Solidarité nationale : Le gouvernement ivoirien aux côtés des populations vulnérables

Par CICG - Solidarité nationale. Le gouvernement ivoirien aux côtés des populations vulnérables.

L’homme est un pilier important de l’ambitieux programme du Président de la République de Côte d’Ivoire dénommé « Une Côte d’Ivoire solidaire ». La solidarité prônée dans cette vision se traduit par des actions concrètes pour porter assistance aux couches sociales les plus vulnérables et veiller au bien-être des populations.

Bâtir « Une Côte d’Ivoire solidaire » afin qu’« aucun Ivoirien, où qu'il se trouve, peu importe ses opinions, quel qu'il soit, ne soit laissé pour compte ». Autour de cet idéal, les programmes et les initiatives se succèdent. Le Projet filets sociaux productifs fait partie des programmes qui matérialisent la volonté du gouvernement de promouvoir les valeurs d’entraide et de fraternité tout en luttant contre la pauvreté.

Les bénéficiaires du projet perçoivent une allocation trimestrielle de 36 000 Francs CFA, soit 12 000 FCFA par mois. Cette initiative permet d’assister les ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté (moins de 350 FCFA par jour). À ce jour, 227 000 ménages sont bénéficiaires de ce programme sur l’étendue du territoire national. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, le gouvernement a mis en place les Associations villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) partout en Côte d’Ivoire. Elles permettent d’accroître l’épargne et de faciliter l'autofinancement local pour la réalisation d’Activités Génératrices de Revenus (AGR).

"Nous avons reçu instruction du Premier Ministre, d’étendre les Associations villageoises d’épargne et de crédit. Nous en avons 311 en Côte d’Ivoire et nous en aurons 800 d’ici à fin 2022", a déclaré la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo. Selon la ministre, les AVEC sont des entités importantes qui renforcent les liens de solidarité et de cohésion et contribuent à la lutte contre la pauvreté dans les localités.

Les bénéficiaires du Programme "Filets sociaux productifs" seront également pris en compte par le Régime d’Assistance Médicale de la Couverture maladie universelle (CMU).

En effet, ce régime, non contributif, est dédié aux personnes démunies qui étaient exclues du système de santé.

La solidarité nationale a été manifeste durant la crise sanitaire du Coronavirus qui a eu de graves conséquences sociales. Un Fonds spécial de Solidarité et de Soutien Covid-19 (FSS) a été mis en place. A fin juillet 2022, on estime à plus 56,9 milliards de FCFA le montant des appuis. 431 930 ménages vulnérables ont été soutenus et 20 808 travailleurs mis en chômage technique assistés. Ce fonds a permis d’apporter une assistance financière à ces personnes dans le besoin.

Face à certaines pathologies lourdes, l’État s’est également engagé à offrir les mêmes chances de survie à toutes les couches sociales. Dans le cadre de la lutte contre le cancer par exemple, ce sont 755 patients qui ont été traités gratuitement au CNRAO depuis l’ouverture du centre en 2018. L’État, entre autres appuis, a donné des prises en charge institutionnelles à 100% aux malades vulnérables.

Les actions de solidarité se perçoivent aussi dans des cas de sinistres, où le gouvernement se tient aux côtés des populations éprouvées.

En septembre 2022, Myss Belmonde Dogo est allée apporter la compassion et le réconfort du gouvernement aux familles sinistrées de la tornade du 19 août 2022 qui a détruit plus 200 habitations à Minfla, (Zuénoula). Elle a, au nom de l’État ivoirien, remis aux familles des vivres et non vivres et la somme de 27 millions FCFA.

Afin de mieux se rapprocher des familles en détresse, le ministère de la Solidarité a initié « Les dimanches de la Solidarité ». Une initiative qui vise à assister et soulager les ménages à faible revenu ou des personnes en quête d’assistance partout en Côte d’Ivoire.

L’une de ces visites a permis à la famille Samassi, qui a perdu un membre dans un incendie à Yopougon Koweït, de bénéficier de la somme de 1.200 000 FCFA, de vivres et non-vivres.

Ce sont autant d’actions qui participent au quotidien, de manière concrète, à l’amélioration des conditions de vie des ménages les plus vulnérables.

CICG