Tribune: Il y a un an, 415 jeunes responsables administratifs (RA) de la Commission Électorale Indépendante étaient licenciés par Youssouf Bakayoko, pour motif économique

Par Correspondance particulière - 415 jeunes responsables administratifs (RA) de la CEI licenciés depuis an par Youssouf Bakayoko.

Depuis le 28 Avril 2012, voici maintenant plus d'un an qu'ont été abusivement licenciés, 415 jeunes responsables administratifs (RA) de
la Commission Electorale Indépendante CEI du ‘’nabo’’ Youssouf
Bakayoko, pour un pseudo motif économique. Depuis six ans pour
certains et sept pour d'autres, ces jeunes ce sont donnés corps et
âme à cet épineux processus électoral au grand risque de leur vie car
nombreux sont ceux qui étaient affectés en zone CNO, soustraits de
toutes assurances médicales, sociales (jamais déclaré à la CNPS), sans
oublier des salaires dérisoires payés main à main par des équipes
d’agents payeurs à qui on payait des frais de missions à chaque sortie
mensuelles et en véhicule non appropriés, couvrant une période de cinq
5 jours sur l’ensemble du territoire; Frais de mission qui valait pour
chacun le triple des salaires qu'ils payaient aux RA. Trop d'abus à
dénoncer mais pour la circonstance, penchons-nous sur le procès lancés
il y a environ un (1) an contre la CEI par ces jeunes RA pour
licenciement abusif sans préavis qui depuis lors n'avance d'un pouce.
Pourtant les autorités de ce pays sont plus ou moins informées de
cette situation et personne ne se meut pour les aider à trouver une
issue heureuse. Aujourd'hui plusieurs d'entre eux ne peuvent entrer à
la fonction publique ni rentrer en famille car en somme 80% sont
restés sur place là où ils exerçaient parce qu’ils y étaient avec leur
femmes et enfants scolarisés pour la plupart. C'est une véritable
désorientation que vivent aujourd'hui ces ex cadres diplômés en proie
à des difficultés d'insertion dans la vie active et même dépourvus de
ressources financières pouvant leur permettre d'entreprendre des
activités génératrices de revenus. Nous estimons que pouvoir se
devrait ce droit de trouver un palliatif à leur situation que se
borner à s'occuper des personnes sans niveaux qui n'ont eu pour stylo
qu'une Kalache. Il est temps de jeter un regard très sérieux sur ce
dossier statique de ces jeunes qui se meurt dans les oubliettes de la
justice. A cet effet, ce 17 octobre 2013 une audience reportée à
mainte reprise est ouverte au parquet d’Abidjan pour poursuivre le
procès. Puisse Dieu étende sa clémence pour en faire la lumière
surtout que le ministre actuelle de la justice et des droits de
l'homme fut lui-même trésorier général de la CEI sous le Gouverneur
Robert Beugré MAMBE...!!!??? SHALOM...

Gibson AS