"POLITIQUE PANAFRICAINE"-"ACCULE, LE RÉGIME "BOZIZE" EST CONTRAINT DE NÉGOCIER AVEC LES REBELLES!

Le 29 décembre 2012 par IVOIREBUSINESS - Les rebelles centrafricains sont désormais aux portes de la capitale BANGUI.

Sur "FRANCE 24", leur porte-parole indique vouloir cesser la lutte armée et négocier le départ du président "FRANCOIS BOZIZE".
La république centrafricaine s'enlise donc dans la crise: La coalition rebelle (SELEKA)(alliance en langue sango), contrôle désormais un tiers du territoire, après avoir conquis trois villes clés du centre: (BRIA, BABARI, KAGA BANDARO).Ses combattants se trouvent désormais aux portes de la capitale, protégée par des militaires tchadiens et les militaires de la force multinationale d'Afrique centrale(FOMAC).
Nous avons indiqué que notre intention n'était pas d'entrer dans "Bangui" compte tenu de la situation militaire du pays(sous-équipée et mal entraînée, l'armée centrafricaine n'a pas résisté longtemps à la progression des rebelles, a indiqué sur l'antenne de "FRANCE 2", "ERIC MASSI", le porte-parole de la rébellion.
Le président "Bozizé" a actuellement une défaite militaire à assumer! Nous souhaitons que la fin de ce régime soit traitée dans des conditions dignes d'un chef d'état! Au finish, l'enjeu de la rébellion est de négocier le départ du président "BOZIZE". Mais aux dires de son porte-parole, la rébellion "SELEKA" est prête à à répondre aux injonctions de la communauté internationale qui presse les différents acteurs de la crise centrafricaine à entamer des discussions à "Libreville", au GABON, sous la houlette du CONGO-BRAZZAVILLE: "Je pense que la négociation devrait mettre sur la table la question du maintien du président FRANCOIS BOZIZE au pouvoir, a encore précisé ERIC MASSI. Selon lui, la classe politique centrafricaine est unanime à considérer que ce régime n'est pas un régime en qui nous pouvons avoir une confiance légitime pour continuer à conduire la nation centrafricaine!
"Affaibli et fragilisé face à une rébellion qui a gagné du terrain, "Bozizé" partira certainement à la table de négociation en victime résignée: C'est là où le bât blesse!( BOUAZO)(le surtitre, les ajouts et la conclusion sont de la rédaction «sources »: blog france24)

(YVES T BOUAZO)