Vœux de nouvel an du FPI à Sangaré/Le Président Gbagbo aux militants du FPI: "Alassane Ouattara n’a rien à offrir aux Ivoiriens"." Que 2017 soit l'année de la réconciliation vraie, de la libération des prisonniers, et du retour des exilés"

Par IvoireBusiness - Vœux de nouvel an du FPI à Sangaré. Le message du président Gbagbo aux militants du FPI "qu’Alassane Ouattara n’a rien à offrir aux Ivoiriens"."Que 2017 soit l’année de réconciliation vraie afin que tous les enfants du pays en prison et en exil puisent être libérés et retrouver la mère patrie".

Vœux de nouvel an 2017 du FPI au Président Aboudramane Sangaré le samedi 21 Janvier 2017 à Abidjan.

Vœux de nouvel an du FPI à Sangaré
Le message du président Gbagbo aux militants du FPI

« Chers camarades,
Chers frères et sœurs des partis et organisations alliés,
Chers amis,
Je vous salue et vous exprime ma joie de vous savoir réunis ce jour, en ce lieu, pour la présentation des vœux de nouvel an au Président du parti. A l’occasion de cette cérémonie, je voudrais vous dire mes encouragements et vous apporter tout mon soutien dans le combat que vous menez au quotidien pour la démocratie dans notre pays et la dignité du peuple Ivoirien.
Notre parti, le FPI, est né dans l’adversité ; il ne doit esquiver aucun combat. Notre pays traverse en ce moment des difficultés : les militaires revendiquent avec des armes et les travailleurs sont en grève depuis plus de deux semaines pour l’amélioration de leur condition d’existence.Tous ces faits montrent qu’Alassane Ouattara n’a rien à offrir aux Ivoiriens.
Nous devons donc, pour notre part, rester mobilisés et mener notre combat dans le sens de la consolidation de la démocratie.
Je forme pour les Ivoiriennes et Ivoiriens, les vœux que 2017 soit l’année de réconciliation vraie afin que tous les enfants du pays en prison et en exil puisent être libérés pour les uns et retrouver la mère patrie pour les autres.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire ».

Laurent Gbagbo
Président du FPI
Vœux de nouvel an du FPI à Abou Drahamane Sangaré

Pr. Hilaire Bohui (au nom des militants FPI)
« Que 2017 voit Gbagbo libéré pour mettre fin à l’agonie du pays ! »

Camarade Président par intérim Sangaré Abou Drahamane ;
Camarade Président par intérim du Comité de contrôle ;
Camarades membres des Instances dirigeantes du Front Populaire Ivoirien ;
Camarades Secrétaires généraux et membres des Fédérations ici présentes ;
Camarades Secrétaires nationaux et membres des Structures spécialisées et d’activités ;
Camarades Présidents et membres des Agoras et Parlements ;
Camarades Présidents et membres des Organisations de soutien au Président Laurent Gbagbo ;
Monsieur le Président du Congrès de la Jeunesse panafricaine (COJEP) et délégation ;
Honorables invités ;
Sympathisants et Amis du Front Populaire Ivoirien,

C’est conformément aux servitudes d’une convention sociale conjoncturelle, érigée de longue date en tradition, que le Front Populaire Ivoirien, Parti fondé par Laurent GBAGBO, nous rassemble ce jour, samedi 21 Janvier 2017. Si l’on ne peut douter qu’aucune pratique sociale n’a cours dans aucune communauté d’hommes et de femmes sans objet ni finalité, il est de bon droit de se poser la question du sens que revêt la présente cérémonie pour le Front Populaire Ivoirien. J’en distingue au moins deux(2) ; à l’échelle informelle de l’interaction individuelle spontanée d’abord ; à celle communautaire, plus formelle et institutionnelle ensuite.
A l’échelle interindividuelle, la convention des vœux de nouvel an est d’abord la manifestation exhibée de l’intérêt censé mutuel pour une cohabitation amicale, fraternelle ou de bon voisinage ; c’est-à-dire entre des personnes qui se souhaitent réciproquement et avec une présomption de sincérité, le meilleur possible ici-bas. Il s’agit donc d’un exercice de civilités en partage par les hommes et les femmes, partout à travers le monde. Organisée et formellement programmée dans un cadre institutionnel, cette tradition traduit ensuite l’expression de la volonté populaire de la qualité relationnelle d’un corps social à une personne établie dans des charges et fonctions, et reconnue es-qualité par le dit corps social. En l’occurrence ici, ce corps social c’est le Front Populaire Ivoirien.
Sous ce rapport, la cérémonie de ce jour a un sens pluriel que l’on peut situer à deux (2) niveaux au moins. Au premier niveau de sens, elle se veut d’abord une instance de réaffirmation sereine et solennelle de l’autorité de son fondateur, le Président Laurent Gbagbo, et, par contiguïté historique, de confiance, de loyauté, mais aussi en raison de contraintes conjoncturelles, celle de son alter ego, le camarade Président par intérim Sangaré Abou Drahamane.

Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs,

Réaffirmer ici et maintenant, que depuis le Congrès historique de Mama en 2015, le Président Sangaré est, sur le terrain, le seul chef en exercice du Front Populaire Ivoirien ne procède pas d’une rhétorique de bellicisme contre-productif ; ce n’est pas davantage un vil détail. Il s’agit d’un impératif qui emporte des enjeux.
En effet, cette réaffirmation vaut d’abord assurance d’une posture de combat à un moment de lutte pour le retour en grâce des valeurs attachées à la République, au respect des présupposés des choix de comportements et de décisions au rendez-vous de la Patrie, et que seuls peuvent promouvoir des acteurs politiques qui ont la carrure d’hommes d’Etat. Il s’agit ensuite d’administrer la preuve d’une fidélité à soi et à ses convictions, en toute conséquence et logique, dans la défense et la promotion d’une vision politique et d’un projet de société qu’incarne le Front Populaire Ivoirien, depuis toujours. C’est la condition suffisante de rapports de confiance motivée entre le FPI et le peuple de Côte d’Ivoire, et dont témoigne l’indigence à récurrence des taux de participation aux différents scrutins tenus au cours de l’année 2016, en application des mots d’ordre du Parti de Laurent Gbagbo.
Mais, pour un Parti ostracisé comme le Front Populaire Ivoirien, et dont la capacité de résilience est mise à rude épreuve, la présente cérémonie est également un moment de pause-bilan ; pour évaluer le chemin parcouru dans un environnement hostile fait de vaines tentatives de phagocytose ; pause-bilan aussi pour décrypter les variables géopolitiques qui structurent les rapports de force en interne comme à l’échelle internationale, et ainsi, créer les conditions idoines de l’accomplissement des promesses dont l’année 2017 est si heureusement porteuse ; pour les Ivoiriens ; pour la Côte d’Ivoire ; pour l’Afrique.
De ce point de vue, et à l’heure où les voies d’un pétainisme tropical d’abord exubérant, se sont montrées piteusement sans issue, condamnant ainsi, par la suite, le Pétain local assigné au tribunal de l’Histoire, à une errance politique programmée ; A l’heure où les libertés sont menottées par le régime Ouattara ;
A l’heure où tout l’appareil judiciaire ivoirien est conditionné, à dessein, dans son fonctionnement au préjudice de tous ceux et celles qui sont soupçonnés d’être des pro-Gbagbo ;
A l’heure de l’apogée du gangstérisme d’Etat dans notre pays ;
A l’heure du règne de la préférence étrangère aux dépens des efforts et des initiatives d’entrepreneuriat national ;
A l’heure où l’incurie managériale s’impose comme une constante de la gouvernance Ouattara ;
A l’heure où l’argument de la force prime sur la force de l’argument et du droit ;
A l’heure où la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens subissent une politique d’inversion des valeurs par laquelle, seuls prospèrent génuflexion avilissante et affaissement au cachot du déshonneur, quel bilan peut légitimement revendiquer le Front Populaire Ivoirien ?

Mesdames et Messieurs,

La seule variable déterminante dans l’évaluation du poids réel d’une formation politique membre d’un agrégat de partis d’opposition, c’est la variable sociologique sous le prisme du rapport de forces en présence ; entendez par là, le niveau d’adhésion des populations aux choix dudit parti, notamment à des moments du libre exercice de leur droit de vote. Sous ce rapport, l’année 2016 aura été une année de la confirmation de la complicité productive entre les populations et le Front Populaire Ivoirien sous la direction avisée du camarade Président Sangaré Abou Drahamane. S’il fallait n’en donner qu’une seule preuve, l’indigence récurrente des taux de participation aux différents scrutins organisés en 2016 serait assurément cette preuve-là.
A ce propos, qui ne se souvient que des observateurs qui ne peuvent être soupçonnés d’empathie pour le Président Laurent Gbagbo ni de sympathie pour toi, Camarade Sangaré, ont parlé de « désert électoral », traduisant ainsi la désaffection des populations ivoiriennes pour lesdits scrutins, suite aux mots d’ordre du Front Populaire Ivoirien seul, ou avec ses partenaires du Front du Refus et de la Coalition du Non ?
C’est le lieu de rendre un hommage mérité au Peuple du FPI, aux instances dirigeantes et structures du parti, heureux et fiers comptables du succès des différents mots d’ordre sur le terrain : Secrétariat exécutif ; Secrétariat général ; Comité central ; Fédérations ; Sections ; Structures spécialisées et d’activités.
Honneur et félicitations également aux Alliés traditionnels du Front Populaire Ivoirien, les Forces sociales engagées par conviction et par vocation, et avec détermination dans le combat pour les libertés démocratiques et la vérité : les journalistes de la Presse bleue ; les Parlements et Agoras ; les Cyber activistes et Blogueurs, les Organisations syndicales de gauche, tous ces illustres objecteurs de conscience pour l’avènement d’une autre Côte d’Ivoire ; pour que naisse une autre Afrique.

Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs
La récidive, par les populations ivoiriennes, du « désert électoral » donne au moins une leçon, que même les propagandistes du régime Ouattara d’ici et d’ailleurs, et les négationnistes de tous poils du capital affectif entre le peuple de Côte d’Ivoire et le Président Laurent Gbagbo, contraints de faire contre mauvaise fortune bon cœur, sont obligés de tirer. Cette leçon, c’est celle de la confirmation de l’existence des relations quasi fusionnelles entre le FPI et le peuple de Côte d’Ivoire ; relations de cœur ; relations de raison. Plus simplement, cela signifie que le Front Populaire Ivoirien est en phase avec le peuple de Côte d’Ivoire ; que dans la hiérarchie des attentes légitimes de tout corps social indifférencié, ces deux entités, le FPI et le peuple ivoirien, ont les mêmes préoccupations en termes de besoin de cohésion sociale, de réconciliation nationale, de démocratie, de respect des droits de l’homme, de justice sociale, de politique d’emplois pour tous sans le ténia du rattrapage ethnique ; donc en termes de pratique d’une éthique politique, de gouvernance républicaine. Telles sont quelques unes des conditions propitiatoires si l’on tient à léguer aux générations actuelles et futures, le culte du mérite, de la considération et de la notoriété par l’honneur et la dignité, et non le culte des voies de raccourcis.

Camarade Président
Honorables invités ; Mesdames et Messieurs,

Comment passer sous silence la participation active et de premier plan du Front Populaire Ivoirien à la Pétition internationale pour la libération du Président Laurent Gbagbo ? Sous la variable de la fiabilité dans la conduite et le suivi de son processus, mais plus encore, sous le rapport des résultats en termes de signatures mobilisées après sept (7) mois de suivi depuis la cérémonie de lancement le 22 juin 2016, l’historicité de cette opération en Afrique et dans le monde est hors de caution.
Là encore, il m’est agréable de rendre un hommage appuyé aux Ivoiriens de l’intérieur ainsi qu’à ceux contraints à l’exil, aux Africains, aux Diasporas africaines, aux anciens chefs d’Etat africains, aux intellectuels intègres, aux journalistes honnêtes, aux hommes de Lettres et des Arts, aux leaders d’opinions, aux hommes et femmes épris de justice, qui, de par le monde, portent le combat pour la libération du Président Laurent Gbagbo. Mais, qui mieux que toi, camarade Président, es qualité Président du Comité de pilotage de cette Pétition, saura en rendre raison et adresser aux illustres initiateurs et porteurs de la Pétition internationale, en l’occurrence le doyen Bernard Dadié et le Premier ministre Joseph Koffigoh, les hommages et l’expression de la gratitude militante du Front Populaire Ivoirien ? Honneur à toi, Camarade Président, pour le modèle de responsabilité devant l’Histoire, de fidélité, de loyauté, de détermination dans la conviction et l’humilité que tu offres au monde dans une Côte d’Ivoire en perte de repères aggravée par un déficit d’esprit civique. Sous ta direction avisée, les militants du Front Populaire, et au-delà, les Ivoiriens, ne peuvent qu’espérer en des lendemains meilleurs pour eux-mêmes et pour la Côte d’Ivoire tout entière. Ensemble, nous devons capitaliser les acquis de la lutte de 2016 et agir pour la délivrance de notre pays.
Puisse 2017 faire entrer la Côte d’Ivoire au « Grand Jour » selon l’expression heureuse du poète africain d’origine camerounaise Paul Dakéyo.
Puisse le Président Laurent Gbagbo qui a fait « le choix du courage, de la persévérance et de l’espérance » (adresse à la Nation à l’occasion du 50ème anniversaire de la Côte d’Ivoire) pour la Côte d’Ivoire, être rendu à la liberté en 2017 ; pour le bonheur du Peuple du FPI ; pour répondre à l’impératif de rassemblement des Ivoiriens ; pour mettre fin à l’offre publique d’achat sur la Côte d’Ivoire par Alassane Ouattara ; pour mettre fin à l’agonie de la Côte d’Ivoire sous Ouattara.
Vive une Côte d’Ivoire libérée, réconciliée, digne, prospère et souveraine ! Bonne et heureuse année militante camarade Président ! Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le 21 janvier 2017
Pour le Front Populaire Ivoirien
Prof Hilaire BOHUI
Porte-parole

Pr. Georges-Armand Ouégnin (Porte-parole des Invités) :

« 2017 sera l’année de la réconciliation vraie ! »

Frères et sœurs militants et militantes du Front Populaire Ivoirien,
Mesdames et Messieurs,
C’est avec un réel plaisir que je me fais le Porte-parole des éminentes personnalités de la société civile et des partis politiques que vous avez bien voulu associer à cette belle fête de famille. A ce titre, qu’il me soit permis, en notre nom à tous, de présenter à vous Monsieur le Président Abou Drahamane Sangaré, membre fondateur et Président par Intérim du Front Populaire Ivoirien (FPI), à la Direction et à tous les militants ainsi qu’à vos différentes familles respectives, nos meilleurs vœux de bonne et heureuse Année 2017.
Je le fais avec beaucoup d’émotion, croyez moi, dans ce lieu hautement symbolique, résidence privée du Président Laurent Gbagbo, ce digne fils de l’Afrique Père de la Démocratie en Côte d’Ivoire, président fondateur de votre grand parti avec lequel nous partageons les mêmes valeurs de Justice, de Liberté, de Dialogue, de Démocratie et de Paix. Le Président Laurent Gbagbo qui, malgré les six (6) années de déportation arbitraire et injuste à la prison de la Haye, ce véritable goulag des puissances occidentales, reste et demeure toujours présent dans le cœur des millions d’Ivoiriens et de nombreuses personnes de bonne volonté de par le monde. J’en veux pour preuve les résultats de la pétition internationale pour sa libération initiée par le doyen Bernard Dadié et le Premier ministre togolais, M. Joseph Kokou Koffigoh et qui a réuni plus de 26 millions de signataires à travers le monde entier ! Tel Nelson Mandela et bien d’autres dignes et illustres fils de l’Afrique, Le Président Laurent Gbagbo est rentré dans l’Histoire, la vraie Histoire, celle que l’on ne pourra jamais falsifier et qui triomphera toujours.
Aussi, à ce stade de mon propos, permettez-moi Monsieur le Président, chers frères et sœurs de formuler à l’endroit du Président Laurent Gbagbo, de son épouse, notre sœur Simone Ehivet Gbagbo, du ministre Charles Blé Goudé, de tous les détenus civils et militaires et des exilés politiques, nos vœux de santé et de longévité tout en leur demandant de toujours garder en mémoire cette vérité empreinte de sagesse africaine qui nous enseigne que « quelque soit la longueur de la nuit le jour finit toujours par apparaître».

Monsieur le Président,
Chers frères et sœurs,
Pour terminer, laissez-moi vous faire partager mon rêve, ma profonde conviction, voire ma foi en la libération, au cours de cette année 2017, du Président Laurent Gbagbo et de tous les détenus politiques, ainsi que du retour, dans leur pays, de nos frères et sœurs exilés. Préparons nous donc tous à les accueillir dans l’allégresse, la solidarité, l’union et la fraternité.

Monsieur le Président, chers frères et sœurs,
2017 sera aussi, j’en suis profondément convaincu, l’année de la réconciliation nationale. Réconciliation vraie de tous les fils et filles de ce magnifique pays ;
2017 sera enfin et surtout l’Année de la Paix. La Paix préalable au développement harmonieux et en l’avenir lumineux de notre beau pays. Non pas la paix par les armes mais la Paix véritable, la Paix des cœurs et des esprits, la Paix qui vient de Dieu. Dieu le Maître du Temps et de l’Histoire. Dieu l’Unique qui est amour, Justice et Vérité.
Bonne et heureuse année à toutes et à tous ! Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie.
Fait à Abidjan, le 21 janvier 2017
Professeur Ouégnin Georges-Armand
Ex-membre du Gouvernement du
Président Laurent Gbagbo