EXCLUSIF - Côte d’Ivoire : Le révolutionnaire Bernard Doza rentre au bercail pour combattre l’impérialisme au côté du Président Laurent Gbagbo
Le samedi 29 janvier 2011 à 15h41 par IvoireBusiness – Le révolutionnaire Bernard Doza, président du CAPL, et connu pour ses thèses notoirement
Le samedi 29 janvier 2011 à 15h41 par IvoireBusiness – Le révolutionnaire Bernard Doza, président du CAPL, et connu pour ses thèses notoirement
anti-impérialistes et son opposition farouche au Président Laurent Gbagbo, qu’il a longtemps accusé d’avoir bradé la lutte, rentre finalement en Côte d’Ivoire pour se mettre au côté de ce dernier, pour ensemble combattre l’impérialisme sous toutes ses formes et l’impérialisme français en particulier.
Cette information exclusive provient d’une source digne de foi, au cœur de l’action de Bernard Doza, actuellement exilé à Cotonou au Bénin.
Il y a un an, le révolutionnaire qu’il est avait annoncé qu’il marcherait sur Abidjan à la tête d’une armée de 15.000 hommes, exaspéré par la trahison de son ami Gbagbo et la vente par ce dernier de la Côte d’Ivoire, morceau par morceau, au Burkina Faso de Blaise Compaoré. Il faisait référence aux accords ivoiro-burkinabé de septembre 2009, dont le clou fut le sommet entre Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré à Yamoussoukro, en présence de l’intégralité des membres du gouvernement des deux pays.
C’était la goutte d’eau qui fit déborder le vase car d’énormes concessions économiques furent faites au pays des hommes intègres. Bernard Doza assimila ce traité de paix et d’amitié à une déclaration de guerre et à une annexion pure et simple de la Côte d’Ivoire par le Burkina Faso.
Aujourd’hui, les rancœurs paraissent apaisées et rangées au placard et un accord minimal portant sur la nécessité urgente de combattre l’impérialisme français qui veut installer coûte que coûte Alassane Ouattara au pouvoir à Abidjan, a été trouvé entre lui et Laurent Gbagbo. De même qu’avec son ancien porte-parole et conseiller en communication Charles Vabé avec qui il avait rompu les relations pour divergences graves sur la stratégie de conquête du pouvoir.
Les préparatifs vont bon train et si tout se passe très bien, Doza se retrouvera dans un mois à la « Sorbonne » à Abidjan, pour arranguer les foules et préparer le peuple ivoirien à la bataille finale contre l’impérialisme, la seule qui vaille à ses yeux et pour laquelle il est prêt à taire ses divergences avec Laurent Gbagbo, auprès de qui il ne fait d’ailleurs pas allégeance, mais à côté de qui il se met pour combattre ensemble un ennemi commun. L’impérialisme.
Prochainement, nous vous proposerons l’interview exclusive de Bernard Doza, journaliste de formation, écrivain et homme politique.
Christian Vabé