Déclaration du Copaci relative à la manifestation du dimanche 19 décembre 2010 à la place de la République à Paris

Le 28 décembre 2010 par Partis politiques - Le dimanche 19 décembre 2010, un rassemblement a eu lieu à Paris, à la Place de République, pour le soutien et la défense des institutions de la République de Côte-d’Ivoire, ainsi que des

Personnes qui les incarnent.
La manifestation initiée et organisée par des Partis politiques et des associations de la société civile ivoirienne présents ou représentés en France a connu un succès, au regard du nombre important des manifestants, en dépit de l’hostilité du temps qui a fortement perturbé les transports.
Les Ivoiriens sont sortis nombreux pour crier haut et fort leur indignation face à l’acharnement de la communauté internationale, manipulée par la France, contre la Côte d’Ivoire, au mépris de sa souveraineté et de ses institutions. Aussi sont-ils sortis nombreux pour crier haut et fort leur ferme soutien au Président de la République, son Excellence Monsieur Laurent Gbagbo, et aux institutions de la Côte-d’Ivoire.
Le COPACI (Courant de Pensée et d’Action de Côte d’Ivoire), tient à féliciter les organisateurs de cette manifestation pour leur initiative hautement Républicaine et Patriotique.
Le COPACI tient à souligner que, bien qu’il n’ait pas été associé à l’organisation de cette manifestation, il ne sait pas dérobé à son devoir de soutien et de défense de la souveraineté de la Côte-d’Ivoire, de ses Institutions et des Personnes qui les incarnent. Le COPACI a une fois de plus montré son attachement à ce devoir sacro-saint en appelant, par la voix de son Président Blaise Pascal LOGBO, tous ses militants et sympathisants, où qu’ils se trouvent, en Côte d’Ivoire et dans la diaspora, à participer activement à toutes les manifestations de soutien et de défense de la souveraineté de la Côte-d’Ivoire, des ses institutions et des personnes qui les incarnent.
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Ayant bien perçu le mot d’ordre de leur Président, les militants et sympathisants du COPACI de France ont donc répondu présent à la manifestation du dimanche 19 décembre 2010 à la place de la République à Paris. Malheureusement, deux des hauts responsables du COPACI, notamment son Vice-Président et un membre du Bureau politique, ainsi qu’un de ses militants, ont été victimes de la barbarie des militants forcenés du RHDP. Ils ont été gravement violentés et blessés.
Le COPACI constate que sept jours après cette barbarie, dont les initiateurs et organisateurs de la manifestation ont une parfaite connaissance, ceux-ci n’ont entrepris aucune démarche pour en recenser toutes les victimes, leurs apporter le soutien moral nécessaire, et entreprendre des démarches pour le dépôt d’une plainte collective auprès des autorités policières et judiciaires françaises.
Si ce constat n’est pas démenti dans les faits, il n’honore pas les initiateurs et organisateurs de la manifestation, d’autant plus que ceux-ci seraient coupables d’un mépris de toutes les victimes et d’une indifférence face aux souffrances et au traumatisme qu’elles ont subis.
Le COPACI considère qu’il est dans l’intérêt des Responsables de la manifestation et de la mère patrie de ne pas laisser persister et prospérer une telle attitude qui risquerait de mettre en mal les futures mobilisations pour les manifestations du même genre.
Même si toute plainte contre ces barbares pourrait être classée sans suite par les autorités en charge du dossier, elle devra être tout de même portée par principe.
Pour le succès des manifestations à venir, le COPACI pense qu’Il importe de rassurer tous les patriotes par de telles démarches. Car la psychose de l’agression pourrait être un motif majeur de démobilisation des patriotes, objectif visé par les voyous politiques du RHDP.
Dans le but de dissuader de tels actes de barbaries lors des futures manifestations, le COPACI propose aux organisateurs des manifestations républicaines et patriotiques de la diaspora ivoirienne de France la formation
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d’un groupe conséquent de volontaires ayant pour mission de se positionner sur le lieu de rassemblement une heure avant pour sécuriser tous les arrivants et dissuader tout éventuel agresseur.
Pour le Bureau politique du COPACI
BOBIA Florentin
Secrétaire Général chargé de la Justice, des Droits et des Libertés