"Politique française": "Jean-Luc Melenchon","Reprenons la Bastille!"

Le 19 mars 2012 par IvoireBusiness - Galvanisé par l'euphorie des sondages, "Jean-Luc Melenchon", candidat de la gauche radicale aux élections présidentielles françaises a organisé une marche citoyenne à paris le( 17 Mars dernier) à Paris,

Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet le 18 mars 2012 à la Bastille.

Le 19 mars 2012 par IvoireBusiness - Galvanisé par l'euphorie des sondages, "Jean-Luc Melenchon", candidat de la gauche radicale aux élections présidentielles françaises a organisé une marche citoyenne à paris le( 17 Mars dernier) à Paris,

en empruntant un parcours symbolique(Nation-Bastille):Ce n'est, semble-t-il pas un hasard pour le philosophe et homme de gauche, qui monte en puissance dans les sondages! Dans l'interview qu'il a accordée à l'organe de presse français "Le point",(du17 Mars ) il n'est pas passé par quatre chemins, et est demeuré égal à lui-même: "Pour ceux qui veulent bien l'entendre, qu'ils soient rassurés, car "Jean-Luc Melenchon" ne rêve pas d'une révolution populaire, car dans son approche, les symboles ouvrent nos imaginaires, ce ne sont pas des modèles d'action: "Reprenons la bastille, prenons le pouvoir, ce n'est pas: "sortons les piques et les gourdins...C'est arrêtons de consentir, sortons de la résignation! Puisqu'il l'a déjà fait une fois, pourquoi le peuple de France, ne pourrait-il mettre une nouvelle révolution à l'ordre du jour, une révolution citoyenne? Contre qui? La réponse est sans ambages: Contre la nouvelle aristocratie, c'est la finance, et contre qui l'accompagne! Les marchés financiers ont imposé leurs normes sans limites et le court terme, celles-ci mettent la société dans un état de tension insoutenable. On constate une exaspération générale. Et beaucoup de rage, et même dans les classes moyennes qui ont joué le jeu social, pleines d'espoirs, et se sentent trompées, lésées....Le front de gauche veut ouvrir une issue positive: Regardez en "GRECE", les braves gens finissent par applaudir les petits groupes anarchistes qui brûlent des banques, car ils ne voient pas quoi faire d'autre: Nous voulons éviter ce genre de blocage, d'effondrement. Cette crise peut être une chance. Si nous le voulons, nous pouvons engager une bifurcation de nos sociétés vers un nouveau développement humain. A la question de savoir si la 5ème république française est archaique, il répond ceci: "Pour les partisans de la 5ème république française, qu'ils soient de gauche ou de droite, l'élection est le moment où se fabrique un homme providentiel: C'est le mystique monarchique du sacre! A cette époque, il fallait mettre en scène une intervention divine pour justifier l'infaillibilité de l'homme à qui on confiait tout le pouvoir! N'est-il pas temps de se libérer de cette métaphysique moyenâgeuse? Pour le front de gauche, "l'élection est plutôt où se fabrique un peuple!" C'est à dire des citoyens puisque le jour du vote, chacun sort de sa condition immédiate, en se mêlant de l'intérêt général. Nous devons tous être souverains. Je veux bien admettre que c'est là une autre forme de mystique. Mais cette vision s'appuie sur des bases matérielles, et jamais dans notre histoire, celles-ci n'ont été aussi fortes. La France aujourd’hui, c'est le haut niveau de formation des travailleurs, l'accès facilité à l'information, l'urbanisation ou encore le travail des femmes. Le changement de république va s'imposer comme rattrapage institutionnel des réalités! Un engagement solennel d'un homme conviction qui continue de faire du courage de ses opinions un fonds de commerce envié et enviable.
(Yves T Bouazo)-(Le titre, le chapô, la conclusion les ajouts et la reformulation sont de la rédaction-SOURCES:le point-fr)

Présidentielle française 2012: Jean-Luc Mélenchon prend d'assaut la Bastille avec 120.000 personnes

Le 19 mars 2012 par IvoireBusiness - Difficile de savoir combien de militants et sympathisants du Front de gauche étaient réunis sur la place de la Bastille dimanche 18 mars. Le parti revendique "120 000 personnes". Quoi qu'il en soit, ils

étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler avant d'écouter le discours du candidat du Front de gauche.
"Génie de la Bastille qui culmine sur cette place, nous voici de retour, le peuple des révolutions et des rébellions en France. Nous sommes le drapeau rouge !" a clamé M. Mélenchon, au terme de sa grande journée pour la VIe République. "Nous sommes venus au bon endroit, à la bonne date", a-t-il fait valoir, vantant la Bastille, "point de départ de toutes nos révolutions".
Sur un ton solennel, le candidat du Front de gauche a rappelé les différents mouvements révolutionnaires de l'histoire de France et a appelé à "une insurrection civique qui va se donner rendez-vous dans les urnes pour commencer la révolution citoyenne afin de d'améliorer la vie du peuple qui pâtit." "Je vous appelle à commencer ce printemps des peuples, a lancé le candidat. Ouvrez par vos bulletins de vote la brèche par laquelle passeront les votes des Grecs puis des nos camarades allemands sur lesquels souffle le modèle libéral."
"PRENEZ LES PLACES ET LES RUES DE LA RÉPUBLIQUE"
Cette insurrection passera, s'il est élu, par la reprise du pouvoir par le peuple au travers d'une "Assemblée constituante", qui "devra être strictement paritaire". Acclamé par ses partisans, Jean-Luc Mélenchon a également lancé : "Prenez les places et les rues de la République comme vous le pouvez dans toutes les villes et chaque village de France." Le discours, qui n'aura duré qu'une vingtaine de minutes, s'est terminé par la traditionnelle Internationale suivie de La Marseillaise.
Toute l'après-midi, des dizaines de milliers de personnes ont défilé entre la place de la Nation et la place de la Bastille. Parmi elle, Christiane, une enseignante de 62 ans : "J'entends un discours que je n'entendais plus depuis trente ans : la France, notre France, est plurielle, de toutes les couleurs, métissée. Je ne suis pas d'accord avec Hollande alors que j'ai milité avec Ségolène Royal en 2007. Je ne suis pas d'accord pour que l'on paie la dette, que l'on soit inféodé aux banques."
Sa fille Louise a fait le voyage de Bruxelles, où elle vit avec son compagnon belge. "Je suis fière de soutenir Mélenchon financièrement, du fait de son travail de fond sur le Front national", dit la jeune femme aux yeux bleus, artisan-relieur de profession. "Hollande au premier tour ? Pas possible de voter pour quelqu'un qui va à la City dire qu'il n'est pas dangereux. Nous, on est dangereux, et les grandes fortunes, on va aller les chercher." La mère et la fille réservent leur voix pour le candidat PS seulement au second tour.
"Jean-Luc Mélenchon porte les espoirs de tout le peuple de gauche, et nous espérons qu'il soit présent au second tour", proclame Pascal Petitpierre, délégué syndical CGT chez Unilever France, venu avec les salariés en lutte de Fralib Gémenos (groupe Unilever) qui font figure d'invités de marque. Yves Flohic, 39 ans, agent de maîtrise chez Fralib, veut "changer ce gouvernement qui marche sur les ouvriers, malgré ce que peut dire M. Sarkozy à la télévision". Denis, ouvrier du même site menacé, hésite entre "Poutou et Mélenchon".
"Je pense qu'il se passe quelque chose d'important", avance avec émotion Patrick Dupond, bientôt 55 ans, salarié parisien sensible au discours sur le relèvement du Smic à 1 700 euros : "On relève la tête."
Source Le monde