Stéphane Kipré depuis Londres: " La manière dont le pouvoir Ouattara te traite en Côte d'Ivoire dépend de qui tu reconnais comme président du FPI"

DISCOURS INVESTITURE UNG ANGLETERRE ET LANCEMENT DE PETITION POUR LA LIBERATION DU PR GBAGBO

C’est avec beaucoup de joie et de fierté que je me retrouve à cette occasion importante d’investiture de la délégation UNG de ce pays et du lancement de la pétition internationale de libération du Président Laurent GBAGBO. Chers invités, permettez-moi de m’adresser en premier lieu aux camarades membres de l’UNG dont la délégation vient d’être investie ce jour.
Chers camarades des nouvelles générations,
Je voudrais vous souhaiter la bienvenue à l’Union des Nouvelles Générations. Camarades, votre engagement à nos côtés pour construire une Côte d’Ivoire des nouvelles générations est à féliciter. Je suis fier de vous, fier de pouvoir bénéficier de vos expertises, de votre militantisme, de vos contributions, de vos engagements humains, financiers, matériels à l’éclosion d’une Côte d’Ivoire débarrassée des tares actuelles qui gangrènent et freinent son développement : Corruption, népotisme, recul de la démocratie et des droits de l’homme…
Camarades, par votre détermination, nous agirons en sorte que la Côte d’Ivoire, notre pays ne soit plus un pays dans lequel on fait agenouiller des pères et mères de famille pour soit disant demander pardon d’avoir manifesté contre la cherté de la vie, contre l’augmentation du coût de l’électricité. La Côte d’Ivoire des nouvelles générations par l’engagement de sa diaspora ne donnera pas l’image d’un pays dont on dit que la croissance s’accroit à deux, trois, quatre chiffres sans que cela n’ait un impact sur le panier de la ménagère. C’est ensemble que nous y arriverons et je compte sur vous, responsables et militants de la délégation que nous avons investie.
Votre responsabilité est grande et la mission qui est la vôtre est grande car il vous faudra désormais véhiculer dans tout le royaume uni et dans chaque ville de l’Angleterre le message, les idéaux et le combat de Laurent Gbagbo, notre leader d’une part et d’autre part faire percevoir l’image de la Côte d’Ivoire des nouvelles générations que notre parti veut et va construire.
Cher camarade délégué nouvellement investi à la tête de cette délégation,
Je voudrais t’adresser toutes mes félicitations. Ta tâche est immense et ne sera pas du tout facile. Je te sais à la hauteur de la mission qui t’ai confiée. Laisses moi néanmoins te prévenir en te disant que tu viens de mettre pied dans une famille dont le chef est, chaque jour que Dieu fait, attaqué, calomnié. Cela voudrait juste dire qu’il est dans la droite ligne du combat. Tu seras, toi-aussi, attaqué. Le jour où ils arrêteront de m’attaquer, de t’attaquer, c’est qu’il y a un problème sur notre engagement.
Je voudrais te rassurer, camarade délégué, sur le fait que ces attaques inutiles, méchantes, fondées sur la mauvaise foi n’ont et n’auront aucun effet sur ma détermination dans le combat pour la libération du président Laurent Gbagbo. Ce sont des épiphénomènes qui me glissent sur le corps. Il faudra qu’il en soit de même quand, toi-aussi, tu seras bientôt la cible.
Ne te détourne jamais de l’objectif car il existe des combats dans lesquels nous ne devons jamais nous inscrire. Dis à ceux qui pensent que nous luttons un héritage, qu’ils se trompent. Pour parler d’héritage politique, il faut qu'il y ait mort politique. Pour ceux qui nous attaquent directement ou par personnes interposées, le président Laurent Gbagbo est mort politiquement. C’est pour cela qu’ils essayent, sans y parvenir de tourner sa page. Mais pour moi et pour l’UNG, le Président Laurent GBAGBO est physiquement et politiquement vivant. Il te faudra leur dire si un jour tu te trouves en face d’eux, de nous tenir donc très loin de leurs sorcelleries politiques et de leurs combats inutiles et stériles.
Je les regarde s’égosiller, se donner tant de mal à me salir sans y parvenir. Je les écoute souvent sans mot dire. Camarde délégué, si je ne parle pas et que je ne réponds jamais à ces attaques, ce n’est pas parce que je ne suis pas un sachant ou que je n’ai rien à dire. C’est juste que je n’ai aucune envie de me disperser. L’UNG a pour l’instant un objectif prioritaire : Mettre tout en œuvre pour la libération du Président Gbagbo et des autres prisonniers politiques. C’est seulement après cela que nos détracteurs verront notre artillerie.
Pour l’heure, restons concentrés sur cette priorité. Ne nous dispersons pas sur ces futilités afin de ne pas nous détourner de cet objectif important. Car ces gens nous attaquent, juste parce que nous sommes restés fidèles à Laurent GBAGBO. Ils nous appellent d’ailleurs des « Gbagbo ou rien ». Soyons en fiers. Le jour où ils arrêteront de s’attaquer à moi, je commencerai à me demander si je suis toujours dans les pas de notre leader Laurent GBAGBO et de son combat. Ce sont là quelques conseils que je voulais te donner afin que tu puisses, toi et ta délégation, vous construire une carapace assez forte pour ce combat car rien n’est acquis d’avance.
Chers compatriotes,
Nous sommes ce jour à LONDRES, ville symbole de l’appel à la résistance. Souvenons-nous que c’est ici à Londres que suite à la démission du Président du Conseil français, Paul Reynaud le 16 Juin 1940 que le Général De Gaulle s’exila non pas pour se morfondre de la défaite de son pays mais pour continuer son Combat, le combat pour la liberté. C’est ici à Londres qu’il vint en exil près de Hyde Park au numéro 6 de Seymour Place. Confronté aux vicissitudes de l’exil, tiraillé certainement pas les besoins existentiels qu’exige l’exil, trempé dans la nostalgie de ses proches… mais déterminé à continuer d’œuvrer pour une France libre. C’est ici à Londres que De Gaulle appela le peuple français à un sursaut national afin de se dégager de l’occupant allemand pour acquérir la pleine souveraineté de la France. Cet appel lancé le 18 Juin 1940, vers 20 heures sur les ondes de la BBC permit au peuple français de résister jusqu’à retrouver sa pleine souveraineté. LONDRES est donc une ville historique, un symbole pour les pays colonisés par la France.
C’est encore ici dans ce pays que dernièrement le peuple anglais a pris ses responsabilités pour affirmer dans les urnes sa volonté sans équivoque de souveraineté en décidant de quitter l’Union Européenne.
De cette ville symbole, je voudrais lancer un appel à la libération du Président Laurent GBAGBO, notre leader, qui au prix de sa liberté, a construit toute sa vie dans la lutte pour une véritable souveraineté de notre pays la Côte d’Ivoire et au-delà de toute l’Afrique. En signant cette pétition internationale, initiative de l’écrivain panafricaniste Bernard Blin Dadié, figure de proue de la lutte anticoloniale et du Premier ministre togolais KOFFI Goh, vous vous engagez dans le combat pour la libération du Président Laurent GBAGBO mais aussi dans le combat pour la souveraineté véritable de nos Etats africains, gage de développement. Vous démontrerez ainsi votre soif de liberté, de souveraineté, d’indépendances vraies.
L’UNG, notre parti, continue de mobiliser, depuis le lancement officiel de cette pétition à Abidjan, tous ces organes et structures au Ghana, Benin, Togo, Afrique du Sud, France, Italie, Allemagne, Luxembourg…pour sensibiliser, signer et faire signer cette pétition. Et nous attendons que tous ceux qui aujourd’hui se réclament du président Gbagbo agissent en faveur de sa signature.
Nous sommes aujourd'hui à une cérémonie rassemblant plusieurs partis politiques et organisations. Il est donc utile de préciser que l’UNG est favorable au rassemblement des forces mais un rassemblement qui serait basé et fondé sur LA REPONSE à une QUESTION fondamentale : QUI EST LE PRESIDENT DU FPI ?
Pour nous à l’UNG, la réponse à cette question est sans ambages et sans équilibrisme possible. Le Président actuel du FPI est Laurent GBAGBO, le président intérimaire de ce parti allié naturel étant le doyen Aboudramane SANGARE. Alors que tous ceux qui partagent cette même réalité soient les bienvenus dans ce cadre formel des Gbagboistes afin qu’en rangs serrés nous puissions faire face aux défis qui se dressent devant nous.
Vous n’ignorez pas que le traitement que vous réserve le pouvoir en place à Abidjan dépend de la réponse que vous donnez à cette question.
Si votre réponse est celle de l’UNG pour qui le Président actuel du FPI est le Président Laurent GBAGBO alors vous avez droit à la prison, au gel de comptes, à l’exil, aux interdictions de réunion, à la violation de vos droits les plus élémentaires. Si au contraire pour vous la Présidence du FPI échoit à d’autres, vous êtes alors dans les bonnes grâces du Pouvoir. Le rassemblement dont il est question est celui de tous ceux qui reconnaissent le Président Laurent GBAGBO comme Président du FPI. Et à cet effet, nous savons que le Président intérimaire du FPI travaille dans le sens de ce large rassemblement des Gbagboistes. Nous apportons notre soutien à une telle initiative et nous lui demandons de bien vouloir la finaliser avec diligence afin que nous puissions nous retrouver pour parler de l’avenir de notre pays.

Je remercie tous ceux et celles qui ont œuvré au succès de cette cérémonie.
Vive le Président Laurent GBAGBO,
Vive la Côte d’Ivoire pour que vive l’Union des Nouvelles Générations.
C’est DIEU qui est fort
Je vous remercie.
Stéphane KIPRE