Côte d'Ivoire: SORO Kigbafori et ses adeptes dont Nyamsi, ne connaissent que menaces, violences, arrogance et crimes comme seuls moyens d'expression ou de revendication, Par Tibeu Briga
Par Ivoirebusiness - SORO Kigbafori et ses adeptes dont Nyamsi, ne connaissent que menaces, violences, arrogance et crimes comme seuls moyens d'expression ou de revendication ( Tibeu Briga).
Quelques précisions suite au droit de réponse de ce soi-disant professeur agrégé des universités de France, F. Nyamssi ou Soro ou rien ( SOR) s’imposent pour la clarté du débat. Le mieux aurait été d’opposer un silence à ce droit de réponse que s'est donné Nyamssi, si ce dernier ne m’y menaçait pas.
La réputation de savant qu’il s’était bâtie, a été écornée avec la révélation d’usurpation de titres par Madame Mvondo. Certains esprits bien intentionnés sans doute, ont reproduit sous l’article de Nyamssi, ledit document incriminant la réalité de son savoir supposé. Cette révélation l'a mis en rage et c'est compréhensible car avec elle, il tombe de son piédestal et perd de sa splendeur et de son aura, dans lesquels ils nimbaient ses insuffisances argumentatives. Plus personne ne se laissera duper par la litanie de ses prouesses universitaires. A défaut de débattre, arguments contre arguments, Monsieur le professeur des universités profère des menaces. Il écrit dans son droit de réponse, le passage ci-dessous
« Contre quoi, il faut rappeler au sieur Briga que la colère qui rend stupide est la pire des conseillères, car elle pousse à des fautes irrécupérables. Que nous savons parfaitement qui est T. Briga et où le trouver, contrairement à l’illusion d’invisibilité dont il se gargarise à peu de frais, comme il s’en rendra vite compte." …"Dans l’espoir que cette fois au moins, le GOR Briga lira et méditera, avant d’être pris en charge pour assumer ses lâchetés. » Je considère ces propos comme des menaces et ai donc pris les dispositions qui s'imposent. Nous sommes dans un pays où la justice s'exerce. Qui de droit a été saisi afin de me prémunir contre la meute des loups de Soro et ses sbires dont le principal Nyamssi et voir comment une suite peut être envisagée.
Mon parcours. Me voici GOR par nécessité et obligation.
Que Nyamssi se rassure, Tibeu Briga n’est pas un nom d’emprunt ou d'adoption, mais un nom qui est bien implanté au coeur de la tribu Brigadahio (centre-ouest de mon pays, la Côte d'Ivoire) qui veut dire simplement "les frères unis dans la résistance", quoique avec des individus comme lui, cette précaution ne serait pas de trop. Briga est connu et archi-connu des ivoiriens en général et même des militants du PDCI.RDA.
Quand le Président Bédié a été renversé en 1999 par Dramane Alassane, faute d’avoir réussi à lui prendre frauduleusement la place au décès du Président Houphouët en 1993, j’étais de ceux, mais nous n’étions pas plus de cinq, pour demander à manifester devant l’ambassade de Côte d'Ivoire, pour violation de la souveraineté du pays. Le manque de crédit de Monsieur Bédié en Côte d’Ivoire même, où les citoyens semblaient être libérés d’un poids, n’a pas permis à notre action d’aboutir. Ensuite, je me suis rendu avec une délégation le 1er août 2009, au Palais des Congrès Concorde Lafayette à Paris, pour soutenir et battre sa campagne pour les élections de 2010. Le texte que j’avais préparé à cet effet et dont copie a été remise à Monsieur Porquet, n’a pu être lu publiquement car les organisateurs refusaient que je dise que le PDCI ne devrait pas conclure un accord de désistement avec le rdr dès le premier tour.
Vous voyez Nyamssi que mon parcours est sain et je le revendique. Je me suis mis au ban de ce parti quand Monsieur Bédié a préféré renoncer aux voix qu’il a obtenues, (six cent mille) dit-on, au profit de Dramane Ouattara. Par ailleurs je ne triche ni avec mon identité encore moins avec la vérité des faits. Je m'efforce pour dénoncer les injustices.
De la même façon que j’estimais que le renversement du Président Bédié anticonstitutionnel, autant je me bats pour l’injustice qui frappe le Président Gbagbo. Je suis un GOR par obligation et nécessité. Quand la case familiale brûle on doit taire les querelles intestines, s'unir pour combattre le feu.
La paix une nécessité, mais pas à n'importe quel prix et ne peut
être confisquée par des ex-rebelles.
Monsieur Nyamssi a toujours exhibé ses titres à la place des arguments. Une fois que ces diplômes ont été mis en cause un tant soit peu, ajouté à cela, le contenu de l'article qui démasque les velléités électoralistes de son patron Soro qui se mue en agneau pour tromper le peuple, voici Nyamssi désemparé. Le sol vacille et se dérobe sous ses pieds. Ce qui pourrait expliquer son état d'énervement et le ton enfiévré de son droit de réponse.
Tout un chacun désire la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire. Mais pas à n’importe quel prix et cela n’empêche pas de dire que Soro qui s’est nourri du sang des ivoiriens pour son ascension n’est pas indiqué pour en être l’instigateur. Toutefois, si par impossible tel devrait en être le cas, Soro doit et devra d’abord et avant tout se repentir pour les crimes qu’il a fait commettre. Restituer le butin des braquages, les impôts que nos parents du Nord et du Centre lui ont payé sans contrepartie. Voilà les conditions qui peuvent aider à cette réconciliation. Le Maître de Conférences de Philosophie Politique Simplice Yodé DION ne dit pas autre chose quand il affirme que " Pour que le pardon prenne tout son sens, il faut que la justice s'exerce, (…) qu'elle nomme le(s) coupable(s), qu'elle sanctionne les crimes…). Ne surtout pas ruser avec le pardon et la réconciliation."
N’en déplaise à Monsieur le professeur agrégé des universités, tant que ces conditions ne seront pas remplies, les victimes ne pouvant se rendre complices de leurs bourreaux, en l’occurrence Soro Kigbafori, la paix et la réconciliation attendront le moment propice. D’ailleurs la plupart des commentaires et réactions qui ont suivi ma contribution et le droit de réponse de Nyamssi vont dans ce sens. La longueur de son plaidoyer pro domo pour Soro n’a convaincu personne.
Le peuple n’est pas dupe du cirque médiatique qui se déroule à Paris avec le retournement de quelques conseillers qui ne représentent au fond qu'eux-mêmes. C’est un non événement. Ceux dont les voix comptent pour la quête d’une vraie réconciliation se trouvent au bord de la lagune Ebrié, tels ; A. Sangaré, Odette. Lorougnon, Aboubakar Koné, le doyen Bernard Dadié, Douati Alphonse, madame Bamba Massany ...
Mon identité est d’origine Ivoirienne.
Je pense avoir répondu aux questions existentialistes qui empêchaient le professeur agrégé des universités de dormir. Je ne triche pas avec mon identité. Contrairement à certains, qu’il côtoie et qui ont honte de leur nom, leur origine et en dissimulent une partie. Je porte avec fierté le nom que mes parents m’ont donné quand j’ai poussé mon premier vagissement. Je voudrais quant à moi suggérer à Nyamssi d’être en mesure, sans invectives, de construire un raisonnement ou de contredire ses interlocuteurs sans insultes, sous prétexte qu’il serait bardé de diplômes. La "diplômite" ne constitue pas un gage de sagesse, encore moins de détention de vérités.
Une contribution de Tibeu Briga