Réunion secrète à l’Elysée sur la situation en Côte d’Ivoire : «Opération Palais»
Le 18 mars 2011 par Gabgbo.ci - La guerre qui a cours actuellement en Côte d’Ivoire n’a pas du tout l’allure d’une guerre civile, appelons les choses par leur nom, c’est tout bonnement une agression internationale contre la Côte d’Ivoire
Le 18 mars 2011 par Gabgbo.ci - La guerre qui a cours actuellement en Côte d’Ivoire n’a pas du tout l’allure d’une guerre civile, appelons les choses par leur nom, c’est tout bonnement une agression internationale contre la Côte d’Ivoire
dont le commanditaire principal, maître d’œuvre et maître d’ouvrage, reste la France. A preuve, selon nos sources de l’Hexagone, la réunion secrète d’une coterie qui s’est tenue la semaine dernière sous l’égide de Sarkozy au Palais de l’Elysée à Paris. Etaient associées à cette réunion, une pléthore de personnalités politiques françaises de tous bords : A commencer par Sarkozy lui-même, président de la République. Ensuite, Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, anciennement Secrétaire général de l’Elysée avec en charge le dossier ivoirien Christine Lagarde, ministre de l’Economie et des Finances. Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie dite Mam limogée dernièrement qui a eu à gérer ce dossier, en tant que ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères. u Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de feu François Mitterrand. Laurent Fabius, ancien premier ministre de François Mitterrand. Jack Lang, ancien ministre mitterrandien, depuis août 2010, conseiller spécial aux Nations unies sur la piraterie, donc proche collaborateur de Ban Ki-moon. Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris. Jacques Toubon, ancien ministre chiraquien qui a représenté le Président Jacques Chirac. Martine Aubry et Ségolène Royale invitées toutes deux à cette réunion ont brillé par leur absence en déclinant l’invitation. Cet aréopage hétéroclite de personnalités françaises avait à l’ordre du jour, un seul point : La situation en Côte d’Ivoire. Elle fait suite à deux raisons essentielles : u La première est d’ordre économique : Bolloré, Bouygues, les responsables de Bnp Paris Bas et de la Société générale de banque d’un commun accord sont allés voir le président Sarkozy et se plaindre de ce que cette crise post-électorale qui s’est installée dans la durée alors qu’elle était programmée pour 48 h, avait des conséquences graves sur les Affaires en Côte d’Ivoire en particulier, mais aussi dans toute la zone africaine. Par conséquent, il fallait faire quelque chose d’urgence pour endiguer les pertes financières énormes qui prenaient à tout point de vue l’allure catastrophe irréversible. Pis, les dirigeants des Banques fermées par leur seule volonté voudraient venir à Abidjan pour prendre attache avec le pouvoir en place. Ce qui aurait été ressenti par Sarkozy et son gouvernement comme un camouflet. La deuxième raison se situe sur le plan militaire. Malgré les moyens colossaux (armements, logistiques, financiers) l’Ecomog peine sur le terrain et n’arrive pas à trouver ses marques, face aux Fds. Sarkozy et autres en ont déduit que les forces en présence sont d’égale valeur, avec pour les Fds deux avantages certains, la maîtrise du terrain et la collaboration de la population qui la soutient. Ils en ont déduit qu’il fallait changer de stratégie pour réussir leur coup de force. Ce sont ces considérations et les donnes sur qui ont motivé ce conclave surréaliste ou des socialistes purs sangs sont allés se fourvoyer. Une autre chose qui risque de créer un scandale politique en France et que le pouvoir français veut vite circonscrire par une victoire qui justifierait leur perte, c’est la mort sur le champ de bataille de l’Ouest de 37 soldats français dont les corps sont en souffrance à Sebroko, siège de l’Onuci, suite à une querelle diplomatique entre le Consul général de France et Choï, le représentant de Ban Ki-moon. Après discussions, ils ont choisi consensuellement de mettre fin au régime de Laurent Gbagbo avant la première semaine d’avril : La méthode : une guerre éclair «Blitz Krieg» à l’allemande qui ne doit pas durer plus de 48 heures. Un seul objectif, prendre le Palais présidentiel quel qu’en soit le prix. Simultanément la Rti avec. Pour la réussir, voici le plan échafaudé : 1-A l’extérieur : Pas de réunion de Conseil de sécurité à l’Onu. car même si une telle résolution arrivait à passer sous les fourches caudines des vétos russes et chinois, les débats donneraient le temps à la Côte d’Ivoire de s’organiser pour faire face militairement à l’agression. Or, pour réussir ce «Blitz Grieg», il faut jouer totalement avec l’effet de surprise. 2- A l’intérieur : a- Les Français de Côte d’Ivoire ne seront pas informés de peur que l’affaire s’évente et aucune disposition particulière ne sera prise pour eux, quitte à les sacrifier, s’il le faut. b- Il n’y aura pas de mise en congé d’élèves ou de fermeture de classes, pour éviter de mettre la puce à l’oreille des autorités ivoiriennes. c- Il n’y aura plus d’annulations de vols pour ne pas éveiller des soupçons chez les plus avertis des Ivoiriens. Comment s’y prendre ? La procédure est aussi simple qu’ignoble. Prendre avant toute autre chose le ciel en mains avec une maîtrise totale (hélicos, avions… etc.) de l’espace aérien ivoirien. Pour ce faire, prendre le jour J l’aéroport de Port-Bouët par la Force Licorne, entre autres chargée aussi de bloquer les deux ponts et l’Autoroute du Nord pour éviter toute velléité de résistance de la part des patriotes (Treichville, Marcory, Koumassi et Yopougon étant isolés). Une fois le ciel maîtrisé, faire abattre un déluge de feu tous azimuts du ciel, sur les Fds pour anéantir toute défense en bombardant d’une manière intense le sol. Au sol, une offensive partira d’Adjamé et d’Attécoubé pour prendre le Palais; pour l’heure la résidence ne les intéresse pas; c’est le palais du Plateau, symbole du pouvoir étatique. A cet effet, Choï a truffé tous les bidonvilles, d’Attécoubé d’armes lourdes très sophistiquées qui seront utilisées par des éléments burkinabé, maliens et sénégalais formés pour et qui sont planqués dans ces quartiers précaires. La difficulté pour les soldats de l’Ecomog était de trouver une tenue qui leur permettrait de se reconnaître et d’éviter les bavures. C’est fait. Pour tout dire, Attécoubé est aujourd’hui, le plus grand dépôt d’armes lourdes que la Côte d’Ivoire ait connu. Les attaques de Port-Bouët et des autres communes seraient des divertissements. Selon nos sources parisiennes, la seule commune Attécoubé contiendrait autant d’armements lourds que la Garde républicaine en posséderait. Pour éviter tout raté, les Français ont installé à Sebroko maintenant un matériel sophistiqué qui permettrait de visualiser tous les mouvements et sons du Palais présidentiel. L’Intérieur du pays : Si ce n’est pas la préoccupation principale, elle n’est pas en reste. Toumodi, par exemple, est quasiment infiltrée pour ne pas dire qu’il est dans leurs mains. Ils veulent en faire un verrou pour prendre Yamoussoukro. Enfin pour bloquer totalement toute velléité militaire venant de l’intérieur dans le but de renforcer les Fds à Abidjan, ils ont fait de Zianouan, un dépôt d’armes, avec quatre significatives caches d’armes lourdes. Voici tel que décidé par le conclave de l’Elysée, ce que leurs médias qualifient d’ «Opération Palais» depuis quelques jours. Et comme les partisans de Ouattara se trahissent toujours par leur propension à divulguer d’une manière ou d’une autre leurs basses besognes concoctés dans le plus secret des dieux, ils annoncent depuis le début de la semaine, à grands tapages médiatiques qu’il y a des détonations d’armes lourdes à Adjamé, détonations qu’ils sont pour le moment les seuls à entendre. Ceci, quand ils n’affirment pas sur leurs chaines internationales qu’Adjamé est dans leurs mains. A quand la fin des rêves démoniaques de Sarkozy ?
Ange Marie Ibo Djêgba