Urgent – Ghana : Assassinat imminent de Koné Katinan
Par IvoireBusiness – Des tueurs venus d’Abidjan seraient aux trousses de Koné Katinan pour l'assassiner.
Selon notre confrère Le Nouveau courrier (06/09), le ministre Koné Katinan serait en danger de mort immédiat. Son assassinat serait même imminent.
Des tueurs venus d’Abidjan, et payés à coups de millions de Fcfa par des mains obscures, seraient déjà dans la capitale ghanéenne pour l’assassiner.
Notre confrère évoque même des réunions secrètes qui se seraient tenues à Abidjan pour en finir une fois pour toute avec le ministre Koné Katinan, véritable bête noire du régime Ouattara. Pour qui travaillent-ils ? Qui les envoie commettre cette sale besogne ?
Agissent-ils pour le compte du gouvernement Ouattara ?
A ce stade de nos investigations, nous ne pouvons pas encore répondre à ces questions.
Toujours est-il que d’autres exilés politiques ivoiriens figurent sur la liste des tueurs venus d’Abidjan, et qui seraient déjà en repérage dans la capitale ghanéenne.
Les exilés ivoiriens ont déjà saisi les autorités ghanéennes, qui seraient déjà aux trousses de ces chasseurs de primes venus d’Abidjan.
Aujourd’hui, Koné Katinan est l’homme par qui Alassane Ouattara a été humilié sur la scène internationale, via le Ghana par la justice de ce pays, qui vient de démontrer son indépendance. Est-ce pour cela que des proches du régime d’Abidjan ont décidé de sa mise à mort ?
Pour rappel, le régime Ouattara a été débouté le 30 août 2013 par la justice ghanéenne, qui a mis à nu les fausses preuves déversées dans le dossier Koné Katinan par le pouvoir ivoirien, qui l’accusait de crimes économiques portant sur la somme de 380 milliards de Fcfa : «La justice ivoirienne dit qu’en tant que ministre du Budget de Côte d’Ivoire, je suis allé avec des hommes armés, braquer des banques. Ce n’est pas un détournement. Ils disent que je suis allé braquer pour prendre 380 milliards de FCFA dans les banques ivoiriennes, y compris la BCEAO », dira à cet effet Koné Katinan sur RFI, après son acquittement.
La justice ghanéenne, qui a attendu les preuves d’Abidjan en vain, a fini par débouter le régime Ouattara, affirmant même publiquement qu’il s’agit là d’un procès politique.
C’est un désaveu personnel pour Alassane Dramane Ouattara, qui avait fait de l’extradition du porte-parole de Laurent Gbagbo, la priorité de ses priorités.
Allant même jusqu’à mettre un moment en péril, les relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, par la fermeture de la frontière entre les deux pays.
Malgré cela, le ministre de la Justice de Ouattara, Gnénéma Coulibaly, continue de tenter de tromper l’opinion en déclaration après le verdict dans les colonnes du quotidien gouvernemental Fraternité Matin: «Il faut que M. Katinan réponde un jour devant la justice ».
De quelle justice parle le ministre Gnénéma Coulibaly, puisque justice vient déjà d'être rendue par la Justice ghanéenne?
Forcement de la Justice des vainqueurs très chère aux "RATTRAPEURS" d'Abidjan (Doctrine politique du Rattrapage ethnique d'Alassane Ouattara, qui fait la promotion des individus, non pas sur la compétence, mais sur la base de l'appartenance ethnique, tribale, et religieuse. Ici seuls les nordistes sont promus). Justice dans laquelle seuls les pro-Gbagbo ou ceux identifiés comme tels, sont accusés, jugés, et condamnés sans preuves. Pendant que les coupables du camp Ouattara, seigneurs de guerre ou miliciens compris, sont promus dans la haute administration civile et militaire.
Comme on le voit, l’Affaire Katinan, qui est devenue une affaire d’Etat, vient de connaître un énième rebondissement. C’est maintenant des tueurs gages qui sont lancés aux trousses du ministre, pour tenter de donner une tournure tragique à cette affaire, là où de simples preuves suffisaient.
Leur manœuvre macabre est d’ores et déjà vouée à l’échec.
Nous y reviendrons.
Claude Millé,
Correspondant au Ghana et au Cameroun