Nigeria - Boko Haram: La FIDHOP demande la libération des lycéennes nigérianes et la démission du Président GoodLuck Jonathan

Par IVOIREBUSINESS - La FIDHOP demande la libération des lycéennes nigérianes et la démission du Président GoodLuck Jonathan.

Communiqué

LA FIDHOP DEMANDE LA LIBERATION DES LYCEENNES NIGERIANES ET LA DEMISSION DU PRESIDENT GOODLUCK JONATHAN

CONSIDERANT que la vie humaine est sacrée, et que toute personne doit jouir des Droits de l’Homme, conformément à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 ;
CONSIDERANT que les Droits de l’Homme sont universels ;
CONSIDERANT que les Droits de l’Homme sont garantis par la plupart des Constitutions des Etats du monde, dont celle de la République fédérale du Nigéria ;
CONSIDERANT que tout dirigeant a la responsabilité d’assurer la sécurité de tous ses citoyens ainsi que celle de leurs biens ;
NOTANT que le groupe terroriste dit « Boko Haram » sévit au Nigéria et dans les pays frontaliers depuis au moins 2002 et que les crimes, massacres, attentats, exactions ou prises d’otages qu’il a revendiqués avoisinent à ce jour les cinq mille morts ;
VU que l’enlèvement des 223 lycéennes (selon la police) par les hommes de cette secte, dans le lycée de Chibok, au nord-est du Nigéria, s’est déroulé depuis le 14 avril 2014, sans que ni la police, ni la gendarmerie, ni l’armée ne soient intervenues immédiatement et efficacement, alors qu’elles ont été alertées longtemps avant ce drame ;
VU que cet ultime acte odieux des terroristes de Boko Haram a suscité une mobilisation mondiale dans une campagne dénommée : « Bring Back our Girls » ;
PRENANT ACTE de ce que l’appel au secours lancé par le Président nigérian à l’endroit des grandes puissances constitue un aveu de son incapacité à protéger sa propre population, alors que le Nigéria n’hésite pas à cautionner des projets de guerre dans la sous-région sous le couvert de l’Ecomog, comme ce fut le cas en 2010-2011 en Côte d’Ivoire ;
CONCLUANT que l’enlèvement des jeunes lycéennes est à la fois une insulte et une menace pour l’humanité tout entière par les terroristes, certes, mais surtout un échec personnel pour le Président GOODLUCK Jonathan ;
La Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique (FIDHOP) demande :
1- La libération immédiate et sans condition de toutes les jeunes filles enlevées dans leur école depuis le 14 avril 2014 ;
2- Le démantèlement total de la secte terroriste Boko Haram et la traduction devant les tribunaux compétents de tous ces auteurs de crimes contre l’humanité.
3- La FIDHOP demande enfin au Peuple nigérian d’exiger la démission du Président GOODLUCK Jonathan pour incompétence.

Fait à ROME, le 11 mai 2014

Dr BOGA SAKO GERVAIS
Président-Fondateur de la FIDHOP