Un sénégalais répond à Abdou Diouf : «Tu es du rang des négriers sénégalais»
Publié le vendredi 18 mars 2011 | Le Temps - Le monde change dangereusement pour le développement socioéconomique des Nations faibles, et vers une complexité géopolitique (ou géostratégique) qui demande vision et agressivité. En termes plus
Publié le vendredi 18 mars 2011 | Le Temps - Le monde change dangereusement pour le développement socioéconomique des Nations faibles, et vers une complexité géopolitique (ou géostratégique) qui demande vision et agressivité. En termes plus
simples, la vision globale qui signifie savoir prédire l’avenir et maitriser les stratégies pour transformer ce futur en sa faveur. Et l’agressivité globale qui indique l’ingéniosité de diriger et de coordonner des activités stratégiques pour atteindre l’épanouissement socioéconomique de son pays. Ta France conduit des activités louches pour y arriver. Les chefs d’Etat africains respectueux et ambitieux, malgré leur faiblesse militaire, se débrouillent tant bien que mal pour donner à leur peuple un minimum de vie.
La France joue sa survie en Côte d’Ivoire. Toutefois, la Côte d’Ivoire n’est pas responsable de sa dépendance troublante à l’Afrique francophone. Le chef de l’Etat ivoirien, Laurent Koudou Gbagbo, n’a rien à se reprocher pour son courage de demander les os et la peau du taureau économique ivoirien. C’est à ta France d’apprendre à coopérer avec la nouvelle donne.
Pour plaire à ton maître qui t’a sponsorisé à la tête de l’institution d’aliénation des pays d’Afrique francophone (surtout), tu oses demander aux Ivoiriens de se contenter des poiles et des cornes. De bien travailler en bon Nègre pour ton maitre. Et implicitement, tu t’aventures de solliciter l’Onu (qui n’a jamais réglé un problème dans le monde) de se saisir de toutes ses forces pour assassiner leur chef d’Etat, même si cette institution va marcher sur des cadavres. Cela se comprend aisément pour plusieurs raisons.
D’abord, il faut noter que tu brilles dans la même attitude que Lat Dior, et surtout Blaise (et ses décorations) qui avait bu toute honte pour s’opposer aux Africains déjà ambitieux en 1927. Tu t’épanouis dans le rang des négriers sénégalais qui avaient refusé d’accompagner Houphouët-Boigny en 1946 à Bamako au Mali. Tu accompagnes les fesses sans cheveux d’un singe connus seulement du milieu rebelle ivoirien. Et pourtant, devant la Mauritanie, en 1986, tu as mis la queue entre les jambes.
Puis, le sang que tu as bu en Casamance, en Gambie et en Guinée-Bissau ne te rappelle rien, pour avoir grandi dans la faiblesse de comprendre la souffrance. Normal pour un enfant gâté qui n’a jamais rien payé de ses « propres » moyens et a grandi la cuiller d’or dans la bouche. Entièrement pris en charge par l’Etat sénégalais. Compréhensible pour un enfant de cet Etat de s’égosiller lamentablement quand son ventre est vide.
En soutenant la rébellion ivoirienne, tu acceptes solennellement tes bévues en Casamance qui méritent une attention de ton Onu « impartiale ». Oui, tu affirmes fermement que la lutte des Casamançais est belle et bien noble. Mais un enfant gâté de cet Etat ne connait jamais la valeur des décisions et n’hésite point de se liguer avec le diable pour assouvir ses ambitions sanguinaires et tortueuses. La Côte d’Ivoire est une Nation soudée qui se respecte. Le cynisme, l’hypocrisie et la naïveté sont en deuil en Côte d’Ivoire !
Il est également troublant de constater que tu ignores le langage des présidents africains qui ont choisi de laisser la patate chaude ivoirienne sur terre. N’ayant jamais connu les moustiques bravés par les militaires sénégalais en Casamance, on peut se demander quelle mouche s’est posée sur le nez. Et quel…
Le Seigneur ne te laissera jamais boire le sang ivoirien. Il est sacré même si l’harmonie des confessions et ethnies te déplaît. Oui, il y a quelque chose de commun entre le peuple ivoirien et les peuples dont le sang couvre ton visage et tes mains (en Gambie, en Casamance et en Guinée-Bissau). Tu as protégé un sang différent dans le conflit des éleveurs et cultivateurs sénégalo-mauritaniens en 1986. Il y a toujours une haine manifeste et absurde dans tes démarches. Vive le peuple ivoirien !
Pourtant, il ya rien de religieux et d’ethnique en Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens libres sont autour des Institutions et demandent tout simplement de quoi manger et se soigner. Les confessions et ethnies en Côte d’Ivoire vivent dans une harmonie noble depuis des siècles. Sauf dans la vision des non-visionnaires. Des manipulateurs.
On ne peut pas conclure sans attirer ton attention sur ce que les Casamançais pensent tout bas: une machine (marionnette) rancunière, sanguinaire, foirée et gâtée ! Et si tu penses que la miette (les poiles et cornes de l’économie casamançaise) qui est le Cape Skiring est ce que le peuple casamançais aspire, il y a mille raisons de faire appel à un grand professionnel psychologue…
Ta France doit apprendre à se prendre en charge et laisser les Africains vivre tranquillement. Voilà le courage dont ton maitre a besoin et le conseil que tu devrais offrir à ton maitre Sarkozy.
Kelountang Badji, Planificateur et Guérisseur – Sénégambie (Ziguinchor /Serrekunda)