Côte d'Ivoire: "L'année 2018 sera l’année des grandes mobilisations et de la victoire" (Communiqué du Front populaire ivoirien)

Par IvoireBusiness - Côte d'Ivoire. "L’année 2018 sera l’année des grandes mobilisations, des grandes batailles, l’année de la victoire de la Côte d’Ivoire sur ses démons" (Communiqué du Front populaire ivoirien).

Sangaré Aboudramane, Président du front populaire ivoirien (FPI).

A la veille de l’année 2018, le parti de Gbagbo salue, félicite et encourage le peuple ivoirien qui continue de résister face à la dictature féroce et à la cruauté du régime Ouattara.
Sous ce régime, les ivoiriens n’ont vécu que des moments de peine durant l’année 2017 qui s’achève. Ainsi, des conflits sanglants inter-communautaires se sont-ils multipliés à l’ouest et dans d’autres régions du pays, accentuant du coup la fracture sociale causée et entretenue par le clan Ouattara. On retient également que de nombreux Ivoiriens ont été abusivement expropriés de leurs biens et de leurs terres sur le territoire national.

Le parti-Etat Rdr, vorace, a accentué et généralisé la pauvreté de la population, en s’organisant pour : s’approprier les pensions de retraite des fonctionnaires par leur réduction drastique ; confisquer l’épargne des souscripteurs de l’agrobusiness ; refuser d’actionner le fonds de réserve de la filière café-cacao au profit des paysans qui en sont les vrais propriétaires ; transformer l’école ivoirienne en une source d’enrichissement personnel et un fonds de commerce à travers des cotisations permanentes et injustifiées, des frais d’inscriptions et autres frais annexes exorbitants.
La quiétude des Ivoiriens a été fortement troublée par de nombreux bruits de bottes marqués par des mutineries et autres manifestations sanglantes des démobilisés. Celles-ci sont relatives au non paiement des primes promises aux mutins par M. Alassane Ouattara pour renverser le Président Laurent Gbagbo.

Cette quiétude a été aussi troublée par des attaques armées des postes de police, des brigades de gendarmerie, des établissements administratifs et financiers, ainsi que des domiciles privés. Cette insécurité généralisée s’est manifestée également par des attaques des coupeurs de route et par de multiples agressions à armes blanches des citoyens par des bandes de jeunes appelés « microbes » entretenus et protégés par le régime en place.

En cette année 2017, le régime Ouattara continue de contraindre à l’exil, des milliers d’Ivoiriens en violation de l’article 12 de la loi fondamentale de notre pays. De nombreux prisonniers politiques, civils et militaires continuent de croupir dans des conditions inhumaines au fond des prisons insalubres du régime Ouattara et sans jugement pour certains depuis 2011. Le régime Ouattara a enlevé des adversaires politiques, puis fabriqué de fausses preuves, afin de les jeter arbitrairement en prison, de les condamner et d’y maintenir ceux qui y étaient déjà.
Comme en 2016, et ce depuis le 11 avril 2011, année de l’avènement brutal de M. Alassane Ouattara au pouvoir d’Etat, l’année 2017 a été aussi marquée par la suspension répétée des « journaux bleus », proches de l’opposition politique. M. Raphaël Lakpé, en service commandé, tente vainement par tous les moyens d’effacer le nom du Fpi et celui du Président Laurent Gbagbo de la mémoire collective des Ivoiriens et des Africains.

L’année 2017 a été une autre année sombre pour l’image de la Côte d’Ivoire sur le plan international. En effet, des organisations internationales pour la défense de la liberté de la presse et celles pour la défense des libertés individuelles et collectives, ont dénoncé et condamné de façon répétitive le régime Ouattara pour sa constante violation desdites libertés. Il en a été de même pour la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples qui a épinglé la Commission électorale indépendante (Cei). A travers son arrêt du 18 novembre 2016, cette Cour a intimé l’ordre au régime Ouattara de réformer dans un délai d’un an, la Cei, afin de garantir des élections crédibles, justes, équitables et transparentes en Côte d’Ivoire.
Le Fpi exprime et renouvelle sa compassion, sa solidarité, ses encouragements et son soutien à tous les compatriotes et à leurs familles qui continuent de subir le martyre sous ce régime dictatorial imposé par la France, l’Onu et la communauté internationale.

Le Fpi, dans sa posture de lutte, de résistance et de combat permanent contre les inégalités sociales, les injustices et la domination sous toutes ses formes, se tient toujours aux côtés du peuple ivoirien. Il lui demande d’espérer et d’avoir une pensée positive pour l’avenir de la Côte d’Ivoire. Car l’année 2018 sera l’année des grandes mobilisations, des grandes batailles, l’année de la victoire de la Côte d’Ivoire sur ses démons.

Le Fpi assure les Ivoiriens et tous les patriotes que le Président Laurent Gbagbo qui se porte très bien, se trouve en ce moment dans un état d’esprit de fin de mission, dans un contexte où le journal Médiapart et ses confrères à travers le monde confirment, preuves à l’appui, ce que les avocats du Président Laurent Gbagbo et de son ministre Blé Goudé ont toujours démontré, à savoir le complot de Messieurs Sarkozy, Ocampo et Ouattara contre Gbagbo et la Côte d’Ivoire pour des intérêts bassement économiques et financiers.

Le Fpi souhaite à chacune et à chacun des Ivoiriens et des résidents en Côte d’Ivoire une année de paix, de santé, de prospérité, d’abnégation et de courage.
Bonne et heureuse année 2018 à toutes et à tous.

Fait à Abidjan le 26 décembre 2017,
Pour le Fpi,
Le Secrétaire général par intérim,
Porte-parole du Parti,
Koné Boubakar