CEDEAO: Une force ouest-africaine déployée dès que le Mali "en fera la demande"
DAKAR (AFP) le 04.05.2012 à 6:03 - Les chefs d'Etat ouest-africains ont annoncé l'envoi d'une force au Mali, en proie à des troubles depuis le coup d'Etat du 22 mars, dès que le pays "en fera la demande", dans un communiqué publié jeudi à
l'issue d'un sommet à Dakar consacré aux crises bissau-guinéenne et malienne
DAKAR (AFP) le 04.05.2012 à 6:03 - Les chefs d'Etat ouest-africains ont annoncé l'envoi d'une force au Mali, en proie à des troubles depuis le coup d'Etat du 22 mars, dès que le pays "en fera la demande", dans un communiqué publié jeudi à
l'issue d'un sommet à Dakar consacré aux crises bissau-guinéenne et malienne
"La conférence instruit la commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) de préparer la force en attente de la Cédéao en vue de son déploiement immédiat dès que le Mali en fera la demande", indique le communiqué.
La commission de la Cédéao doit d'abord "consulter les partenaires au développement en vue du financement du déploiement" de cette force, est-il cependant ajouté.
Lors d'un précédent sommet le 26 avril à Abidjan consacré aux deux mêmes crises, il avait été décidé de demander à la commission de la Cédéao de "commencer avec effet immédiat le déploiement de la force d'attente de la Cédéao" au Mali.
Les chefs d'Etat ont par ailleurs "condamné avec fermeté les affrontements entre les différentes forces armées et déploré leur impact négatif sur la sécurité des populations", ajoute le communiqué de Dakar.
Les forces armées sont appelées à "se consacrer aux missions régaliennes de défense du territoire", et "toute personne qui déstabilisera la transition s'exposera aux sanctions", selon le texte.
A Bamako, des militaires fidèles au président Amadou Toumani Touré (ATT) renversé le 22 mars par un coup d'Etat, ont vainement tenté lors de violents combats lundi et mardi de reprendre des positions tenues par les ex-putschistes, qui bien qu'ayant accepté de rendre le pouvoir aux civils, restent omniprésents.
Le coup d'Etat a profité à divers groupes armés (islamistes, rebelles Touareg, criminels) qui ont pris le contrôle du nord du pays.
AFP