Réforme de la Cei: Eds, Cndh et des partis mettent en place un comité de suivi

Par Le Temps - Réforme de la Cei. Eds, Cndh et des partis mettent en place un comité de suivi.

Le Président de EDS, le professeur George-Armand Ouegnin, à la fête de la liberté à Gagnoa Ony Babré les 28 et 29 avril 2018.

«Nous avons décidé de mettre sur pied un Comité paritaire avec l’ensemble des paries prenantes à l’atelier. Ce comité se chargera d’élaborer des propositions qui seront consignées dans un document. Ce document sera remis à l’État de Côte d’Ivoire, pour application des décisions sur les mécanismes internationaux des droits de l’Homme ». Telle est la déclaration de Crizoa Olivier, vice-président du comité opérationnel chargé des affaires juridiques et des droits de l’Homme au sein de la plate-forme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), qui avait à ses côtés, M’ponon Étienne, vice-président du comité opérationnel chargé de l’administration et des finances et Kokora Nestor, porte-parole. Cette déclaration décline ainsi l’accord obtenu entre tous les participants à l’atelier initié à son siège à Cocody, par la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), le jeudi 26 avril 2018, en vue de débattre de la thématique sur « L’application des décisions des mécanismes régionaux et internationaux des droits de l’homme». Fort de cet objectif, Eds en tant qu’invité, à l’instar de nombreux partis politiques, a planché sur l’impérieuse nécessité de faire appliquer la décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cafdhp), en ce qui concerne la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei). Après donc des débat houleux, entre les participants, le porte-parole d’Eds a déclaré avoir obtenu de l’atelier de la Cndhci, la mise sur pied d’un comité de suivi des décisions qui seront arrêtées par toutes les parties. Pour rappel, à l’instar d’Eds, de nombreux partis et des représentants la Commission électorale indépendante ont été conviés à cet atelier par la Cndhci, en vue de contribuer à l’application des rapports prescrits par les instruments internationaux auxquels la Côte d’Ivoire est partie prenante, de renforcer les capacités des acteurs locaux. «La Cndhci a organisé cet atelier pour renforcer le cadre de coopération et de collaboration avec les partis politiques, entités publiques et les organisations de la société civile, en vue d’une meilleure application des décisions des mécanismes régionaux et internationaux des droits de l’homme», a fait savoir la présidente de la Cndhci, Sangaré Namizata, dans son discours d’ouverture des travaux dudit atelier.

Marcel Dezogno