TRAQUE A L’HOMME DANS L’ARMEE, LA POLICE, LA GENDARMERIE, ET ARRESTATIONS ARBITRAIRES, ASSASSINATS, EVASIONS: LE POUVOIR OUATTARA COURT-IL A SA PERTE ?

Par IvoireBusiness/ Autre presse - TRAQUE A L’HOMME DANS L’ARMEE, LA POLICE ET LA GENDARMERIE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES, ASSASSINATS, EVASIONS REPETEES. LE POUVOIR OUATTARA COURT-IL A SA PERTE ?

Hamed Bakayoko, Ministre de la Défense.

En moins de 3 ans, la Côte d’Ivoire a connu quatre mutineries essentiellement orchestrées par les rebelles qui ont porté Alassane Dramane Ouattara au pouvoir d’Etat. La dernière mutinerie des 8400 et des 2600 qui a failli lui couter son fauteuil présidentiel a fait couler beaucoup de sang, d’encre et de salive. Toutes ces revendications ont obligé Ouattara à plier l’échine afin de ne pas perdre son fauteuil présidentiel. Les revendications des mutins au point de vu financier ont toutes été satisfaites avec l’argent du contribuable ivoirien sans son consentement.
De sources concordantes, ce paiement de primes qui ne faisait pas partir des accords de Ouagadougou comme le prétend le gouvernement, à crée beaucoup de mécontentements au sein de la corporation des forces de défenses et de sécurité de Côte d’Ivoire. Ce mécontentement généralisé et amplifié par les syndicats des travailleurs de Côte d’Ivoire a obligé certains hommes des forces de défense et sécurité à se mettre en branle à travers des plates-formes de revendications secrètes. Ce sont ces plateformes secrètes là qui, selon un policier qui a requis l’anonymat ont commencé à manifester leur mécontentement dans les casernes, les gendarmeries et les commissariats par des tirs en l’air. Nonobstant quelques dérives, ces tirs à l’arme automatique, fait à dessein, étaient un moyen pour ces hommes en armes d’interpeller le gouvernement afin de leur faire bénéficier du même traitement en leur rang, grade et qualité.

Que nenni, le gouvernement ne voyant pas ça sous cet angle, a crié au complot. Depuis lors, nous assistons à des arrestations, traque à l’homme et enlèvement d’homme en arme afin de mettre hors d’état de nuire tous les militaires, gendarmes et policiers engagés dans ces revendications purement d’ordre social. Les plus chanceux sont soit en exil interne ou externe. Les moins chanceux sont morts ou en prison et cette traque se poursuit actuellement pendant que nous mettons sous presse.

La nomination de Hamed Bakayoko, Ministre de la défense a corsé ces arrestations, mais cette fois-ci avec des moyens robustes et peu orthodoxes. Des faux complots et stimulations d’attaque sont préparés depuis le Conseil National de Sécurité, les locaux de la DST au plateau et des officines mafieuses du RDR à la rue Lepic. Toutes ces auto-attaques manipulées et téléguidées par ce pouvoir aux ordres sont faites dans l’optique de tuer physiquement tous les corps habillés et civils sur liste noire, accusés à tort de comploter contre l’état. A défaut, les adolescents appelés microbes se chargent du dossier. Cela nous amène donc à comprendre les attaques récurrentes de nos commissariats de police et poste de contrôles sans que jamais on attrape les coupables. Même quand les coupables sont attrapés à leur domicile, il n s’agit ni plus, ni moins de militaires, policiers ou civils pro-Gbagbo accusés à tort. Pour mémoire, en quelques jours, les commissariats du 16eme et du 32eme ont été attaqués. On a dénombré 03 morts.
L’école de Gendarmerie a été attaquée récemment ou plusieurs armes ont été emportées et dont certains selon le gouvernement ont été retrouvées dans un taxi. Conformément à l'ordonnance N°2017-443 du 30 juin 2017 portant sanctions administratives applicables aux militaires reconnus par des cameras de surveillance selon eux, ont été mis aux arrêts et définitivement radiés des effectifs des Forces Armées de Côte d’Ivoire d’après un communiqué dudit gouvernement.

Il s’agit du Maréchal des logis Séri Brice Arnauld Joël, matricule 001-01-48877, du Maréchal des logis Bouhoussou Wassa Toussaint, matricule 002-00-1969, du Maréchal des logis Pekoula Mathias, matricule 001-01-50222, du Maréchal des logis Mel Akrekou Nasseré Sylvestre, matricule 008-99-0095 et du Brigadier-chef Sery Doua Alain, matricule 001-01-50227. Faits troublants, toutes les armes ont été retrouvées et aucunes ne nous a été présentées à la télévision surtout que certains militaires en incapacité physique ont été retrouvés chez eux a la maison et mis aux arrêts.
C’est le cas du sergent Yobo Jean Rodolphe, ex commando de l'air, ex- fds qui a passé 36 mois d'emprisonnement à la MACA d'où il est sorti handicapé. Ce handicapé là est accusé aussi d'avoir attaqué l'école de POLICE. Comment est-ce possible ? Ou va le pouvoir Ouattara ?
Surtout que le Chef d'État-Major Général des Armées a d’ailleurs affirmé sa détermination à extirper des rangs tous ceux qui n'honorent pas l'institution militaire. Des attaques ont été enregistrés aussi du côté des postes de polices et de gendarmerie d’Azaguié, d’Adzopé, de Ndotré, de Bingerville et d’Anyama, avec mort d’hommes ou la encore aucun suspect n’a été mis aux arrêts. En début de ce mois, la gendarmerie de Songon situé à 20 Km environ de la ville d’Abidjan a été attaquée à l’arme lourde par des personnes encagoulées. Un gendarme a été touché dans le dos, les assaillants se sont volatilisés avec plusieurs armes dont des automatiques de types kalachnikovs.

Notons que la prison de Séguéla d’où 96 prisonniers se sont évadés, a été aussi attaquée ce mois de septembre. A la veille de la fête d’indépendance, 5 détenus s’étaient échappés de la prison de Daloa sans oublier que trois jours plus tard 20 autres prisonniers se sont évadés du palais de justice d’Abidjan en plein centre ville sans être inquiétés. Ça fait un peu trop d’évasions et d’attaques spectaculaires inédites et jamais élucidées. Nos sources au sein de l’armée et dont certains sont en désertion, soutiennent que la majeur partie de ces attaques, est faite par le pouvoir en place comme c’est le cas à la veille de chaque décision de la CPI pouvant conduire à la libération du président Laurent Gbagbo. D’ailleurs, les enquêtes à têtes chercheuses en cours ont conduit à l’arrestation de trente-cinq (35) personnes et à l’identification de plusieurs autres. Ces personnes et corps habillés souvent arrêtés sont considérés comme des « pro-gbagbo » pour la plupart parce qu'ayant épousé l’idéologie du président Laurent Gbagbo ou travaillé aux côtés de certains hommes et femmes clé du pouvoir de l'ex-président.

De quoi a peur le pouvoir Ouattara, qui visiblement rassemble tous les ingrédients dans un cocktail explosif qui risquerait de leur péter en plein visage ? Il est donc très clair que ces autorités aux abois veulent détourner l’attention tout en consolidant leur pouvoir car étant dans l’incapacité de tenir leurs promesses de campagne. Nous y reviendrons.

Source: Correspondance particuliere