Poésie: L’ÉCHEC LES LOUVES DECHAINÉES

Vilipendé de tous les côtés
Il prit sa responsabilité entre ses mains
Sans cors, sans cris, il prit sa décision finale
Sans chanter sur tous les toits comme le voudraient
Les gueules poisseuses, les porte-malheurs et les serpents
Il prit sa décision finale pour taire les petites gens qui enveniment
L’environnement, détruisent des rapports et de solides amitiés enviées jadis
Il refusa de succomber à la tentation manigancée de partout et par les carnivores
Après un retrait qui fit de lui un roc prêt à résister aux assauts des louves déchainées
Il prit sa responsabilité entre ses mains
Pour aller sous les tropiques coïncider avec l’âme
Qui depuis, l’attendait sans bruire, sans trébucher, sans rugir
Et, comme le toucan emporté par les vents des temps pluvieux d’Afrique
Comme le poussin perdu qui retrouve la mère-poule qui l’attendait à bras ouverts
Comme la chèvre qui, après une longue journée de recherche dans les fougères touffues
Crie de tout son corps pour annoncer le retour de l’agneau perdu au berger qui désespérait
Ni les plaintes, ni les ragots, ni les menaces sans fondement, ni les coups de fil des louves
Restées sur les bords de la Tamise remplissant la ville de Londres de sa légendaire froideur
N’ont pas pu entamer la détermination du conquérant conquis au rythme des battements
Du cœur qui l’attendait sur les côtes africaines enveloppées dans un drap d’air doux pour
Les vrais et patients amoureux qui savent ce qu’ils veulent
Les amoureux qui ont encore du cœur
Du vrai cœur, que d’amour !

Une contribution de SYLVAIN DE BOGOU