Le FPI de Gbagbo et Akouré insoumis : "Quand les traitres et le pouvoir d’Abidjan se cherchent, c’est que le peuple a toujours le dernier mot", Par Claude Koudou

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - Le FPI de Gbagbo et Akouré insoumis "Quand les traitres et le pouvoir d’Abidjan se cherchent, c’est que le peuple a toujours le dernier mot", Par Claude Koudou.

Peuple de Côte d'Ivoire, Akouré et accourez encore et toujours. Ce samedi 30 avril 2017, le FPI de Laurent Gbagbo a célébré sa traditionnelle fête de la liberté. 30 avril 2015, deux ans après, 30 avril 2017, c’est merveilleux. En fait, d’autres Akouré devront s'illustrer jusqu'à la fin de la manifestation des imposteurs. Ceux-là qui prennent le peuple martyr en otage. Ceux-là qui se réjouissent des souffrances de ce peuple grâce à qui, ils ont joui du pouvoir hier. Ah ! Si l’ingratitude m’était contée !

Aujourd'hui encore, Tartuffe au comble de la bouffonnerie, expose manifestement la constipation d'un mental qu'aucune thérapie ne réussit depuis à guérir. Mais cette fois-ci, le coup de grâce que Judas s'est lui-même porté est fatal.

A un moment où tous les codes anciens se défont ; où toutes les vieilles pratiques tombent pour faire place à la refondation tant des idées que des comportements, il y en a qui tentent d’exceller dans la politique de la terre brûlée. La démonstration faite par les militants, les sympathisants et les patriotes à Akouré vient mettre un terme définitif aux caprices d’une certaine façon de faire que le peuple a trouvée depuis irresponsable et insupportable.

Patriotes ! Ce mot moqué hier, est aujourd’hui repris dans les éléments de langage des deux prétendants à l’Elysée. C’est une illustration supplémentaire que la vision de Laurent Gbagbo a toujours de l’avance.

Après Akouré, c’est à travers un chiffon que Tartuffe montre des inepties et une désillusion fantaisiste. Le bouffon voudrait exister en s'en prenant au président par intérim du parti de Laurent Gbagbo.

Si la raison habitait encore ce petit clan de narcissiques, certains auraient dissuadé Tartuffe dans sa descente dans les bas fonds de l'indignité. La réalité est que le bateau prend l'eau de toute part et par conséquent chacun se cherche. Si un brin d'humilité et d'humanité et la lucidité que doit avoir un homme politique existaient encore chez eux, ils mèneraient les démarches qui pourraient au minimum les racheter et au maximum les réhabiliter. Mais ils veulent finir dans la débandade et dans les prébendes qu'ils ne sont plus sûrs d'avoir avec le pouvoir en place. C'est triste quand il a aveuglement choisi l'enfermement et la fermeture malgré les appels à la raison.

Au total, désormais, que la caravane passe quand cet indigne continuera d'aboyer. Concentrons désormais exclusivement nos forces sur le combat de la restauration de la démocratie. Akouré merci ! Accourez, coup fatal, que ta chaleur perdure ! Il ne faudra pas t’éteindre au moment où le peuple se relève. Merci encore Akouré !

Une contribution de Claude Koudou