Levée des scellés à l’encontre de Blé Goudé - Importante déclaration du Rpci-Ac: Le RPCI-AC exige l’annulation du mandat d’arrêt contre Blé Goudé et sa libération immédiate
Par IVOIREBUSINESS – Le Rpci-Ac exige l’annulation du mandat d’arrêt contre Blé Goudé, et sa libération immédiate.
Le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (Rpci-Ac) a appris mardi, la levée par la Cour pénale internationale des scellés à l’encontre du ministre Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain COJEP, actuellement torturé dans les geôles du régime Ouattara, au vu et au su de la Communauté internationale.
Pour le Rpci-Ac, la levée des scellés devrait en principe concerner enfin le camp Ouattara dont les Frci pillent, volent, et violent en toute impunité.
En effet, par décision du 30 septembre 2013, publiée par Communiqué de presse ICC/CPI daté du 01.10.2013 portant sur la Situation en Côte d’Ivoire dans l’affaire « Le Procureur c. Charles Blé Goudé », la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a levé les scellés sur le mandat d’arrêt à l’encontre de Charles Blé Goudé, initialement délivré le 21 décembre 2011.
Le RPCI-AC constate que pour la Cour pénale Internationale, Charles Blé Goudé, aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité (meurtres, viols et autres violences sexuelles, actes de persécution et autres actes inhumains) qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences post-électorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011.
Le Rpci-Ac constate que la levée des scellés ne concerne à ce jour que le camp du Président Laurent Gbagbo, car avant celui de Blé Goudé, il y a eu la levée des scellés à l’encontre l’ex-Première Dame Simone Ehivet Gbagbo.
A ce jour en effet, les levées de scellés par la CPI n’ont pas concerné les partisans du camp Ouattara, dont les violations flagrantes des droits de l’homme ont lieu tous les jours, au vu et au su de la CPI, sans que cette dernière ne s’émeuve outre-mesure.
Le Rpci-Ac proteste vigoureusement et exprime sa vive indignation contre la levée des scellés par la CPI à l’encontre de Charles Blé Goudé car ce mandat rame à contre-courant des intérêts vitaux du peuple ivoirien, qui n’aspire ni plus ni moins aujourd’hui qu’à la libération de tous les prisonniers politiques des geôles de la dictature Ouattara, le retour des 100.000 exilés politiques, et la réinstauration de la démocratie et de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire.
Le Rpci-Ac est en outre contre le transfèrement des dignes fils de l’Afrique devant la CPI pour être jugés.
Le Rpci-Ac exige en conséquence, la libération immédiate et sans condition de Charles Blé Goudé de la DST, et celle des 800 prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
Le Rpci-Ac exige la libération immédiate et sans condition de Simone Ehivet Gbagbo.
Le Rpci-Ac proteste énergiquement contre la justice à sens unique prônée actuellement par la CPI, où les mandats d’arrêt lancés par elle ne concernent que le camp Gbagbo, alors que le camp Ouattara est royalement ignoré.
Le Rpci-Ac considère l’attitude de la CPI comme une prime à la dictature en Côte d’Ivoire, et lui demande avec insistance d’y mettre fin.
Le Rpci-Ac exige la libération immédiate et sans condition du Président Laurent Gbagbo le 09 octobre prochain, pour absence averée de preuves par l’accusation.
Fait à Paris le 01 octobre 2013
Pour le bureau politique du Rpci-Ac,
Christian Vabé
Président