Soro, de mal en pis: D'un MANDAT D'AMENER à un imminent MANDAT D'ARRÊT INTERNATIONAL..., Par Tchedjougou Ouattara

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - Soro, de mal en pis. D'un MANDAT D'AMENER à un imminent MANDAT D'ARRÊT INTERNATIONAL..., Par Tchedjougou Ouattara.

À peine les hourras de ses partisans tentaient-ils de couvrir ce début de décadence assurée, du soi-disant Président de l'assemblée nationale de Côte d’Ivoire, que les choses empirent.

C'est confirmé ! Contrairement aux prétendues "excuses" que dame Sabine Khéris, doyen des juges d'instruction adjoint du tribunal de Grande instance de Paris, aurait présentées au camp rebelle ivoirien pour, est-il prétendu, avoir dangereusement méconnu des "pratiques diplomatiques", cette dame entend accomplir sa mission quasi sacerdotale, en toute conscience et rigueur professionnelles, sans peur, ni faiblesse.

Aussi vient-elle de s'assujettir à sa seule intime conviction face à l'indiscutable responsabilité pénale de l'ancien chef rebelle Soro Kigbafori Guillaume dans les graves faits dénoncés par Michel GBAGBO auprès d'elle.

Ainsi, du simple témoin assisté, elle vient de mettre proprement en examen le gigantesque Président de l'Assemblée Nationale de la République de Côte d’Ivoire.

Notons, à toutes fins utiles, que ce qu'on nomme par "mise en examen", en France, se décline en une "inculpation" par un juge d'instruction, en Côte d'ivoire.

Quelle est donc maintenant l'hypothèse procédurale la plus plausible en regard d'une telle évolution ?

En effet, parce qu'au départ, le juge d'instruction, dame Sabine Khéris, avait placé sieur Soro sous le statut de "témoin assisté", face à la résistance de l'homme à déférer à ses convocations, attitude ne pouvant s'analyser autrement que comme une veritable défiance de l'autorité judiciaire, ce juge n'avait eu d'autre moyen de contrainte qu'un mandat d'amener.

Comme on l'a déjà amplement expliqué, la fonction du mandat d'amener se limite à l'ordre prescrit à l'officier de police judiciaire de conduire le témoin récalcitrant, devant le juge, afin qu'il y soit tout simplement entendu, dans le seul intérêt d'une bonne administration de la justice, et, surtout, de la manifestation de la vérité, avant de disposer librement.

Or, maintenant que dame Sabine Khéris a décidé de passer à la phase supérieure, en mettant en examen le criminel Soro, quel doit être le moyen de contrainte pour le faire comparaître devant elle, l'homme sachant, qu'il suffise qu'il se retrouve devant un tel juge, visiblement déterminé à le ramener dans ses justes proportions, pour se voir proprement décerner un bon mandat de dépôt, comme billet d'entrée dans l'une des nombreuses prisons de France ?

En tout état de cause, ce dont nous devons tous nous assurer, en l'état actuel de l'évolution de cette procédure, c'est qu'en conséquence de cette mise en examen, le juge instructeur qui n'a nullement besoin de dessin pour intégrer que l'ancien chef rebelle ivoirien est résolument engagé dans un véritable bras de fer avec lui, n'aura pas un deuxième choix que celui de délivrer, en urgence, un mandat d'arrêt international, contre Soro Kigbafori Guillaume, en sorte que partout, dans le monde, où l'homme sera aperçu, c'est les menottes aux poignets qu'il sera immédiatement conduit dans l'une des nombreuses cellules des prisons de France, via le Cabinet de dame Sabine Khéris, pour s'y voir notifier, formellement, son mandat de dépôt.

Et notre gigantesque Président de l'hémicycle, ancien maquisard, l'a tellement si bien compris qu'il n'a pas exigé ses restes pour abandonner sa fameuse mission de représentation de Dramane OUATTARA au COP21 jusqu'au 17 décembre prochain, pour s'engouffrer dans le premier avion en partance pour Abidjan, ce mercredi 9 décembre.

Au total, face à une telle évolution heureuse pour le peuple ivoirien, marqué pour des générations, par l'entreprise meurtrière de cet individu, doit-on encore recourir à l'art divinatoire pour mettre en évidence la détermination de la juge Sabine Khéris à ne pas se laisser attendrir, ni impressionner par le vuvuzela et autres élucubrations du Djoulvernement Ouattara, depuis les bords de la lagune Ebrié ?

Allons-y seulement ! Tout près est très près !
Une contribution de Tchedjougou OUATTARA