Vœux de Nouvel An 2018 au Président Gbagbo/Les militants du FPI formels: « 2018 année du terrain».« Sans reforme de la CEI, pas d’élections »
Par IvoireBusiness - Vœux de Nouvel An 2018 au Président Gbagbo/Les militants du FPI formels « 2018 doit être l’année du terrain».« Sans reforme de la CEI, pas d’élections ».
CEREMONIE DE PRESENTATION DES VŒUX DE NOUVEL AN DU FPI AU PRESIDENT DU PARTI
Samedi 27 Janvier 2018
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Abidjan Cocody , Riviera Golf
DISCOURS DU PORTE-PAROLE DES MILITANTS
1- Allocution du porte-parole des militants du FPI, AMON
Célestin, Secrétaire Général de la Fédération d’Alépé.
Camarade ABOU DRAHAMANE SANGARE, 1er Vice-président chargé de la Promotion du Projet
Politique du Front Populaire Ivoirien assurant l'intérim du Président du Parti, le Président
Laurent GBAGBO ;
Camarade Hubert OULAYE, Président du Comité de Contrôle ;
Camarades membres du Secrétariat Général ;
Camarades membres du Comité Central ;
Camarades membres du Comité de Contrôle ;
Camarades Secrétaires Généraux et membres des Fédérations ici présentes ;
Camarades Secrétaires Nationaux et membres des Structures spécialisées et d’activités ;
Camarades Présidents et membres des Agoras et Parlements ;
Camarades Secrétaires Généraux et membres de Sections et de Comités de base ;
Monsieur le Président de EDS ;
Camarades Présidents, représentants et membres des partis politiques amis, syndicats et
mouvements de soutien au président Laurent Gbagbo ;
Mesdames et Messieurs des médias;
Camarades militantes, camarades militants et sympathisants du FPI ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs.
L’expérience de la vie collective des hommes enseigne une leçon sur laquelle toutes nos
différences se taisent et se réconcilient : l’être humain, seul ou en société, court toujours
après son bien-être.
De la poursuite de cet intérêt, naît et se développe une compétition, un rapport de forces au
moyen duquel l’obsession du profit d’un groupe aux dépens d’autres construit les conditions
de la souffrance de la majorité.
C’est un tel constat qui fait dire au philosophe anglais Thomas Hobbes que « L’homme est un
loup pour l’homme ».
Notre intervention va s’articuler autour de trois moments comme suit :
D’abord, les raisons de la réaffirmation sereine et solennelle de l’autorité du
fondateur du Front Populaire Ivoirien, le Président Laurent GBAGBO ;
Ensuite, les enjeux de la manifestation exhibée de l’intérêt des militants au seul Chef
en exercice du Front Populaire Ivoirien, le Président SANGARE ;
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Enfin, les souhaits et attentes des militants.
Premièrement : Les raisons de la réaffirmation sereine et solennelle de l’autorité du
fondateur du Front Populaire Ivoirien, le Président Laurent GBAGBO.
Camarade Président,
Augustes personnalités,
L’oligarchie financière, ce système de prédateurs, reste, à ce propos, le dépositaire de
l’approche carnassière des relations interhumaines et internationales. Sa devise peut être
résumée comme il suit : « Tout ce qui n’arrange pas, n’engage pas ». Cette devise elle-même
qui est « Gouverner le monde et contrôler les richesses de la planète » (article 1 de la Charte
de l’impérialisme), a pour règle de conduite l’idée selon laquelle seule la fin justifie les
moyens, ou encore, la raison du plus fort est toujours la meilleure.
C’est au nom de cette devise qui assure la prospérité du Système que le monde est sans
repères moraux, ni éthique, que l’impensable et l’impossible deviennent réalité, et que la
réalité elle-même se transforme jusqu’au seuil de l’absurde et de la déréliction, condamnée
qu’elle est à promouvoir des antivaleurs et des contre valeurs pour garantir au Système sa
suprématie sur le monde.
Camarade Président,
Mesdames et Messieurs,
C’est d’un tel constat que procédaient hier l’esclavage, puis le colonialisme et la colonisation ;
et c’est de lui que procèdent encore aujourd’hui l’esclavage réadapté et l’asservissement qui
scellent le sort des peuples africains dans le désespoir, la paupérisation, l’humiliation et le
chaos organisé à dessein.
Mais un homme qui, de son vivant, est devenu à la fois un symbole et un esprit, a eu
l’outrecuidance de refuser la soumission au Système, et rejeter la soupe indigeste de l’intérêt
personnel aux dépens de son peuple, de son pays, de l’Afrique.
Camarade Président,
Mesdames et Messieurs,
Nous voudrions vous prier, avec respects, de bien vouloir vous tenir debout pour ovationner
cet homme, en l’occurrence le Président Laurent GBAGBO………………. Merci
Aujourd’hui, le monde entier s’ouvre à la vérité à son sujet, sur le sort punitif qui lui est fait, à
grand tort !
Mais, comme tu aimes à le dire, camarade Président, à travers cette heureuse métaphore :
« Laurent GBGAGBO est comme le saumon ; il sait remonter les courants contraires ». Et le
déroulement de son procès à La Haye, depuis bientôt deux ans, ne finit pas de montrer à quel
point les courants impétueux ont développé un formidable instinct de survie chez le saumon ;
autrement dit, à quel point toutes les adversités coalisées durant son parcours d’homme et de
militant ont forgé le caractère, la résilience et le mental de gagneur du Président Laurent
GBAGBO.
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Les révélations édifiantes de Médiapart, le constat du mensuel « Le Monde diplomatique », la
confidence contrainte d’un illuminati repenti qui dévoile le complot international ourdi de
longue date contre la politique de la Refondation et le président Laurent GBAGBO, livrent au
moins un enseignement :
Le président Laurent GBAGBO est un homme de conviction ; un homme de courage et
d’honneur ; un homme de paix ; un homme généreux ; un humaniste reconnu; un démocrate
convaincu ; un souverainiste africain ; un dirigeant intègre ; un vrai homme d’Etat.
Deuxièmement : Les enjeux de la manifestation exhibée de l’intérêt des militants au seul
Chef en exercice du Front Populaire Ivoirien, le Président SANGARE.
Camarade Président,
S’il est vrai que, nous les militants, le jeudi 05 mars 2015, à Abidjan-Cocody Les II Plateaux, de
15h à 18h, en session extraordinaire du Comité Central, à la demande des deux tiers (2/3) de
ses membres, sous la présidence effective du camarade ORO HUBERT GAUZE, doyen d’âge
assisté du camarade KOUA JUSTIN, t’avons désigné pour assurer l'intérim du président du
Front Populaire Ivoirien et seul habilité à représenter et à agir au nom du FPI, partout où
besoin sera, jusqu’au prochain Congrès ; lequel Congrès a vu l’élection du Président Laurent
Gbagbo à la tête du parti,
L’homme lui-même, le Président Laurent Gbagbo, a rendu hommage à ta loyauté à sa vision
du monde et du social, et célébré ta fidélité à vos idéaux communs dont tu poursuis le
combat, afin de faire advenir le but recherché, même au prix de sa liberté à lui, pour notre
liberté à nous tous.
Tel est le sens de sa détermination à faire éclater la vérité qui libère, lorsque dans le prétoire,
il déclarait, le 5 Décembre 2011, à l’audience de la confirmation des charges portées contre
lui : « On ira jusqu’au bout ».
Il est de notoriété publique, parce que la presse en a largement fait écho, qu’à certains de ses
hôtes, le Président Laurent GBAGBO a confié cet autre bout de phrase qui s’énonce comme
un cri de ralliement, et traduit à la fois toute sa confiance sur la base d’une relation quasi
fusionnelle avec toi, et tout le poids de la responsabilité qui est la tienne à un moment fragile
et d’incertitudes de l’histoire de notre pays, la Côte d’Ivoire : « Si Sangaré tient, je tiens ».
Camarade Président,
Voilà bientôt trois ans (3), officiellement depuis le Congrès de Mama, que tu tiens l’édifice FPI
hors du circuit officieux de l’OPA sur le Parti, donnant ainsi force de sens à la dénomination et
au statut de « Gardien du Temple » que tu représentes dans la conscience collective
reconnaissante des militants et sympathisants du FPI.
Quel bel hommage du terrain, camarade Président !
Trois (3) ans aussi que tu mets un point d’honneur à tenir le terrain dans un environnement
hostile où, depuis 2011, en application de la politique de rattrapage ethnique, la compétence,
la performance, le savoir-faire et le savoir-être, l’excellence, même l’intelligence, en somme,
tout ce qui élève un citoyen comme modèle dans une nation et le rend digne de la
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considération de ses concitoyens dans tous les secteurs de la vie, semble avoir subitement élu
domicile chez un peuple, dans un groupe ethnique, dans une aire géographique, voire dans
une religion.
Trois (3) ans que tu prends des initiatives politiques en interne comme hors du Parti ; pour
fédérer ou accompagner toutes les bonnes volontés et actions pour la cause du Président
Laurent GBAGBO ; pour les Ivoiriens ; pour la Côte d’Ivoire ; pour l’Afrique.
Trois (ans) que tu tiens, avec et derrière toi, le Front Populaire Ivoirien, cet instrument de
lutte créé et présidé par Laurent GBAGBO.
Merci camarade Président, d’être respectueux de toi-même, par tes engagements ; par
l’exercice du sens du devoir ; par la pleine conscience de ta mission.
Troisièmement : Les souhaits et attentes des militants.
Comme disent les Ivoiriens « Tout près n’est pas loin », et 2018 doit être, pour les militants,
les démocrates de tous bords et les Ivoiriens, ce « tout près » qui est déjà là.
2018 doit être l’année de la capitalisation sur le terrain, des acquis et la réalisation des
promesses des luttes de 2017.
Pour le FPI, il ne s’agit guère d’une vile espérance pour rendre supportable aux militants et à
l’ensemble des Ivoiriens le poids des frustrations, des humiliations, de l’indigence et du
martyre quotidien.
Pour le FPI, 2018 doit être effectivement l’année de la délivrance du peuple de Côte d’Ivoire,
pour l’amorce d’une véritable réconciliation nationale pour laquelle il n’y a qu’une condition :
la libération du Président Laurent GBAGBO et du ministre Charles Blé Goudé et leur retour
sur la terre de leurs ancêtres.
Ce qui doit avoir pour effet subséquent la libération de Simone Ehivet GBAGBO et de tous les
prisonniers politiques civils et militaires, et le retour paisible des exilés.
Cependant, il reste, encore, à parcourir un chemin pavé de ronces et d’épines, pour atteindre
l’heureuse destination promise, à condition de lever, avec sens du devoir, les obstacles qui se
dressent sur notre chemin en veillant à éviter les pièges tendus.
Au nombre de ces pièges, figure le prochain scrutin municipal, régional et sénatorial prévu en
Avril 2018, sous la responsabilité malheureuse de la CEI du sieur Youssouf BAKAYOKO, le
même !
Faut-il rappeler, à ce propos, que la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples
d’Arusha (Tanzanie), suite à une saisine de l’ONG « Action pour la Protection des Droits de
l’Homme (APDH) », a rendu par décision injonctive N°001/2014 du 18 novembre 2016, à
travers l’arrêt demandant une réforme de la CEI actuelle.
Aux termes donc de cet arrêt, la CEI est disqualifiée pour organiser toute élection, en ce sens
que le régime ouattara a « violé le droit des citoyens de participer librement à la direction
des affaires publiques de leur pays, garantis par l’article 13 de la Charte Africaine des Droits
de l’Homme et des Peuples ».
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Camarade Président
Si, pour les populations ivoiriennes, la question de la participation ou non du FPI au scrutin
d’Avril 2018 n’est ni anodine, ni sans intérêt ; pour le FPI, les enjeux en présence doivent
plutôt orienter la réflexion vers le comment, ou si l’on préfère, à quelles conditions le FPI
peut-il prendre part au prochain scrutin ?
A l’évidence, pour le FPI qui reste fidèle à lui-même et à ses engagements, la réponse à cette
interrogation passe, à minima, par l’application pure et simple de l’arrêt de la Cour Africaine
des Droits de l’Homme et des Peuples, donc, sans doute, par des luttes âpres.
A ce propos, le FPI, ton armure de combattant, est prêt; les militants déterminés ont foi en
toi ; les Ivoiriens espèrent au FPI ; l’histoire t’attend au rendez-vous d’honneur et de gloire.
Telle est ta destinée, camarade Président ; tel est ton destin de « Gardien du temple » FPI,
Parti condamné à la lutte pour le bonheur des populations ivoiriennes dans une Côte d’Ivoire
que nous voulons démocratique, vaillante, prospère, solidaire, digne et souveraine.
Puisse 2018 nous y conduire tous, ensemble, sous ta direction ; avec la grâce d’une bonne
santé, la sagesse dans les choix et les prises de décisions, afin que la fierté légitime soit la
récompense méritée pour la mission accomplie quand sonnera l’heure du bilan.
Vive le FPI.
Vive une Côte d’Ivoire réconciliée, fraternelle, solidaire, prospère et souveraine.
Bonne et gratifiante année 2018, camarade Président.
Merci pour votre aimable attention.
Pour le FPI,
Le Porte-parole des militants.
AMON Célestin,
Fédéral d’Alépé