URGENT-PREMIER MINISTRE: AHOUSOU JEANNOT AURAIT ÉTÉ LIMOGE HIER PAR OUATTARA, SELON LE NOUVEAU RÉVEIL
Le 21 novembre 2012 par IVOIREBUSINESS - Selon une source très crédible, reprise par Nos confrères « Le Nouveau Réveil » et « Le Nouveau Courrier » ce matin, le chef de l’Etat Alassane Dramane
Le 21 novembre 2012 par IVOIREBUSINESS - Selon une source très crédible, reprise par Nos confrères « Le Nouveau Réveil » et « Le Nouveau Courrier » ce matin, le chef de l’Etat Alassane Dramane
Ouattara se serait séparé de son Premier ministre Ahoussou Kouadio Jeannot hier.
Ce dernier, selon notre source, aurait été remplacé au poste de Premier ministre par le ministre des Affaires Etrangères, Daniel Kablan Duncan.
Selon nos informations, les tractations se poursuivent concernant la formation du nouveau gouvernement. Le Pdci-Rda et le RDR campant respectivement sur leurs positions. De même que Guillaume Soro qui aurait exigé que les ministres ex-Forces Nouvelles restent au gouvernement.
Nous y reviendrons.
Selon notre source, le président du Pdci-Rda Henri Konan Bédié n'aurait pas réussi à convaincre Alassane Ouattara, de reconduire son neveu Ahoussou Kouadio Jeannot à la Primature, malgré l’âpreté des négociations entre les deux leaders du RHDP.
En guise de consolation, Ahoussou Jeannot pourrait se voir confier la présidence du RHDP par le couple Bédié-Ouattara, en remplacement de Djédjé Mady pour qui aucun poste de rechange n’a pour l’instant été trouvé.
Selon notre source, Ahoussou Jeannot aurait même confié à des proches être prêt à être sacrifié dans l’intérêt supérieur de la nation.
Il pourrait reprendre sa fonction d’avocat d’affaires. Il aurait même déjà envoyé sa robe d’avocat à nettoyer au pressing.
Patrice Lecomte
NOUVEAU GOUVERNEMENT: CES MINISTRES EN DANGER
LE 21 NOVEMBRE 2012 PAR L'INTER
La dissolution soudaine du dernier Gouvernement ne fait pas leur affaire. Certains ex-membres de la précédente équipe de Ouattara pourraient se trouver dans une posture inconfortable, si à la sortie de la fumée blanche sur la liste des nouveaux élus, ils ne sont pas reconduits.
Bien de ces ministres, en effet, doivent leur ascension politique ou leur positionnement à leur présence dans l’élite gouvernementale. Pendant presqu’une décennie, le député de Zouan-Hounien, qui a pris la tête de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), au décès de feu le Gal Robert Guéi, le fondateur de cette formation politique, a réussi à s’imposer à ses partisans de par sa posture ministérielle. Laquelle lui confère un coffre et un leadership relativement à ceux des militants de l’UDPCI qui nourriraient des ambitions liées à son fauteuil.
Le ministre Albert Toikeuse Mabri, jeune président de l’UDPCI, réussit tant bien à tenir la barre de cette formation politique avec l’avantage bien entendu de sa présence continue dans les différents gouvernements successives sous Laurent Gbagbo, et aujourd’hui sous Alassane Ouattara. Les postes ministériels, qu’il a occupé pendant cette longue carrière au sommet, lui ont permis de capitaliser des moyens pour mieux gérer son parti, de réinsérer ses partisans et de maintenir la cohésion autour de lui. Quelle autorité pour l’actuel ministre d’Etat, ministre du Plan, s’il adviendrait demain, qu’il ne figure pas sur la liste des nouveaux membres du gouvernement ?
A l’instar du président du Mouvement des forces de l’Avenir, qui peine à garder la main sur son parti et surtout à imposer la discipline autour de lui, Mabri Toikeuse, arrivé à la tête de l’UDPCI dans des conditions quelque tumultueuses, pourra-t-il résister à des adversités d’éventuels nouveaux promus, qui lui tiendraient la concurrence ? Aura-t-il l’aura du dirigeant respecté actuel pour préserver la cohésion autour de lui ? Difficile de le dire, au regard de ce qui se passe au PDCI, le parti cinquantenaire, où même le président Bédié, malgré tout son poids, d’héritier légitime d’Houphouët-Boigny et d’ancien président de la République, a du mal à contenir les adversités dans sa famille politique.
Au plan régional, le président de l’UDPCI, s’il n’était plus au gouvernement, pourrait perdre un peu de son leadership. Les populations ivoiriennes, on le sait, ont tendance à n’accorder plus d’importance et de respect qu’aux personnalités de premiers rangs. Notamment les membres du gouvernement, les présidents d’institutions, qui deviennent les leaders de ces régions. A ce niveau, ils sont nombreux, les ministres, qui perdraient de leurs côtes, s’il venait à perdre leur fauteuil. Garde surtout à ceux qui le perdraient au profit de cadres de la même région qu’eux, qui seraient les nouvelles personnalités en vogue et en vue.
A propos, les élections municipales et régionales prévues pour le mois de février, ne s’annoncent pas sous de bons auspices pour beaucoup de ministres qui comptaient sur leur poids de membres de gouvernement pour influencer l’électorat. Beaucoup de membres de l’ex-gouvernement, faut-il le souligner, ont affiché leur intentions de se présenter soit pour les municipales, soit pour les régionales, dans leurs régions respectives. C’est le cas, notamment du ministre Konaté Sidiki, pressenti pour la Mairie de Man tout comme son homologue Flindé Albert, le maire sortant de ladite municipalité, de Patrick Achy, lorgnant le poste régional de la Mé, de Adjoumani annoncé dans le Gontougo, de Dosso Moussa pour Mankono, voire Gnamien konan pour le Gbêkê. Tous ces ministres avaient le vent en poupe pour les scrutins locaux à venir jusqu’à l’arrêt du cours de leur histoire au gouvernement le mercredi 14 novembre dernier. Aujourd’hui, en attendant le nouveau gouvernement, ce sont des ex-dirigeants très incertains sur leur sort, qui scrute l’horizon, s’interrogeant sur leur avenir.
F.D.BONY
Concertation avant la formation du nouveau gouvernement Anaky et Mabri ignorés
Publié le mercredi 21 novembre 2012 | Abidjan24h
Le lundi 19 novembre dernier, Alassane Ouattara a rencontré Henri Konan Bédié en sa résidence privée de Cocody. Cette rencontre entre les deux ténors du Rassemblement des houphouëtistes, avait pour but de discuter de la formation du prochain gouvernement. Deux grands absents à cette rencontre, Anaky et Mabri. Ce n’est pas la première rencontre du genre, et ce n’est certainement pas la dernière. En effet, depuis la fin de la crise postélectorale, Alassane Ouattara consulte régulièrement son aîné Aimé Henri Konan Bédié pour toutes les questions d’intérêt national. Il le fait surtout lorsqu’il s’agit de former un nouveau gouvernement. L’on se souvient qu’au mois de mars 2012, au moment de nommer un Premier ministre d’obédience Pdci, Ouattara n’a pas manqué de lui demander à son aîné des conseils utiles. Cela a toujours été le cas pour la formation des autres gouvernements depuis la fin de la crise. Même à la veille des législatives, alors que le débat se faisait rage sur la candidature unique ou non du Rhdp, Alassane Ouattara a aussi rencontré son aîné Bédié. Certes, le Pdci et le Rdr sont les deux gros poids du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, mais ils sont accompagnés dans leur combat politique par le Mfa d’Anaky Kobéna et l’Udpci de Mabri Toikeusse. Anaky et Mabri sont d’ailleurs membres permanents de la Conférence des Présidents du Rhdp. Ils ont participé à toutes les réunions et prises de décision aux heures de braises. Durant les moments difficiles ou tout le Rhdp était confiné à l’Hôtel du Golf, Albert Mabri Toikeusse et Innocent Anaky Kobéna étaient consultés par le Président Ouattara. Aujourd’hui, si Mabri participe de plain-pied à l’action gouvernementale, il n’est plus consulté comme membre permanent de la Conférence des Présidents du Rhdp au même titre qu’Henri Konan Bédié. Quant au président Anaky, il est resté loin de l’action gouvernementale depuis la fin de la crise. Même si Légré Philippe membre du Mfa occupe le poste de ministre des Sports dans le gouvernement dissout, Anaky est aucun le parent pauvre du Rhdp. Mabri et Anaky semblent aujourd’hui ignorés et moins médiatisés que Bédié et Ouattara quand il s’agit du Rhdp. Qui est pourtant leur bien commun. Il y a certes un seul Président élu, mais élu grâce à l’apport considérable de chaque parti politique membre de l’Alliance des houphouëtistes. Durant la crise postélectorale, on ne voyait jamais l’un sans les trois autres. Cette image des quatre hommes soudés et déterminés à relever les défis semble désormais s’éclipser au profit d’une symbolique de chefs d’Etat (ancien et nouveau), qui se consultent, discutent et décident ensemble avant de porter l’information à la nation. A Mabri et Anaky, on leur demandera de faire parvenir le nom de celui qu’ils souhaiteraient voir nommé ministre de la République. Là où Bédié et Ouattara ont la quintessence du nouveau gouvernement, Mabri et Anaky l’apprendront certainement au même moment que la nation toute entière.
Jean-Philippe Okann