Ambassade de Côte d’Ivoire à Londres : L’Ambassadeur Bouah Kamon fait la chasse aux sorcières des pro-Gbagbo
Le 13 octobre 2011 par Correspondance particulière - Depuis la prise de pouvoir par la force, Ouattara et ses collabos ne cessent de faire des
Le 13 octobre 2011 par Correspondance particulière - Depuis la prise de pouvoir par la force, Ouattara et ses collabos ne cessent de faire des
victimes aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. La vague de licenciement qui a atteint son paroxysme s’est soldée en Angleterre avec le licenciement sans préavis des agents en fonction à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Londres. Il s’agit bien de Monsieur Alain Bénie Bi, Agent du Protocole et de Rachelle Gonetie Lou, Agent aux services consulaires.
En effet, depuis le renversement du pouvoir légal réincarné par le Président Laurent Gbagbo, une équipe intérimaire mise en place par Monsieur Ouattara dans cette institution, fait la chasse aux sorcieres. Les deux Agents ont eu sans cesse des menaces allant de l’invalidation de leurs immunités diplomatiques à leurs intégrités physiques. Mme Maman Toure, chargée d’Affaires d’alors leur avait proféré des graves menaces du genre: << Entre vous et nous, c’est la guerre totale et quelqu’un de nous y laissera sa peau, je vous en conjure >>.
Les choses se compliquent davantage pour ces deux Agents aux statuts de diplomates (car disposant des passeports de service octroyés depuis le ministère des affaires étrangères de Cote d’Ivoire) depuis que l’Ambassadeur Bouah Kamon a pris officiellement fonction dans les locaux de cette institution le 07 aout 2010.
Le 30 septembre 2010, celui-ci leur annonçait officiellement la nullité qui les frappait depuis et qu’ils devraient cesser toute fonction suivie du dépôt de leurs passeports.
<< vous êtes avertis et si vous n’exécutez pas ces ordres, vous verrez nos capacités de nuisance >>, leur a martelé l’ambassadeur sans détour.
Le comble est que ces agents ne perçoivent par pas leurs droits et indemnités de travail. Ils ont été jetés sans aucun motif ni lettre de travail. Les nombreuses négociations qui ont suivi de partout ont été veines. Pour masquer cette forfaiture, il fait savoir à tous qu’il a reçu l’ordre depuis les plus hautes sphères de l’administration ivoirienne. Donc aucun recours n’est possible.
C’est le lieu de noter que les ivoiriens dans leur grand ensemble subissent des humiliations avec traitements des cadres de façon les plus inhumaines. Il faut noter que depuis le 11 avril 2011, les cadres et sympathisants du FPI subissent les courroux du nouveau pouvoir dirigé par Ouattara. Laurent Gbagbo et tous les dignitaires de ce parti sont cloués dans les prisons. De nombreux Ivoiriens ont dû fuir cette barbarie pour se réfugier dans plusieurs pays de la sous-région ouest africaine.
Correspondance particulière depuis Londres