Débats et opinions: L'offensive sunnite en Irak, une leçon pour le régime du "rattrapage ethnique d'Abidjan" et ses parrains français
Par Correspondance particulière - L'offensive sunnite en Irak, une leçon pour le régime du "rattrapage ethnique d'Abidjan" et ses parrains français.
L’OFFENSIVE SUNNITE EN IRAK – UNE LEÇON POUR LE RÉGIME DU « RATTRAPAGE ETHNIQUE » D’ABIDJAN ET SES PARRAINS FRANÇAIS.
Quand on renverse le pouvoir de la RAISON, la FOLIE prend toujours sa place et s’installe de façon inévitable. Alors commence le moment où la nation retient son souffle et tous se demandent quand explosera la bombe à retardement du pouvoir de la FOLIE ?
L’antithèse de la raison en politique, ce n’est pas la déraison ou l’absence de la raison ; c’est la FOLIE clinique car il n’y a pas plus vicieux, glouton, boulimique et ignominieux que l’homme politique avide de pouvoir.
Au lendemain des regrettables attaques contre les Tours Jumelles de New York et d’autres cibles américaines en Septembre 2011, le monde entier, choqué et profondément indigné, était aux côtés des États-Unis pour condamner fermement ces attaques, et pleurer les victimes tout en recherchant les coupables. Mais très vite, on a su d’où tout est venu. On connaissait les coupables, les commanditaires et même leurs soutiens financiers parmi les monarchies pétrodollars du Golfe qui ont tellement de pognon qu’ils ne savent qu’en faire au point où ils se sont reconvertis dans le business professionnel du financement du terrorisme international. Tout le monde sait qui finance le terrorisme dans le monde. Les américains et leurs alliés européens punissent et massacrent des innocents en vain en représailles aux attaques terroristes à travers le monde, car ils n’ignorent pas que leurs alliés adipeux et interminablement essoufflés physiquement par l’excès de matière grasse corporelle à force de sur-aisance et suralimentation dans le Golfe Persique sont la colonne vertébrale et le poumon économique qui font respirer et vivre le nouveau gangstérisme d’État dans ce siècles des armes nucléaires.
En réponse aux attaques du 11 Septembre 2001, si l’offensive américaine contre les Talibans d’Afghanistan paraissait justifiée – ils abritaient Ben Laden et le réseau Al Qaeda soupçonnés d’avoir opéré l’attaque contre New York – quelle ne fut la surprise du monde entier d’entendre George Bush annoncer publiquement qu’il allait faire la guerre à l’Iraq et faire chuter le régime Sunnite de Saddam Hussein. Alors entrèrent en scène tous les sorciers « blancs » des États-Unis et de l’Occident en général, ces bandits et escrocs professionnels, ces prophètes de malheurs et de la mort comme cet autre « foulosophe » français, ces faux experts qui prétendent toujours connaitre les villages des gens mieux que les personnes nées dans ces villages. Même quand ils voyagent en Afrique ou au Moyen-Orient, ils sont cloitrés au chaud dans les hôtels – souvent avec des mineurs embarqués dans les rues pour quelques centimes d’euro car ils sont en plus pour la plupart des pédophiles – comme des chatons apeurés. La plupart du temps ils ne savent pas plus que les insanités et débilités qu’ils ont lues dans les journaux, écrites par d’autres escrocs et affamés de la presse propagandiste que certains appellent par erreur, mégarde ou lapsus « journalistes ».
Tout ce ramassis de crétins était entré en transe au lendemain du 11 Septembre 2001 et avait commencé à faire toutes sortes de prédictions et prophéties au sujet d’une éventuelle agression militaire de l’Iraq par les États-Unis. Les prédictions et les prophéties de ces truands et véritables mercenaires politiques abusivement dénommés « experts » étaient aussi rocambolesques, chimériques, irréelles, utopiques, hystériques et époustouflantes les unes que les autres. On se croirait en pleine séance clinique d’observation psychiatrique dans un asile d’aliénés mentaux pour déterminer qui parmi les pensionnaires fous est guéri et mérite de rentrer chez lui, et qui l’on doit continuer à interner et soigner. Aux États-Unis, le débat sur l’invasion de l’Iraq faisait rage dans tous les medias et il y avait très, très, très peu de voix discordantes – ils avaient dépassé l’unanimité imposée autour de Blaise Compaoré par les armes et les assassinats politiques quand il était à son apogée. On pouvait compter sur les bouts des doigts d’un manchot le nombre de leaders américains publiquement et ouvertement opposés à l’idée d’une guerre, du reste injustifiée et injustifiable, contre l’Irak … une guerre aux conséquences IMPRÉVISIBLES et INCALCULABLES selon les termes du Général Colin Powell, l’un des rares lucides à l’époque, même si les durs du parti républicain avaient réussi par la suite à l’aligner sur leur position guerrière. Au moins il avait fait savoir, pour l’histoire et la postérité, sa position et ses inquiétudes. Aujourd’hui, treize ans après, l’affaire est en procès au tribunal LENT mais SÛR et IMPARTIAL de l’histoire et l’histoire lui donne déjà raison, à lui et à la minorité de leaders américains clairvoyants et sages qui ont eu surtout le courage de dire non au moment effarant où une nation entière était devenue un troupeau de béni-oui. L’agression militaire française et le coup d’État contre la Côte d’Ivoire de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Alliot-Marie, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et consorts, sont déjà eux aussi au programme et sur le calendrier, et le moment venu passeront au tribunal INFAILLIBLE, INCORRUPTIBLE et IMPITOYABLE de l’histoire – rien à voir avec le théâtre dégoûtant des dromadaires argentins Gurmendi et Ocampo qui portent la bosse de l’ONU à la CPI.
En 2001, au moment du débat sur une éventuelle attaque militaire américaine contre l’Iraq, la presse va-t-en-guerre proche des pistoleros républicains avait collé une étiquette de « traitre à la nation» à tous ceux qui ne supportaient pas l’idée de la guerre. Depuis que l’invasion de l’Irak a tourné à la CATASTROPHE du siècle depuis la fin de la guerre du Vietnam et est devenue le plus grand échec de la politique militaro-diplomatique des États-Unis, l’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord (OTAN) et le monde occidental de façon générale, c’est la débandade, le sauve-qui-peut. On passe le temps à se rejeter la faute de l’invasion de l’Irak et du coup les quelques rares leaders qui s’étaient opposés sont aujourd’hui vus comme des sages et des héros. Ils sont invités sur tous les plateaux télé pour donner leur avis et comment éviter de sombrer davantage en Iraq. L’opposition de Barack Obama notamment à cette guerre l’a aidé à gagner les élections présidentielles américaines de 2008 et devenir le patron de la Maison Blanche. A l’opposé, Hilary Clinton et les autres qui ont supporté l’invasion continuent jusqu’à présent à s’expliquer, se justifier sans jamais convaincre. Après le verdict de l’histoire, leur contribution dans la guerre injuste contre l’Iraq et leur ancien allié Saddam Hussein les suit comme une vieille bosse et ils n’arrivent pas à s’en débarrasser, malgré leurs nombreux efforts et tentatives. Le maire de Londres qui avoue qu’il a lui-même été induit en erreur en étant pour l’invasion et la participation de son pays à l’époque, vient de traiter Tony Blair de « fou » pour avoir essayé une énième fois de se dédouaner et dégager sa responsabilité personnelle dans le retour à l’âge de la pierre taillée de l’Iraq.
Pourquoi cet exemple irakien interpelle et doit interpeller les ivoiriens ? Comparaison n’est pas raison et les scenarios ivoirien et irakien ne sont guère identiques mais il y a beaucoup de similarités et on ne peut s’empêcher de les constater :
1. 1. En Iraq comme en Côte d’Ivoire, une puissance étrangère s’est sentie le droit divin d’interférer et décider qui doit diriger le pays sans tenir comptes des réalités du terrain et des conséquences très graves à court et long terme. Conséquence, ils ont renversé le régime et les institutions en place pour en imposer d’autres par la force des armes dans des pays aux RÉALITÉS TRÈS DIFFÉRENTES de celles de l’Occident et aux équilibres sociopolitiques TRÈS FRAGILES.
2 2. En CI comme en Irak, ils ont installé des tyrans au pouvoir, des gens incapables de diriger une nation et plus préoccupés par des idées de vengeance et de règlements de comptes historiques personnels au profit de leur clan ou ethnie contre toutes les autres ethnies du pays.
3. 3. Le Premier Ministre Nouri al-Maliki Chiite installé par les américains en Iraq, plutôt que de réconcilier et rassembler tous les irakiens autour de son pouvoir après la chute et l’assassinat vil de Saddam Hussein, il s’est lancé dans une CHASSE AUX SORCIÈRES GÉNÉRALE contre tous les Sunnites en donnant l’Iraq sur un plateau d’or aux membres de sa secte Chiite, à tous les postes et niveaux de responsabilité en Iraq. Ironie du sort, l’armée irakienne prend des raclées sur tous les fronts face à l’offensive en cours des rebelles Sunnites parce-que le Premier Ministre Chiite Nouri al-Maliki a chassé tous les officiers militaires professionnels et expérimentés de l’armée sous Saddam qui étaient Sunnites, pour les remplacer dans un système de complaisance et favoritisme ethnique par des neveux, cousins et autres alliés Chiites qui n’ont aucune formation militaire.
4. 4. En Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, arrivé au pouvoir caché dans les chars de l’armée française fait exactement la main chose : TOUT, TOUT et TOUT est aux mains des gens du Nord, des postes dans l’armée, aux responsabilités dans l’administration publique et même les entreprises privées. Il appelle ce système « le rattrapage ethnique ». Le terme vient d’Alassane Ouattara lui-même. Pendant ce temps, la plupart des opposants sont en prison, en exil ou vivent dans la peur. Ils se font arrêter de façon banale, pour un oui ou un non, comme aussi facilement que boire une tasse de café. Les ivoiriens des autres régions de la Côte d’Ivoire tirent le diable par la queue, vivant majoritairement dans la précarité et une misère criante indigne de la condition humaine. Ouattara n’a JAMAIS pu enlever ses habits de chef-rebelle pour porter ceux de « chef d’État ». Il est demeuré le même petit chef rebelle miséreux, piteux, trouillard et pétochard qui fut incapable d’assumer sa rébellion contre la Côte d’Ivoire en Septembre 2002, se cachant derrière et poussant plutôt devant la scène et les cameras le petit étudiant médiocre Soro Guillaume renvoyé de l’université pour insuffisance de résultats et excommunié du syndicat estudiantin pour son enclin incompréhensible à la grande violence. Soro Guillaume devenu âme errante dans la nature après son brillant échec scolaire à l’université d’Abidjan se reconvertit au mercenariat politique prêt à prostituer ses services aux condottieri, flibustiers et autres aventuriers comme Ouattara, étant lui-même précocement et malencontreusement affamé de gloire. Soro Guillaume devint donc l’âne à accomplir toutes les tâches domestiques et quotidiennes, et toutes les basses besognes de la rébellion armée et sanglante d’Alassane Ouattara, se laissant volontiers guider à dessein et à distance comme une pirogue sur l’eau, pour assumer la rébellion d’Alassane Ouattara à sa place, et massacrer les ivoiriens des autres régions de la Côte d’Ivoire dont des milliers sont couchés dans des fosses communes à l’Ouest du pays, plongés à perpétuité dans un sommeil sans fin du fait de la barbarie antédiluvienne des « guerriers de la lumière » de cette rébellion inexplicable des ingrats descendants du Moro Naba contre la terre qui leur a offert gîte et couvert.
5. 5. Comme on le voit, les américains ont renversé leur ex-allié Saddam et installé al-Maliki au pouvoir dans le sang en Iraq mais il n’avait pas l’étoffe d’un leader national ; il n’était qu’un simple petit chef de clan animé par l’esprit venimeux et dangereux de vengeance et revanche. En Côte d’Ivoire, les français ont bombardé camps militaires, résidences privées, hôpitaux et campus universitaires, réduisant en cendres le Palais de la Présidence pour installer Ouattara au pouvoir sur les cadavres encore chauds des milliers d’ivoiriens, jeunes, enfants, hommes, femmes, militaires, civils, malades et vieillards. Ils ont fait payer à la Côte d’Ivoire EN SANG UN PRIX TRÈS ÉLEVÉ pour faire de Ouattara « Président ». Résultats : après et malgré le nombre choquant et traumatisant d’ivoiriens ordinaires innocents massacrés par la rébellion de la France et l’armée française elle-même pour installer Ouattara dans le fauteuil présidentiel ivoirien, cet étrange individu qui s’est subitement découvert ivoirien à plus de 40 ans d’âge et qui a atterri sur la scène politique ivoirienne par les dernières erreurs de vieillesse et les faux calculs politiques puérils, égoïstes et regrettables du Président Houphouët-Boigny, est INCAPABLE de diriger tous les ivoiriens en dehors du petit groupe du Nord dont il se réclame. Vomi et rejeté par la grande majorité des ivoiriens, Ouattara a fait de la terreur un programme de gouvernement comme tous les plus grands dictateurs de l’histoire : régner par la terreur. Aussi comme tout bon tyran, il s’est inventé un ennemi à abattre, le FPI, contre qui il essaie en vain d’opposer toute la Côte d’Ivoire. Les responsables du FPI sont lamentablement devenus un fonds de commerce et des objets de change et de chantage politique. Il les emprisonne en masse, puis les libère au compte-goutte dans des marchandages politiques honteux et dignes d’un véritable negrier des temps modernes. Il remet en liberté une cinquantaine de militants et dirigeants de l’opposition de temps à autre contre des concessions politiques importantes de la part du FPI. Et il traite de militants FPI ou pro-Gbagbo tous ceux qui ont horreur de la tyrannie et qui ont juré devant Dieu de s’opposer toute leur vie à la suprématie de la pensée unique imposée par la force des armes … comme moi. Je ne connais pas Gbagbo, je n’ai JAMAIS milité au FPI … bien au contraire je suis un pur produit du PDCI et je porte le PDCI dans mon cœur depuis la tendre adolescence et mes premiers pas en politique comme un vieil amour de jeunesse. Mais JAMAIS je ne retournerai militer au PDCI tant qu’il n’aura pas renoncé à son pacte chthonien avec les fossoyeurs de notre Côte d’Ivoire commune et bien-aimée qui a plutôt besoin de cohésion, d’entente et de solidarité nationale du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest en passant par le centre, de développement et de sa place et sa présence méritée au rendez-vous des grandes nations du futur.
Aujourd’hui l’offensive Sunnite est en cours en Iraq pour réparer toutes les injustices sociales, économiques et politiques, et pour remettre les pendules à l’heure – peu importe que les rebelles Sunnites de l’État Islamique d’Irak et le Levant (EIIL) viennent du front syrien et qu’ils soient considérés comme des terroristes car là n’est pas l’objectif de mon argumentation. Ils sont en mouvement et même les États-Unis hésitent à intervenir pour freiner leur progrès ou les empêcher de prendre Bagdad car dégoutés par la politique ethnique pourrie et nauséabonde du Premier Ministre al-Maliki qu’ils avaient pourtant eux-mêmes positionné après la mort de Saddam. « La vie de l’homme va de zéro a cent ; celle de l’humanité de zéro à l’infini ». La vie donc des nations va de zéro à l’infini et ce serait bête de la part de l’administration américaine de s’accrocher à al-Maliki, un homme de surcroit incapable et FINI car il a montré ses limites et son incapacité à être le leader de tous les irakiens, revanchard et attaché qu’il est à son clan Chiite – tout comme Ouattara a montré ses limites et son incapacité à rassembler et diriger tous les ivoiriens, revanchard et attaché qu’il est également à ses « frères » rebelles du Nord de la Côte d’Ivoire et de l’autre côté de la frontière Nord de la Côte d’Ivoire. La sagesse semble enfin gagner l’administration américaine qui semble ne pas vouloir ruiner ses chances de coopérer avec un éventuel pouvoir Sunnite qui serait aux affaires en Iraq si les forces Chiites du Premier Ministre al-Maliki sont incapables de repousser l’offensive Sunnite, en intervenant et en prenant parti ouvertement.
L’offensive Sunnite en Irak arrive presque dix ans après la chute et la mort de Saddam Hussein. Dix ans pendant lesquels leurs frères Chiites au pouvoir incapables de réconcilier le pays avec lui-même les ont fait vivre la même descente aux enfers que les ivoiriens du Sud vivent depuis qu’Alassane Ouattara est arrivé au pouvoir sous les bombes des armées coloniales et négrières française et onusienne. Ceux qui croient que les ivoiriens sont des caniches bien dressés et domptés que Ouattara, la France et l’ONU peuvent continuer impunément à maltraiter à volonté seront très surpris quand le genre de révolte du persécuté du modèle irakien se produira en CI – même les moutons ont un point de rupture où ils se révoltent. Ce n’est plus une question de « si » mais « quand » ça viendra si la terreur et la FOLIE continuent de régner à la place de la RAISON en CI, car toutes les terreurs et toutes les folies ont une fin. Et quand ça viendra, ni les mercenaires de la légion étrangère française, ni ceux de l’ONU n’y pourront quoi que ce soit. Ils seront tous pris au dilemme comme les américains en ce moment en Irak. Quand ça viendra, les terroristes français et onusiens qui constituent le pilier et la pierre angulaire du régime matricide, infanticide, fratricide et liberticide d’Alassane Ouattara sortiront de la Côte d’Ivoire par la fenêtre des toilettes et le pays sera ENFIN libre, libéré, déparasité et débarrassé de sa peste et ses parasites franco-onusiens.
Une contribution de Maitre-Namory Fatogoma Dosso
Maitre.Dosso.MD@gmail.com