Dictature Ouattara - Graves violations des droits humains en Côte d’Ivoire: 296 Ivoiriens torturés à mort par les Frci

Par Notre Voie - Graves violations des droits humains sous Ouattara. 296 Ivoiriens torturés à mort par les Frci.

Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA).

La coalition ivoirienne de la cpi a tenu sa 6ème conférence trimestrielle. et les débats ont porté sur la pratique de la torture, avec un triste palmarès pour le régime ouattara. 296 cas de torture ayant entraîné la mort, 1354 cas de torture et 1135 cas de traitements cruels, inhumains et dégradants. ces chiffres ont été «relevés pendant la seule période postélectorale allant du 31 octobre 2010 au 15 mai 2011» par la commission nationale d’enquête (cne) mise en place le 20 juillet 2011 par alassane dramane ouattara pour enquêter sur les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire. et ils ont été rappelés, le mercredi 9 juillet 2014, à l’occasion de la 6ème conférence trimestrielle de la ci-cpi, à l’hôtel Pullman, dans la commune du Plateau. Par le paneliste Paul angaman, président de «Action des chrétiens pour l’abolition de la torture de Côte d’Ivoire» (acat-ci). dans son exposé relatif à «la situation de la torture en Côte d’Ivoire», l’orateur a reconnu que «la torture est une réalité malheureusement pratiquée dans beaucoup de pays. La Côte d’Ivoire n’y échappe pas». au-delà des chiffres officiels qui ont dû évoluer entre- temps, Paul angaman a posé de grandes interrogations s’agissant de la torture en côte d’ivoire. «Que se passe-t-il lors des interrogatoires dans les commissariats, les brigades de gendarmerie… ? Que se passe-t-il lors des arrestations d’individus soupçonnés de déstabiliser la République ou qualifiés de dangereux par les services spéciaux de la police et des renseignements? Comment qualifier l’application de 60 jours de gardes à vue et même au-delà dans les locaux de la Dst ? Que dire des prévenus très souvent en détention injustifiée et de l’ensemble des condamnés dont les conditions de détention choquent la morale humaine? Que se passe-t-il dans les lieux de détention au secret?», se demande Paul angaman. au-delà de ces interrogations inquiétantes, le prési- dent de l’acat-ci s’est préoccupé de cas flagrants de maltraitance, de violation des droits de l’homme concernant l’utilisation de la télévision d’etat et les humiliations subies par un serviteur de l’etat. «Comment qualifier cette pratique de la presse, particulièrement la télévision ivoirienne, qui consiste à exhiber des pré- sumés innocents dès leur arrestation?», s’indigne le paneliste. avant de révéler «le sous-préfet de Gabiadji, qui a été arrêté depuis le 24 août 2012, a passé 12 jours de garde à vue à la Dst. Il est à la Maca depuis le 5 sep- tembre 2013 sans juge- ment». trois sous-thèmes ont été développés par les panelistes. Le premier sous-thème, «Etat des lieux de la torture dans le monde», a été développé par mme Gaia Pergolo, une conférencière venue de Londres. il ressort de son exposé que deux types de tortures sont appliqués. «Il y a la torture politique et la torture de routine», a-t-elle dit. avant d’analyser que la torture politique est le fait de dictateur pour se maintenir au pouvoir. Guillaume tanh, chef du cabinet du ministre de la Justice, 3ème paneliste du jour, a développé ce «que fait l’Etat de Côte d’Ivoire pour lutter contre la torture». Pour lui, il existe déjà des instruments juridiques. notamment la constitution, la convention sur la torture ratifiée par la côte d’ivoire le 18 décembre 1995. cependant, en ce qui concerne le code pénal ivoirien- muet sur la question-, il a indiqué que les réformes sont en cours. c’est Ali ouattara, président de la ci-cpi qui a ouvert les allocutions. il a, entre autres, fait le constat que la torture est prohibée en côte d’ivoire, mais malheureusement le code pénal ne prévoit rien pour la répression. a sa suite, le président de la division des droits de l’homme de l’onuci, eugène nidorera, a exhorté les panelistes à un diagnostic objectif et a reconnu que 296 cas de torture ont abouti à la mort des victimes

Armand boHui bohuiarmand@yahoo.fr