LIBÉRATION PROVISOIRE DE MME MEHO EN CI : LA FIDHOP SALUE UN ACTE DE LA JUSTICE IVOIRIENNE EN FAVEUR DE LA RÉCONCILIATION

COMMUNIQUE DE LA FIDHOP

Incarcérée sans procès depuis huit (08) mois à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), Mme Antoinette MEHO vient de bénéficier d’une libération provisoire le mercredi 03 Mai 2017.
La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance de la Démocratie, des Droits de l’Homme et de la vie Politique) voudrait par ce Communiqué saluer cet acte de la justice ivoirienne en faveur de la Réconciliation nationale.
En effet, dans son récent Communiqué publié le 24 Avril dernier, et sur la base d’informations fiables reçues de sources crédibles, la FIDHOP soupçonnait les autorités judiciaires ivoiriennes impliquées dans ce dossier de connivence ou de subordination au Chef de l’Etat ivoirien.
C’est le lieu pour la LIDHOP, suite à cette libération provisoire, de témoigner sa gratitude à la justice ivoirienne, particulièrement au Juge KRA N’dri du 10ème cabinet sis à Abidjan (Angré 7ème Tranche.
La FIDHOP invite les magistrats et les procureurs ivoiriens à prononcer un non-lieu en faveur de Mme MEHO et les encourage à multiplier de telles gestes de libération des prisonniers politiques « pro-Gbagbo » ; de façon à imposer la Réconciliation à la classe politique et aux populations. D’autant plus qu’aucun criminel présumé du camp Ouattara n’est convoqué devant la justice, ni en Côte d’Ivoire, ni à la CPI.
La FIDHOP exhorte vivement le Chef de l’Etat Alassane OUATTARA à donner un vrai coup d’accélérateur à la Réconciliation en Côte d’Ivoire, en accordant (ENFIN) la libération effective à Mme Simone E. GBAGBO, au Prof. Hubert OULAYE, au Dr Assoa ADOU, à M. Moïse LIDA KOUASSI, à Sam l’Africain, aux jeunes leaders Justin KOUA, David SAMBA …, ainsi qu’à tous ces jeunes emprisonnés pour leur soutien au Président Laurent GBAGBO.

Fait à Copenhague, DANEMARK, le 06 Mai 2017

Dr BOGA S. GERVAIS
Président-Fondateur de la FIDHOP