Yaya Jammeh, Président de Gambie: "Gbagbo a été renversé par les puissances occidentales dont l’ONU, et remis à son ennemi juré pour être assassiné"
Le 11 mai 2011 par Directscoop BANJUL – Le Président Gambien Y. Jammeh, a dénoncé lors d’un discours lu à la Nation mardi l’implication « grossière » des « puissances occidentales » lors de la capture du président ivoirien Gbagbo par
Le 11 mai 2011 par Directscoop BANJUL – Le Président Gambien Y. Jammeh, a dénoncé lors d’un discours lu à la Nation mardi l’implication « grossière » des « puissances occidentales » lors de la capture du président ivoirien Gbagbo par
les forces spéciales Française.
Le Président Gambien s’est voulu très clair sur la situation qui prévaut en Côte d’Ivoire.
« La position du Gouvernement Gambien sur la tragédie ivoirienne est sans équivoque. Les événements en Côte-d’Ivoire nous donnent raison quand nous affirmions préalablement que des occidentaux néo-colonialistes parrainent des agents en Afrique qui ne respectent qu’à leurs propres lois et celles de leurs maîtres occidentaux et prêts à marcher sur des milliers de cadavres pour accéder au pouvoir. C’est ce qui est en train de se passer en Côte-d’Ivoire », a-t-il dénoncé.
Pour Y. Jammeh, ce que vit le Président ivoirien Laurent Gbagbo est une réplique de l’affaire Patrice Lumumba qui, comme un combattant de la liberté et pour la dignité et l’indépendance, non seulement des Congolais mais toute la race noire, a été renversé par les puissances occidentales dont l’ONU, et remis à son ennemi juré pour être assassiné.
« Nous demandons à l’ONU d’assurer la sécurité, la protection et le bien-être du président Laurent Gbagbo, le président de la Côte d’Ivoire constitutionnellement reconnu et qui doit être libéré.
Il ne peut pas être jugé tandis qu’Alassane Ouattara, le Président de la communauté internationale s’en tire sans jugement après avoir massacré des milliers de civils juste pour devenir président », a déclaré le président Gambien avant d’ajouter que le Gouvernement de la Gambie ne reconnaîtrait pour aucune raison un président ou un gouvernement en Afrique qui a été imposé par des forces extérieures au continent africain.
Directscoop