Côte d’Ivoire : Nicolas Sarkozy en rajoute une couche et propose à l’Onu de mater le peuple ivoirien pour installer ADO

Le 25 mars 2011 par IvoireBusiness – C’est depuis Bruxelles où depuis hier il participe au Conseil européen que Nicolas Sarkozy a rajouté une couche concernant la situation postélectorale en Côte d’Ivoire,

Le Président français Nicolas Sarkozy.

Le 25 mars 2011 par IvoireBusiness – C’est depuis Bruxelles où depuis hier il participe au Conseil européen que Nicolas Sarkozy a rajouté une couche concernant la situation postélectorale en Côte d’Ivoire,

créée de toute pièce grâce à son génie inventif.
Il s’est en effet dit "très préoccupé par la situation en Côte d'Ivoire", où les violences se multiplient, et indiqué vouloir demander un renforcement de la force de l'ONU dans le pays (Onuci).
Feignant, tel un aveugle, de voir la réalité en face, le président français a considéré comme "un scandale" les tirs à l'arme lourde "contre des populations civiles innocentes", lors d'un point presse en marge d'un sommet européen à Bruxelles.
Pourtant, tout le monde sait pertinemment que les forces loyalistes fidèles au Président Gbagbo ne font que réagir aux massacres perpétrés par les rebelles des forces nouvelles et leurs alliés mercenaires, étrangers pour la plupart. Quand ces derniers tuent, pillent et massacrent les populations aux mains nues d’Abidjan comme de l’intérieur du pays, c’est silence radio du côté de l’Elysée. C’est motus bouche cousue chez Nicolas Sarkozy. C’est de la vraie injustice qui pue le complot international à mille lieux, et le peuple souverain de Côte d’Ivoire ne pourra jamais l’accepter. Mieux vaut mourir que de voir ou accepter pareille forfaiture, dont le seul but est de piller les richesses de la Côte d’Ivoire.

Sarkozy a poursuivi sa diatribe anti-Gbagbo : "Mais il y a une force des Nations unies" sur place. Et l'objectif de la résolution qu'entend proposer la France "sera de demander à cette force des Nations unies d'interdire au moins les armes lourdes dans Abidjan", a-t-il précisé.
Mon cher « Sarko », Guillaume Soro paradait il n’y a pas si longtemps avec ses rebelles à l’Ouest, devant une orgue de Stalline, arme lourde non-conventionnelle, que l’armée ivoirienne ne possède pas. Le Commando invisible d’Abobo opère avec des armes lourdes. Et les Forces nouvelles à l’Ouest massacrent les populations à l’arme lourde. Les armes lourdes, quand ce sont vos poulains qui les ont, vous ne dites rien monsieur le Président.
Pendant ce temps, sur le plan africain, les dirigeants ouest-africains ont appelé jeudi l'ONU à renforcer le mandat de sa mission en Côte d'Ivoire (Onuci) et à imposer des sanctions "plus contraignantes" à l'encontre du président élu de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo. Quelle convergence de vue entre les dirigeants de la Cedeao et leur parrain Sarkozy ?
En réalité, Nicolas Sarkozy vient en rescousse à Alassane Ouattara qui sur le terrain politique et militaire, essuie revers sur revers. Ce dernier a récemment donné de la voie, devant la débâcle de la rébellion, en implorant l’Onuci à passer à l'action" et à "user de la force légitime" pour l’installer au pouvoir.

Patrice Lecomte