Patrick Achi aux militants Pdci de paris (France) : “Le travail rémunérateur que le Fpi a pour les jeunes, ce sont les marches”

Le 29 octobre 2010 par le Nouveau Réveil - La délégation générale du Pdci-Rda en France a procédé au lancement de la campagne du candidat Aimé Henri Konan Bédié, le samedi 23

Gervais Kacou, ministre des Affaires étrangères, a rendu visite à la délégation Pdci-France dirigée par Mme Howa.

Le 29 octobre 2010 par le Nouveau Réveil - La délégation générale du Pdci-Rda en France a procédé au lancement de la campagne du candidat Aimé Henri Konan Bédié, le samedi 23

octobre dernier. Une belle occasion pour le ministre Patrick ACHI, invité de la cérémonie de charger le pouvoir Gbagbo. Pour la déléguée générale, Mme Léontine HOWA, la mission de faire gagner le Président Bédié n'est pas impossible. " Nous avons le devoir de faire gagner le Pdci-Rda ici en France. Voilà pourquoi, je vous demande d'aller retirer vos cartes d'identité et vos cartes d'électeur... Allez partout pour convaincre les Ivoiriens à la cause du président Bédié ", a-t-elle dit avant de laisser l'invité, le ministre Patrick ACHI, entretenir les militants. Ce dernier a tout d'abord battu en brèche les nombreux sondages de la SOFRES qui donnent, à chaque fois, Gbagbo vainqueur. "… Gbagbo pèse un million deux cent mille. Sur un fichier de 5 millions deux cent mille, il ne peut pas passer au premier tour… Ils y sont arrivés par hasard. Le problème est que, quand un pouvoir minoritaire accède à la magistrature suprême, il n'a d'autres moyens de s'y maintenir que par la violence et la dictature... La caporalisation des médias d'Etat, la menace et la violence à travers des groupes de jeunes, des milices. On est vraiment dans une forme de dictature qui ne dit pas son nom. Ce qui est choquant ", s'est-il indigné. Voilà pourquoi il lance ce message à la jeunesse ivoirienne. " Je dis aux jeunes que si l'heure est grave, c'est dangereux pour eux parce que ce sont eux qui n'ont plus d'avenir. Aujourd'hui 80% des gestionnaires de cabines ont des licences ou des maîtrises. ", a-t-il constaté. Dans ces conditions, le ministre Patrick ACHI présente le président Henri Konan Bédié comme la solution à la situation des jeunes. Car, " Le président Bédié n'est pas dans un enjeu de besoin, il n'est pas dans un combat de dignité qui fasse que sa petite énergie qui lui reste, il va la mettre dans un combat. Ce sont nous, les jeunes, qui sommes les premiers bénéficiaires. Le PDCI n'a pas d'ennemis, le PDCI n'a que des ambitions pour ce pays ".
Eugène YOBOUET
A Paris