face à cette léthargie, les cadres consciencieux et les populations des villages ont tendance à prendre leurs responsabilités actives en s'orientant à deux recours palliatifs.

Soit actionner les mutuelles de développement propre à chaque village, soit se tourner vers des ONG locales.

Bien sûr que le mécénat attire les masses vers le donateur, suscitant une sorte de ressentiment dans le cercle restreint du bureau du Conseil Régional.

Mesquineries, crocs en jambes et limogeage spectaculaire sont devenus la tasse de thé de ce conseil régional vis-à-vis de tous ceux qui osent une certaine valeur ajoutée au bien être de la population.

Juste pour dire que limogeage sur limogeage semble devenir la feuille de route de cet outil de développement dévoyé de sa vocation originelle dans le Gontougo.

C'est à croire que le Conseil régional du Gontougo est plus politisé que les députés représentant les circonscriptions au Parlement à Abidjan. Quelle interversion des rôles !

Cette situation hypothèque et plombe la transparence du choix des cibles à financer... Je m'arrête là pour être pudique.

L'exemple ci-dessous s'inscrit dans la première hypothèse. Tout de même épuisante et lourde à supporter par les populations qui n'ont pas le choix, dès lors que le Conseil est indifférent à leurs sollicitations.
Le Conseil Régional abandonne les villages jumelés Pétèye et Brogodon à construire seuls leurs bâtiments de Gendarmerie,centre de santé, écoles, logements d'infirmiers et ceux du personnel enseignant.

Durant bientôt 15 ans depuis sa version Conseil Général à sa présente version Conseil Régional, les uns ont leurs villages financés par le Conseil, tandis que les autres, dont nous autres, sommes obligés de lever des cotisations de nos poches pour développer nos villages chaque année sans appui du Conseil. C'est le cas des deux villages précités. C'est flagrant et grossier. Je demande au Conseil Régional de démentir et de montrer une seule brindille de balai offerte soit à Pétèye, soit à Brogodon, à plus forte raison une seule brique offerte.

Alors que nous avions donné des consignes ayant permis à Pétèye de voter le président actuel M.Adjoumani et non son adversaire Vremen en 2018. Une option tactique pour prouver notre bonne foi déjouant d'avance tout alibi pouvant servir de base de discrimination.
https://www.facebook.com/photo/?fbid=827970414600417&set=pcb.82797059460...

Élu, ce Conseil ne sait plus où se trouvent ces villages qui symbolisent et constituent un échantillon d'un nombre incomptable de villages sous discrimination chronique...

Dommage. Sans l'intelligence et le volontariat de bon nombre de mutuelles des villages du Gontougo, le développement serait arrêté depuis 1997 année de la suppression des projets FRAR. ( Fonds Régionaux d'aménagement Rural). Le collège autorisé par le Ministère de l'Éducation Nationale devrait au moins être construit par le Conseil Régional... Là encore, les populations de Pétèye et Brogodon auront encore à assurer ... Sommes nous vraiment concernés par le Conseil ? Est-ce une institution dédiée à une camaraderie? Conçu pour des objectifs développementalistes, la suspicion générale qui s'enfle devrait attirer l'attention des gestionnaires et l'Etat à repenser les Conseils Régionaux en général, et celui du Gontougo en particulier.

NB: jusque-là, j'évite délibérément de faire incursion dans le système opaque d'attribution des marchés dudit Conseil pour ne pas avoir à être incisif et sévère dans mes analyses volontairement policées.
Seulement voilà ! Mauvaise répartition des fonds du Conseil et opacité du processus d'attribution des contrats aux entrepreneurs/fournisseurs/prestataires de services sont des expressions synonymes.

Aussi minimes soient-ils,les fonds alloués bien gérés, pourraient couvrir un minimum des besoins de base pour la majorité des villages.

Pour finir, mise à part le dysfonctionnement dans la gouvernance locale, il reste que la région est si vaste que sa scission en deux conseils régionaux serait la bienvenue. A l'Etat de faire sa part, sans absoudre la notre.

Fraternellement.

Dapa Donacien.
Expert Marchés Publics
dapadonacien@gmail.com