Scandale : Un cadre du PPA-CI dénonce la « Honteuse tentative d'Adjoumani de créer un bicéphalisme à la tête des Koulango contre il l'a fait contre le peuple Brong « 

Par Ivoirebusiness - Scandale. Un cadre du PPA-CI dénonce la « Honteuse tentative d'Adjoumani de créer un bicéphalisme à la tête des Koulango contre il l'a fait contre le peuple Brong « 

Il ne manquait que ça dans son triste et funeste palmarès de diviseur commun de toute population engagée dans la construction de sa cohésion interne dans la région.
Il ne manquait que ça dans sa posture indélébile et indécrottable de fauteur de troubles dans les départements de Bondoukou,Tanda, Sandégué, Transua et Koun-Fao; ensemble formant la Région du Gontougo.

Un rôle qui ne sied pas, en principe, dans un Etat normal,  à un ministre du Gouvernement encore moins à un ministre d'Etat. En pays Koulango, le principe est qu’on ne remplace pas un chef de village tant qu’il est vivant.

 A combien plus forte raison, cette constitution Koulango non écrite, à l’image de la constitution de la Grande Bretagne se doit d’être respectée. 

Pourquoi l’on accepterait sans broncher qu’en plein environnement OTAN, promoteur soi-disant de la démocratie, les européens acceptent-ils l’inamovibilité de la Reine d’Angleterre de son vivant, et des politiciens sans vergogne refuseraient au Koulango ce principe ancestral de leur règle successorale, garant de la stabilité de leurs institutions traditionnelles ?

Il n’ya que des complexés allergiques à la préservation des valeurs morales et identitaires africaines qui méconnaissent le droit inaliénable qu’a tout peuple de s’autodéterminer même à l’intérieur de la république tant que ces valeurs ne sont pas en contradiction avec la loi suprême (La Constitution de l’Etat coiffant toutes les constitutions propres à chaque groupe communautaire).    

 Trimbalant, ce samedi 30 juillet 2022, aux forceps (à une parodie d'investiture d'un chef prétendument chef suprême du peuple Koulango) l'Administration préfectorale notoirement et manifestement hostile aux manœuvres d'immixtion incongrue et foncièrement  inacceptables  du ministre des affaires agricoles ( à la place du Ministre de l’Intérieur), dans l'organisation traditionnelle interne du peuple Koulango, peuple dont il n'est pas membre.

 Quel intérêt vise-t-il donc dans une affaire intra Koulango, lui qui n'est pas Koulango?  Ne clame-il pas partout et à juste titre qu'il n'est pas Koulango ? Unique vérité sortie de sa bouche que nous pouvons noter durant tout son stérile  magistère qui dure depuis 20 ans, plombant le développement de nos parents et viciant la bonne réputation du Zanzan.

Il y’a qu’à constater l’absence de la moindre brique dans nos villages au nom du Conseil Régional qu’il préside. Au lieu de s’y atteler, l’homme se comporte comme s’il était en concurrence avec les autorités coutumières et royales. Sa cible indiquée : Sa Majesté Dagbolo Saye 1er, l’insoumis.

L'homme ne se gêne même pas de motiver ses innombrables putsch politiciens manqués chaque fois (de 2011 à 2022) contre l’autorité suprême des Koulango, sur le sens de l'honneur et de dignité du rarissime roi en Côte d'Ivoire, et qui refuse malgré mille pressions de sa part , de rompre sa solide, franche et honnête amitié à Laurent  Gbagbo avant, pendant et au retour de sa déportation à la Haye. Un crime de lèse majesté,contrariant la prétention chimérique et illusionniste d'un éléphant du Zanzan à qui personne dans le zanzan n'aurait l'audace et le courage de lui dire niet.

Ayant pu à un moment donné convaincre tous ses collègues du Gouvernement y compris le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, sur cette apparente impression, voilà que deux faits sublimissimes et imparables du Chef Suprême incontesté du peuple Koulango ( le brisement du veto de Désiré Tanoé et son accueil du Président Gbagbo le 17 juin 20021 à l’aéroport d’Abidjan), vont battre en brèche le château de porcelaine et de mirage dont se prévalait "le néo Constitutionaliste honoris causa", auteur du concept de "1er Mandat de la 3ème République". qu'il fabriqua devant un certain Cissé Ibrahim Bacongo, déstabilisé littéralement à qui un certain "Monsieur Tabouret" donnait des leçons  de droit constitutionnel, made in "Adjumani's Institut of Liers Law."  

Or, en réalité, le vrai bénéficiaire de la prise de responsabilité historique des 21 chefs Koulango  venus de Bondoukou sous leadership d’anticipation de Sa Majesté Dagbolo Saye, c’est bien le Ministre Adjoumani. Pourquoi ? Nul n’est besoin de savoir que cette double action a dégonflé la colère emmagasinée pendant longtemps dans les cœurs des sympathisants du Président Laurent Gbagbo vis-à- vis des frasques d’Adjoumani.  Il a pu donc jouir de circonstances atténuantes d’autant plus qu’il est de la région de Dagbolo Saye. Dagbolo Saye a donc de manière sage et proactive sauvé Kobenan Kouassi Adjoumani.

L'homme n'est pas à son premier forfait dans le domaine de succession royale. La charité bien ordonnée commençant par soi-même,il aura fait ses marques en commençant par l'EMERGENCE d'un bicéphalisme  explosant le royaume Brong en plusieurs mini royaumes rivaux se disputant le trône: Amanvi se reconnaissant en Nanan Adingra Agyeman ( l'oncle d'Adjoumani), /Sakouadou se reconnaissant en Nanan Appia 1er, un ami de Laurent Gbagbo résidant à Tanda /Assuefri.se reconnaissant en Nanan Ababio.  Voilà le premier exploit de l’homme en guise d’entrée en matière.

Gradé en déstabilisation fulgurante des autorités coutumières et chefferies traditionnelles, au moyen du bicéphalisme (sa marque de fabrique qu'il entend léguer à ses laquais et ropéro) , l'homme tente d'exporter son expertise  au cœur de la Chefferie Suprême du Peuple Koulango pour les motifs cités haut. Et ce, au moment même où le Président semble jouer la carte d’apaisement des cœurs par la rencontre des 3 grands et leur participation commune à la célébration de la fête de l’indépendance le 7 aout c’est à dire imminente. Quel anachronisme !  

Alors, c'est mal connaitre les cadres Koulango,qui dans un élan de solidarité entre eux sans considération de leurs différences idéologique ont boudé Adjoumani dans son entreprise solitaire. Pas forcément amis ni ennemies à Sa Majesté Dagbolo Saye ni à son challenger sorti du chapeau d'Adjoumani, ces cadres viennent d'infliger un cinglant désaveu  à Adjoumani en boudant la cérémonie  ...

Colère des cadres Koulango sans exception surtout qu’une médiation sollicitée par des personnes de bonne volonté auprès du Ministre de la Réconciliation Nationale avec la caution du Président de la République était sur le point de concilier non seulement Sa Majesté Dagbolo Saye et son challenger, mais aussi les cadres Koulango.

Une mission que menait avec méthode et patience le Directeur Général de la Cohésion Nationale, de mains de maitre par l’ancien Député Falley Timité de Bondoukou Commune.
La question que nous sommes en droit de nous poser c’est de savoir si le Ministre d’Etat Adjoumani avait quelque chose à perdre en cas du succès des actions de rapprochement et de raffermissement du peuple Koulango…

Dans une précipitation incompréhensible et au pas de course, Adjoumani improvise son OPA, mais il manque une pièce dans le puzzle : du public intéressé à son théâtre. Le peuple Koulango trouvant curieux son activisme dans l’orchestration de son scénario digne d’un "maga taper" doublé d’un "sagba taper". C’est-à-dire agir en hors la loi et surtout par surprise, comme savent le faire seuls les mercenaires dans une cause qui ne les regarde pas.

Comme solution trouvée par le champion dans le passé en théâtre scolaire, Adjoumani fait transporter illico presso et incognito,  des ropero et autres laquais, depuis Assuerfri zone Brong habillés à la va-vite en accoutrements royaux pour une seule mission: faire le remplissage du scénario à l'image des "militants fictifs itinérants en location, pour la plupart à Abobo et Anyama, pour  servir de bouée de sauvetage des petits partis politiques à l’effet du remplissage figuratif des meeting moyennant de l'argent pour contrat exécuté.

Même procédé dont faisait usage le tristement et ténébreux Issiaka Diaby, convoyant devant le palais de justice et dans les rues du Plateau des badauds qui ignorent le mobile caché de leur présence …

 Au total, le PPA-CI Gontougo ( Bondoukou, Tanda et Sandégué) non au putsch fomenté, financé et organisé du début à la fin par une main non Koulango, donc totalement dépourvu d'un intérêt ni juridiquen ni légitime à s'interférer dans une affaire coutumière entre Koulango. 
Exhortons le Ministre KKB à poursuivre la médiation menée suivant son propre timing sans faiblesse.

Déclarons nulle et de nul effet la parodie orchestrée par une personne qui n'en a pas le droit. Réciproquement, il n'appartiendrait pas à un cadre Koulango de s'interférer dans les questions internes aux Brong, surtout en prenant position pour ou contre un clan se disputant le trône. L'observation par les politiques de cette règle minimale serait utile.
Cela dit, exhortons les sages parmi le peuple Koulango à renouer avec la Fraternité et le pacifisme qui caractérise le peuple Koulango, pour faire asseoir les deux camps. afin de se parler. 

Exhortons les élus et cadres Koulango du RHDP à s'affranchir courageusement de l'écrasement et des intimidations du Ministre Adjoumani dans la recherche d'un schéma de règlement concerté avec leur frères et amis du PPA-CI dans l'intérêt  de la Paix dans le Gontougo, notre espace commun d'expression. Saluons leur hauteur de vue et les encourageons à tirer des solutions endogènes justes et durables.   
Saluons tous les frères et sœurs de la région  sans appartenance à un  parti politique à s'autosaisir de l'urgence de la question.... 
Cependant, il est totalement hors de question que ce soit le roi de Bounkani qui s'immisce dans la dévolution de la chefferie Koulango du Gontougo.    

 KOUAKOU Dapa Donacien,

Coordonnateur Régional PPA-CI du Gontougo (Bondoukou, Tanda, Sandégué).
Email:dapadonacien@gmail.com