Pendant que Ouattara est malade en France : Les révélations d’une proche de Soro

Publié le Mardi 18 Février 2014.

Par NOTRE VOIE - Les révélations d’une proche de Soro pendant que Ouattara est malade en France.

Entre le silence assourdissant du pouvoir et les affirmations peu rassurantes des hommes politiques, la santé d’Alassane Ouattara continue d’être au centre des conversations dans tous les
milieux. Le week-end dernier, c’est depuis Tafiré, une ville du nord, que Jeannot Ahoussou- Kouadio s’est fendu d’une déclaration dont l’objectif évident était d’apaiser les partisans de M. Ouattara.
« Vendredi soir, j’ai eu un entretien téléphonique de 20 minutes avec le président de la république, Alassane Ouattara. Il était exactement 20h15 min à Abidjan quand j’ai échangé avec lui pour lui rendre compte du dialogue politique en cours.
Le président m’a écouté et m’a donné de nouvelles orientations. Cela veut dire qu’il continue de gérer le pays, d’être en contact régulier avec le chef du gouvernement et les ministres. Il n’attend que le O.K de ses médecins pour rentrer et il rentrera bientôt. Vous comprenez qu’il est loin des scénarios que décrivent les rumeurs », affirme l’ex-Premier ministre cité par le quotidien Le Nouveau Réveil dans son édition d’hier.
Ces assurances des uns n’empêchent cependant pas les autres de rester sceptiques.
C’est le cas de la députée Rdr d’Issia, Mme Tazéré Célestine, présentée comme une proche de Guillaume Soro, qui envisage sérieusement le pire. Elle a publié sur sa page facebook,
dimanche dernier, un post très tendancieux.
« La reconnaissance est la meilleur vertu qui n’échoit qu’aux grands hommes. Tiennigbanani a avec l’aide de ses amis sacrifié sa jeunesse, sa vie pour son père
bien-aimé pour son peuple. Il a pris son courage légendaire pour affronter le diable afin que tous nous ayons la liberté d aller et revenir et plutôt que de le bénir chaque jour vous vous battez sur le
corps du père ; qui donc va prendre l’héritage? Personne.
Seul Dieu choisira qui il veut. A bon entendeur salut !» , affirme-t-elle.
L’allusion à Guillaume Soro surnommé Tiennigbanani, «l’enfant terrible », une légende d’une collection de livres
d’école primaire, est à peine voilée. La députée insinue qu’il y a une lutte de succession qui est engagée et elle pense que par devoir de reconnaissance, Guillaume Soro devrait faire l’unanimité dans le camp du pouvoir. Mais pourquoi y aurait-il lutte de succession alors que les assurances au sujet de la santé d’Alassane Dramane Ouattara fusent de partout ?
C’est là tout le mystère que l’on devrait percer.

Augustin Kouyo