"Guillaume Soro: Les élucubrations d’un abonné au faux et à la restriction mentale, aveuglé par une gloire factice !", Par NDA ADJOUA SUZANNE
Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - "Guillaume Soro, les élucubrations d’un abonné au faux et à la restriction mentale, aveuglé par une gloire factice !", Par NDA ADJOUA SUZANNE.
J'ai découvert sur la toile le texte du discours d’autocélébration de Monsieur Guillaume Soro, président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, en cette fin d’année 2015. Je me suis imposé de lire le texte, pour voir ce que cet homme, qui n’a d’autre envergure que celle de mentir, de tricher et de se rebeller, pouvait avoir à dire, après son exfiltration de Paris, pour la Côte d’Ivoire sous contrôle. Au bout de la lecture, j’ai réalisé, sans surprise, combien l’homme est resté enfermé dans sa bulle de gloriole, au point de continuer de jouer de déni de vérité et de roublardise.
Le déni de vérité :
Aujourd’hui où, même les plus crédules ne s’en laissent plus compter quant aux motivations de ceux qui ont usé de tout, y compris des crimes les plus sordides, pour défigurer la Côte d’Ivoire et s’installer au pouvoir, Soro Kigbafori Guillaume continue de déblatérer sur les justifications mensongères mises en avant par les rebelles pour accomplir leur forfaiture.
Il parle de « faire cesser l’horreur de la xénophobie qui menaçait de déstabiliser notre sous-région »
La Côte d’Ivoire n’a jamais été un pays de xénophobie. Et le taux officiel de plus de 26% de populations étrangères, que son mentor Alassane Ouattara brandit désormais dans les fora internationaux, n’est pas le fait de la rébellion sanguinaire que lui et les siens ont menée dans ce pays. Loin s’en faut ! Ce qu’il faut par contre craindre aujourd’hui, c’est que les actes, parfois inexplicables, de certains étrangers durant la crise de la rébellion, aient créé des ressentiments chez les autochtones ivoiriens, de sorte qu’ils regardent désormais autrement la personne étrangère.
Abonné au faux et à la « restriction mentale », Soro parle d’avoir mis fin « aux vexations et aux humiliations liées au contrôle des cartes de séjour ».
Le patron de la rébellion sanguinaire, muée en Président de l’Assemblée Nationale, semble ne pas savoir du tout de quoi il parle. Car, tous les Ivoiriens et les étrangers savent que c’est le Président Laurent Gbagbo qui, une fois arrivé au pouvoir en 2000, a supprimé la carte de séjour, qu’Alassane Dramane Ouattara, alors Premier Ministre du Président Félix Houphouët-Boigny, avait instituée. Évidemment, quand on est habitué à faire prospérer le mensonge, le faux, on ne prête plus aucune attention à la véracité de ce qu’on avance. La vérité, c’est que les rebelles et leurs soutiens ont abusé des populations étrangères dans ce pays pour atteindre des objectifs totalement égoïstes et négatifs.
Une autre aberration à faire pâlir les âmes sensibles, c’est que Soro, lui-aussi, parle de « souveraineté de la Côte d’Ivoire et de dignité du peuple ivoirien » !
Serait-il possible que cet ancien étudiant, qui n’a pas terminé le premier cycle universitaire, soit dit en passant, ne sache pas ce que signifie la souveraineté ? Cet homme, qui est entré en collusion avec l’étranger, pour commettre les pires cruautés dans son pays, peut-il parler de souveraineté ? Peut-on se prétendre souverainiste quand on se sert de toutes sortes de mensonges salissants pour son pays, juste pour arriver à se donner une carapace de leader politique ? Il suffit simplement de regarder la vie de cet aventurier sans envergure positive qu’est cet homme pour comprendre que son propos sonne faux. Mais il n’en a cure, tant qu’il trouve des ouailles pour le suivre dans la gadoue !
Soro clame que les FRCI sont des « héros qui ont sué sang et eau pour le (Michel Gbagbo) protéger des foules déchainées et en colère ».
Comment le chef rebelle espère-t-il faire croire (aux Ivoiriens) que des pillards et assassins soient des héros ? Et alors, contre quelles foules déchainées ces FRCI auraient-ils protégé Michel Gbagbo, qui se trouvait reclus dans la demeure de son président de père, alors que ladite demeure était pilonnées par les bombes françaises et onusiennes. ? Quelles foules ? Quand tout le monde sait que l’arrestation du président Laurent Gbagbo, avec sa famille et ses amis, ce 11avril 2011, avait plongé toute la Côte d’Ivoire dans un triste émoi ? Aucune ferveur populaire n’a d’ailleurs accompagné le coup d’Etat qui fit d’Alassane Ouattara le président de ce pays. Comme aucune clameur ne salua sa victoire préfabriquée, lors de la parodie d’élection d’octobre 2015 ! Alors, de quelles foules parle Soro ?
En réalité, il faut comprendre que le faux étant toujours de mise dans ce pays, Soro ne se gêne pas de lire à cette Assemblée Nationale aux mêmes allures monocolores que toutes les institutions du pays, un texte sur fond de fausses vérités, pour se prétendre serein. C’est plus que pathétique !
La roublardise !
Autant personne ne doute du fait que le renard est malin, autant personne ne doit douter du fait que Soro Kigbafori Guillaume est très malin. Même si ce qu’il fait n’est pas de son fait, mais du génie des personnes qui l’entourent, il est malin au moins d’avoir choisi ou accepté ces personnes-là. Cela lui permet de jouer parfaitement de roublardise, pour lier ses complices d’hier et faire son bonhomme de chemin. Il y a quelques temps, il lui avait suffi de déclamer quelques phrases, pour refroidir d’ardeur ceux qui voulaient le faire passer devant la CPI. De fait, Guillaume Soro, qui a été placé à la pointe de tous les coups, tous les crimes de la rébellion, détient des secrets, et il est bien malin de menacer les uns et les autres de les mettre sur la place publique, lorsqu’il se sent menacé. Évidemment, le tout se retrouve dans des propos bien choisis, que les concernés comprennent cinq sur cinq, pour rester tranquilles. En lisant le texte à l’Assemblée Nationale en cette fin d’année 2015, on retrouve dans la bouche de Soro des propos qui ont franchement pour but de menacer ses complices, afin que ceux-ci réalisent qu’ils ont intérêt à ne pas le lâcher. Morceaux choisis :« Je suis un homme de mission… »
Cette phrase, à elle seule, est tout un programme. C’est une menace claire, que tous les commanditaires et complices de Sorp ont bien perçue. Il est « un homme de mission », c'est-à-dire qu’il a agi et agit sur ordre de tiers qui lui donnent mandat, le mettent en mission pour qu’il agisse. Le non-dit à peine voilé de ce propos, c’est que s’il doit répondre de ses actes, lui Soro, ceux sur ordre de qui il a agi doivent s’attendre à répondre à leur tour.
La remise en cause de l’élection d’Alassane Ouattara…
Pour mémoire, rappelons que Soro aurait déjà déclaré selon une certaine presse, sans que cela n’émeuve personne, que « c’est Laurent Gbagbo qui a gagné les élections de 2010 ». En clamant publiquement que le fait de l’accuser des faits incriminés est « ni plus ni moins une remise en cause de l’élection du président de la république Alassane Ouattara », Soro met intentionnellement le doigt sur une irrégularité qui, si elle lui est reprochée, doit être imposable au chef actuel de l’exécutif. Ce que le chef rebelle transformé en Président du parlement se retient de dire, c’est que l’emprisonnement de Michel Gbagbo peut, au regard de la loi être considéré comme un acte sans aucun foncement légal, et pour cause, les FRCI ne pouvaient pas avoir l’onction de la république, étant donné qu’ils ont agi en avril 2011, date à laquelle ils ne pouvaient pas se prévaloir de l’émanation de l’autorité régalienne du pays, dont le président, au regard de la loi, était encore Laurent Gbagbo. Soro, malicieusement rappelle la date de l’ordonnance qui investit les FRCI comme forces de la république : le 17 mars 2011 ! À cette date, Alassane Ouattara était loin d’être investi « Président de la république ».À ce niveau, le non-dit du discours de Soro devient : si l’institution des FRCI est hors la loi, alors il faut regarder du côté de celui qui a pris l’acte de les instituer (dans l’illégalité). Et pour que cette parade ou couverture soit solide, Soro étend la question jusque sur l’élection de son mentor, qui est loin d’être une affaire claire ! Pas si bête, le chef rebelle !
Toutes les autorités du pays, même la PISAM dans la complicité !
Lorsque Soro parle des autorités ivoiriennes qui « auraient nourri et soigné Michel Gbagbo », cela fait rire certes, mais il le fait dans un but malicieux de mettre ces autorités dans sa barque : car il sait, malgré tout, que Michel Gbagbo n’était ni malade, ni affamé, quand on l’enlevait ! L’intérêt ici, ce n’est donc pas la nourriture et les soins. L’intérêt, c’est de noter que toutes les autorités sont partie prenante dans l’affaire. Il faudrait donc les poursuivre si on le poursuit, lui Soro. Là où le chef rebelle pousse un peu loin la roublardise, c’est lorsqu’il veut mettre dans la complicité la Polyclinique Sainte Anne-Marie (PISAM), en lui attribuant d’avoir « diagnostiqué une carie dentaire » lorsque le détenu Michel Gbagbo y a été transféré d’urgence par ses tortionnaires. Alors, on aurait transféré Michel Gbagbo, de Bouna, à plus de 600 km à Abidjan, pour une carie dentaire ! Même si la couverture sanitaire du pays, surtout depuis le 11avril 2011, comporte des faiblesses, venir jusqu’à la PISAM pour une carie dentaire !... il faut une bonne dose de… rébellion pour y croire ! Maintenant, lorsque Soro semble reprocher à Michel Gbagbo le fait d’avoir repris son travail d’enseignant à l’université, il devrait comprendre que si lui, Soro, a bâclé son cursus scolaire, pour emprunter la voie qui est aujourd’hui la sienne, tout le monde n’a pas, heureusement, l’âme criminelle. Et la société est plutôt reconnaissante aux personnes qui suivent la voie empruntée par comme Michel Gbagbo.
Au total, cet homme-là est égal à lui-même ; tricheur, menteur et dangereux ! La seule chose qu’il semble perdre de vue, c’est que tout a une fin, et seul Dieu sait quand la fin arrive !
Dieu nous assiste et protège notre pays !
Une contribution de NDA ADJOUA SUZANNE