Rebondissement Opération "Je donne au FPI" - Cacophonie au FPI France: Hortense Assalé annule l'opération de Brigitte Kuyo

Par Partis politiques - Hortense Assalé annule l'opération "Je donne au FPI" de Brigitte Kuyo.

Communiqué de presse: Déclaration d’appel à la vigilance et à la sérénité de la Représentation du Fpi en France

J’ai publié hier mardi 7 janvier 2014 un communiqué dans lequel j’ai annulé, conformément aux prérogatives statutaires de la Représentation du Fpi en France, la décision de la camarade Brigitte Kuyo, Secrétaire nationale du Fpi par laquelle elle créait un comité Ad ‘hoc de levée de fonds en France. Cette décision de notre camarade qui outrepasse ses compétences et qui crée davantage de confusion et entretient plus longtemps un climat délétère en France ne saurait perdurer.

Depuis la crise postélectorale, les Ivoiriens de France se sont inscrits massivement dans le noble combat de la libération du Président Laurent Gbagbo, celui de la restauration de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire et de la défense de la souveraineté de notre patrie. Notre combat est juste et mérite d’être encouragé et respecté. Les Ivoiriens ne doivent aucunement en être détournés au profit d’un autre calendrier politique et d’ambitions personnelles démesurées.

Pour mémoire, rappelons-nous que Nelson Mandela n’était pas à la tête de l’ANC lorsqu’il a été arrêté et emprisonné à Robben Island. Cependant, Oliver Tambo et le bureau politique de l’ANC en exil décidèrent d’identifier la lutte contre l’apartheid à sa personne. Un visage politique, celui de Nelson Mandela était désormais assimilé à l’ANC et à la lutte contre la domination raciale blanche en vigueur en Afrique du Sud. Et ce choix stratégique de Oliver Tambo fut gagnant, du moins au regard du chemin parcouru par l’Afrique du Sud depuis 1962 et l’hommage planétaire que le monde entier a rendu à la mémoire de Nelson Mandela à sa disparition le 5 décembre 2013.

Notre combat est symbolisé par un homme, Laurent Gbagbo, une cause, celle du combat pour la démocratie en Côte d’Ivoire et de la souveraineté de notre patrie, et un parti politique, le Front populaire ivoirien. Le Fpi ne doit donc pas succomber à la tentation d’un autre calendrier politique que celui dans lequel les militantes, les militants et les sympathisants du Fpi sont résolument engagés. Libérer le Président Laurent Gbagbo, restaurer l’Etat de droit en Côte d’Ivoire et défendre la souveraineté de notre patrie, tel est le calendrier de notre combat emmené par le Président Pascal Affi N’Guessan.

Aussi, tous les comportements de distraction orchestrés par la camarade Brigitte Kuyo et ses soutiens doivent être dénoncés et condamnés pour le bonheur de la lucidité politique et le respect du combat des Ivoiriens.

Tout en réitérant que la décision de la camarade Brigitte Kuyo est nulle et de nul effet, j’invite les militantes, les militants et les sympathisants du Fpi en France à la sérénité et à plus de vigilance.

Fait à Paris le 8 janvier 2014

Hortense ADE ASSALE
Représentante du Fpi en France

Ampliation :
- Pascal Affi N’Guessan, Président du Fpi
- Laurent Akoun, Secrétaire Général, porte-parole du Fpi
- Dr Richard Kodjo, Vice-président du Fpi chargé des relations internationales
- La presse