Urgent - Affaire "Scandale dans la presse et Tentative de corruption et sanctions de journalistes": Le RPCI-AC exige la démission de la Ministre Kaba Nialé

Par IVOIREBUSINESS - Le RPCI-AC exige la démission de la ministre Kaba Nialé.

COMMUNIQUE DU RPCI-AC

LES FAITS

Le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (Rpci-Ac) a appris par voie de presse qu’un grand scandale de corruption secoue actuellement le milieu de la presse en Côte d’Ivoire. Ce scandale, l’un des plus importants dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, implique des journalistes, des patrons de presse, l’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, et une ministre de la République de Côte d’Ivoire, madame Kaba Nialé, Ministre Déléguée à l’Economie et aux Finances.
Ce scandale de corruption, qui n’honore pas les journalistes ivoiriens et qui ternit une fois de plus l’image de la Côte d’Ivoire, a obligé le Conseil national de la presse (CNP) dirigé par Raphaël Lakpé, à prendre des sanctions contre certains protagonistes de l’affaire, et à protéger d’autres.
Tout est parti du journaliste Assalé Tiémoko, directeur général du bihebdomadaire L’éléphant DéchaÎné, qui a accusé deux journalistes professionnels à savoir, Traoré Moussa Président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et Alafé Wakili Gérant de l’entreprise de presse SOCEF-NTIC entreprise éditrice du quotidien L’Intelligent d’Abidjan, d’avoir tenté de le corrompre en lui proposant une somme d’argent afin qu’il épargne de ses écrits, la Ministre déléguée auprès du Premier Ministre chargée de l’Economie et des Finances et son Ministère, suite au réaménagement technique intervenu au sein de son Ministère du fait de ses précédents écrits.

Le 04 décembre 2013, Assalé Tiémoko, invitait le Conseil national de la presse (CNP) à prendre des sanctions à l’encontre de Traoré Moussa et Alafé Wakili, qu’il accuse d’avoir tenté de le corrompre.
Le CNP, après plus d’un mois et demi d’instruction ponctuée d’investigation et d’auditions de l’ensemble des mis en cause, a conclu à l’existence d’une tentative de corruption dont le principal commanditaire est Alafé Wakili, lequel a mandaté Traoré Moussa, président de l’UNJCI auprès d’Assalé Tiémoko pour qu’il observe une trêve quant aux articles mettant en cause la Ministre déléguée auprès du Premier ministre en charge de l’Economie et des Finances ; madame Kaba Nialé.
Pour le CNP, Traoré Moussa s’est rendu complice d’Alafé Wakili en acceptant de proposer, en tant qu’intermédiaire, à Assalé Tiémoko, une somme d’argent, le conditionnant ainsi à se garder d’accomplir des actes de sa profession.
Le CNP, conformément à l’article 47 de la loi du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse, une suspension d’écriture d’une durée de six (6) mois pour Alafé Wakili et Traoré Moussa, suivi du retrait subséquent de leurs cartes d’identité de journaliste professionnel.

LA POSITION DU RPCI-AC

Le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (Rpci-Ac), constate qu’à aucun moment, la Ministre déléguée auprès du Premier ministre en charge de l’Economie et des Finances ; Kaba Nialé, ne s’est exprimée sur cette affaire, ni au cours d’une conférence de presse, ni sur convocation par le CNP.
Pour le Rpci-Ac, cette attitude de la Ministre Kaba Nialé est suspecte car elle donne l’impression qu’elle a quelque chose à cacher.
Dans tout Etat de droit et dans toute République civilisée, la Ministre Kaba Nialé se serait depuis longtemps fendue d’une déclaration ou d’un Communiqué officiel pour situer l’opinion ou au moins se dédouaner.
En Conséquence :
Le Rpci-Ac exige la démission de Kaba Nialé, Ministre déléguée auprès du Premier ministre en charge de l’Economie et des Finances, car par son silence assourdissant, a manqué une occasion de rassurer l’opinion publique sur ce scandale de corruption dans le milieu de la presse. Scandale dans lequel elle est pourtant mêlée.

Le Rpci-Ac invite tous les journalistes de Côte d’Ivoire au respect scrupuleux des règles d’éthique et de Déontologie, régissant la profession de journaliste.
Fait à Paris le 22 janvier 2014

Pour le Rpci-Ac
Christian Vabé
Président