Côte d’Ivoire : La Cedeao demande au Conseil de sécurité de l’Onu de se transformer en Force de guerre contre le peuple ivoirien

Le 25 mars 2011 par IvoireBusiness – La Cedeao, dans sa volonté aveugle d’installer Ouattara au pouvoir et au mépris des appels au

ADO et le président de la Commission de la Cedeao, James Gbeho, à l'hôtel du Golf à Abidjan.

Le 25 mars 2011 par IvoireBusiness – La Cedeao, dans sa volonté aveugle d’installer Ouattara au pouvoir et au mépris des appels au

dialogue du Président Laurent Gbagbo, multiplie des propositions de plus en anachroniques et dénuées de bon sens.
Sa dernière perle : Elle « demande au Conseil de sécurité des Nations unies de renforcer le mandat de l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire », à l’issue de son dernier sommet qui s’est tenu à Abuja mercredi et Jeudi.
Autrement dit, elle demande à l’ONU, force de maintien de la paix comme le stipule sa charte, de se transformer en force de guerre contre le peuple de Côte d’Ivoire. Afin soit disant de « protéger la population et les biens » et « faciliter un transfert immédiat » du pouvoir à Alassane Ouattara. Ce dernier n’ayant aucune population qui se soit soulevée depuis le déclenchement de la crise postélectorale, il s’agira en fait pour l’Onuci de protéger les rebelles pros-Ouattara et de mater la population ivoirienne majoritairement acquise au Président Laurent Gbagbo.
Si l’Onu accède à cette demande de la Cedeao d’installer Ouattara par la force, ce sera une grande première dans l’histoire de ladite institution, et un déni grave de la souveraineté d’un Etat indépendant. Car jamais, l’Onu n’aura pris part aux hostilités directement dans un pays pour mater un pouvoir légitime.
Selon la Cedeao, l’Onuci ainsi renforcée serait chargée d’« utiliser tous les moyens nécessaires pour protéger la population et les biens » et de « faciliter le transfert immédiat du pouvoir » au président élu Alassane Ouattara.
On croit rêver !
La Cedeao « demande également au Conseil de sécurité des Nations unies de prendre des sanctions internationales ciblées plus contraignantes à l'encontre de M. Gbagbo et de ses partisans », ajoutent les chefs d’État ouest-africains.
Pendant ce temps, la Cedeao, reconnaissant son incapacité, s’exclue d’office de cette aventure militaire qu’elle implore l’Onu de commettre contre le peuple souverain de Côte d’Ivoire.
C’est ce qu’a déclaré le président de la Commission de la Cedeao, le ghanéen James Victor Gbeho hier après-midi en affirmant que son institution « ne fait pas usage de la force », « l'usage de la force doit être une entreprise internationale ».
Nous y reviendrons
Catherine Balineau