Politique: Les larmes de Ouattara
Publié le samedi 19 mars 2011 | Le Temps - Le candidat malheureux de la présidentielle de novembre 2010, Alassane Dramane Ouattara est complètement
Publié le samedi 19 mars 2011 | Le Temps - Le candidat malheureux de la présidentielle de novembre 2010, Alassane Dramane Ouattara est complètement
désarçonné, en ce moment. Celui que le président Laurent Gbagbo a battu au scrutin présidentiel n’en croit pas à ses yeux et à ses oreilles lorsque ses sbires lui rendent compte que ses nombreux mercenaires et stipendiés qu’il a déployés à Abobo, son prétendu fief, n’ont pu résister à la force de frappe des Forces de défense et de sécurité (Fds) de Côte d’Ivoire. Qui sont plus que jamais, résolues à défendre, à leurs corps défendant, le souverain et indépendant peuple de Côte d’Ivoire et ses Institutions. Dramane sanglote une fois qu’il apprend que des éléments du Général de corps d’Armée, Philippe Mangou ont maté ses rebelles venus du Sénégal, du Mali et du Burkina Faso. Il est quasiment inconsolable lorsqu’il a ouï dire que les Fds ont, en deux semaines seulement, mis 150 rebelles hors d’état de nuire à Abobo. Le candidat malheureux était encore plus misérable quand la presse à sa solde lui a rapporté qu’il a encore perdu une trentaine de ses combattants et agresseurs le jeudi 17 mars dernier, dans son pseudo bastion. Ce même jour, 12 autres éléments de son tristement célèbre armée irrégulière, qui ont tenté de franchir le portique du ministère de la Défense au Plateau, l’ont appris à leurs dépens. Nonobstant leurs amulettes, leurs gris-gris et autres talismans importés, ces Burkinabè, Guinéens et Maliens sont passés de vie à trépas lorsque les braves Fds ont montré un pan de leur virtuosité, de leur pétulance. Qu’Alassane Dramane Ouattara sache que ses larmes de crocodile n’émeuvent, outre mesure, les vaillantes Fds qui ne se lasseront pas de « désinfecter » et partant, d’assainir tous les quartiers du District d’Abidjan et toutes les villes de l’intérieur du pays. Et elles en ont les moyens.
Véronique Adjoumany