Trêve sociale: le Gouvernement ivoirien engage les négociations avec les syndicats

Par APA - Trêve sociale. Le Gouvernement ivoirien engage les négociations avec les syndicats.

© APA PAR DR LE PREMIER MINISTRE, PATRICK ACHI.

APA - Le gouvernement ivoirien engage officiellement, lundi, le processus de négociations avec les syndicats de la Fonction publique, en vue d'une nouvelle trêve sociale.

Les discussions sur les protocoles d'accord s'ouvrent à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km, au Sud-Est d'Abidjan, sous la présidence du Premier ministre, Patrick Achi.

Ces négociations qui ont lieu entre le gouvernement et les organisations syndicales des fonctionnaires et agents de l’Etat, devront aboutir à une nouvelle trêve sociale.

Les débats, prévus en atelier regrouperont les centrales syndicales et les faitières signataires de la trêve sociale 2017-2022. Les travaux de cet atelier porteront sur la validation du bilan de la trêve sociale 2017-2022.

Ensuite, tableront-ils sur l’adoption d’une matrice de revendications qui feront l’objet des prochaines négociations devant aboutir à une trêve sociale et la validation d’un chronogramme des négociations entre les deux parties.

À l’issue de cet atelier, les conclusions des travaux seront remises au Premier ministre qui discutera avec les syndicats en vue de la mise en oeuvre de la nouvelle trêve sociale.

C’est le 17 août 2017, qu’à l’issue de discussions entre le gouvernement et les syndicats, deux protocoles d’accords ont été signés, notamment le protocole d’accord portant revendication et celui sur la trêve sociale.

Cette trêve sociale signée entre l'Etat et les organisations syndicales, s'achève dans deux mois. Cinq ans après, il s’agit pour le gouvernement et les syndicats de parvenir à un nouvel accord.

La nouvelle trêve sociale vise à maintenir un climat social apaisé. La volonté de l'Etat de vouloir prolonger cet accord, montre son engagement à prendre en compte les revendications syndicales dans un élan de dialogue.

"L'option du gouvernement pour la résolution des crises reste le dialogue, et en aucune façon nous ne nous y dérogerons", a déclaré en février la ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto.

"Tous les sujets de préoccupation seront discutés et ensemble, dans de bonnes dispositions d'esprit, nous nous accorderons sur les mesures à envisager", avait assuré la ministre de la Fonction publique.

AP/ls/APA