Koumassi / Tentative de braquage : 2 bandits abattus par les forces de l’ordre

Publié le mardi 19 juin 2012 | L'intelligent d'Abidjan -‘Tentative de braquage. 2 bandits abattus par les forces de l’ordre.

Soldats FRCI. Image d'illustration.

’Tous les jours pour les voleurs, un jour pour les policiers’’, pour reprendre la fameuse maxime. Cela s’est vérifié le samedi 16 juin 2012 aux alentours de 20 h dans la commune de Koumassi, précisément dans le

secteur de la Sicogi. Ce jour-là, un gang particulièrement dangereux, qui s’était spécialisé dans les attaques de sociétés et de domiciles privés, a été mis hors d’état de nuire par des éléments de la Brigade anti criminelle (BAC). Tout commence le matin, lorsqu’une source anonyme informe la police des préparatifs du gang qui s’apprêtait à attaquer des sociétés et plusieurs domiciles de commerçants. Les limiers de la BAC mettent une souricière en place. Le piège prêt, on n’attendait plus que les lascars. Ces derniers ne se doutant pas que leur plan a été éventé, arrivent au nombre de quatre vers 19 h 30 mn. Après avoir repéré les lieux, les quidams sont interceptés par les policiers au moment où ils s’apprêtaient à entrer en action. Voyant qu’ils étaient cernés, les braqueurs ouvrent le feu pour créer la panique et couvrir leur fuite. Mais la riposte ne s’est pas fait attendre. Le feu précis de la BAC fauche mortellement deux des trois bandits. Mais le troisième a réussi à se fondre dans la nature. Il serait activement recherché par les forces de l’ordre. Quant aux bandits abattus, aucun papier d’identité, selon nos sources, n’a été trouvé sur eux. Les enquêtes se poursuivent pour démanteler ce gang.

Olivier Guédé

Abengourou / Des arnaqueurs sévissent sur les téléphones cellulaires : Un gérant de cabine se fait escroquer 1 million de FCFA

Publié le mardi 19 juin 2012 | L'intelligent d'Abidjan
Le phénomène des arnaqueurs se développe et continue de faire de sérieuses victimes. De l’imagination, les brouteurs en ont. Sur la liste des nombreuses victimes, figure un gérant de cabine qui vient de mordre à l’appât de ces cyber-criminels. Le nommé Denis gère occasionnellement la cabine de son frère aîné. Le jour des faits, il s’est vu confier par son frère aîné la gestion momentanée de sa petite structure. Cela se passe dans le quartier Château à Abengourou. En plein boulot, le sieur Denis reçoit, selon des témoins, un visiteur qui lui présente d’un message qu’il a reçu de son téléphone portable. La nature du message indique au récepteur qu’il est vainqueur d’un jeu à l’occasion d’un tirage au sort. Le gérant de cabine qui s’enquiert du message manque de lucidité et ne cherche pas à vérifier la véracité de ce tirage au sort. Il tombe dans le jeu lorsque le fameux client parvient à le convaincre d’effectuer des transferts d’unités sur les numéros des personnes émettrices des messages. Avec naïveté, Denis se lance dans une opération de transferts de crédits. Au départ, il effectue une première série de transferts de 10.000FCFA. C’était la condition exigée par les arnaqueurs pour faire bénéficier aux gagnants leurs lots. Puis progressivement, les deux procéderont à une série de transactions sur divers numéros qui leur seront communiques sur place par leurs interlocuteurs jusqu’à épuiser entièrement les unités contenues dans le portable. Le coût global est estimé à plus de 970.000 FCFA. Après ce geste, le gérant de cabine et son acolyte s’aperçoivent qu’ils venaient de commettre une erreur monumentale. Les arnaqueurs avec lesquels ils étaient constamment en communication ont aussitôt coupé toutes les communications. La somme d’unité épuisée constituait l’économie du propriétaire de la cabine qui n’avait plus que ses yeux pour pleurer, surtout qu’il devait à plusieurs fournisseurs de service d’unités. Mis au trou au commissariat du premier arrondissement, le gérant de cabine a été libéré aux dernières nouvelles.

Ernest Famin, correspondant régional