Urgent - 13 morts dans une fusillade au sein de l'US Navy: Le tireur de Washington, Aaron Alexis, a été abattu par la police

Publié le Mardi 17 Septembre 2013.

Le Monde.fr avec AFP | Le tireur de Washington, un ancien de la marine aux motivations floues.

L'auteur présumé de la fusillade de Washington, Aaron Alexis, a été abattu par lapolice, lundi 16 septembre, au siège du Commandement des systèmes navals de la marine américaine, où il a ouvert le feu à plusieurs reprises avec une arme semi-automatique, tuant treize personnes et en blessant au moins une dizaine d'autres. Ses motivations restent encore floues.
Cet homme de 34 ans, un Afro-Américain originaire du Texas, a sevi de 2007 à 2011 comme réserviste dans les locaux de la marine à Washington. Les causes de son départ ne sont pas déterminées. Mais un responsable militaire a précisé qu'il avait été à l'origine d'une "série d'incidents liés à son comportement" dans la marine. Sans pouvoir dire si cet homme, qui avait reçu des décorations militaires, avait été renvoyé.
Aaron Alexis travaillait dernièrement comme informaticien pour un sous-traitant de Hewlett-Packard, The Experts, chargé de la maintenance de l'intranet de l'US Navy.
MÉDITATION ET COUPS DE COLÈRE
Après son départ de la marine, en janvier 2011, l'homme a aussi travaillé comme serveur et comme livreur dans un restaurant thaï, selon des amis cités par le Star-Telegram. Il avait appris le thaï, et fréquentait les temples bouddhistes où il aimait méditer, ajoute ce journal local. "Vu de l'extérieur, c'était un calme, mais je pense qu'intérieurement, c'était quelqu'un de très agressif", a observé J. Sirun, l'assistant des moines du temple qu'il fréquentait.
Aaron Alexis, qui avait un permis de port d'arme, avait été arrêté en 2010 pouravoir vidé son chargeur à travers le plafond de sa voisine, contre laquelle il avait porté plainte pour nuisances sonores. Les charges avaient été abandonnées. Quelques années plus tôt, en 2004, la police de Seattle l'avait interpellé après qu'il eut tiré trois balles dans les pneus d'un ouvrier qui s'était garé devant chez lui.
Il avait alors confié avoir participé activement aux recherches sur le site des attaques du 11-Septembre et avoué "combien ces événements l'avaient perturbé". Son père avait évoqué ses "problèmes à gérer sa colère", et parlé de troubles de stress post-traumatique dont il souffrait depuis les attentats.

Le Monde.fr avec AFP

NB: Le titre est de la rédaction.