ONU : Après avoir semé les germes de la guerre civile en Côte d’Ivoire et en Libye, Ban Ki-moon brigue un nouveau mandat à l'ONU

Le 07 juin 2011 par IvoireBusiness - Le monde entier est peu fier de ce qu’a accompli ce diplomate à la solde des grandes puissances du G8. C’est en véritable marionnette des occidentaux que Ban Ki Moon

Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU. De afp.

Le 07 juin 2011 par IvoireBusiness - Le monde entier est peu fier de ce qu’a accompli ce diplomate à la solde des grandes puissances du G8. C’est en véritable marionnette des occidentaux que Ban Ki Moon

opère sur la scène internationale à la tête de la plus grande organisation du monde : l’Onu, un machin, comme disait Le Général De Gaulle.
Et les théâtres d’opérations ne manquent pas : Crise postélectorale en Côte d’Ivoire, bombardement de Kadhafi en Libye, zones d'urgence humanitaires en Birmanie, en Haïti, au Pakistan etc…
L’ONU a fauché beaucoup de vies humaines et semé les germes de la guerre civile en Côte d’Ivoire, en Libye, au Soudan, en Somalie, en République démocratique du Congo.
Le dernier rapport de Human Right Watch accuse l’Onu de complicité de génocide et de crimes contre l’humanité perpétrés par les FRCI d’Alassane Ouattara, Président qu’ils ont royalement installé à la tête de la Côte d’Ivoire, avec l’aide de la France et des Etats unis.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a annoncé officiellement lundi qu'il briguerait un nouveau mandat de cinq ans à la tête des Nations unies, qu'il est assuré de remporter sans difficulté selon des diplomates.
"Ce matin, j'ai envoyé une lettre aux Etats membres de l'ONU proposant humblement ma candidature à un deuxième mandat en tant que secrétaire général des Nations unies", a-t-il annoncé au cours d'une conférence de presse. "Je ferai de mon mieux jusqu'à la dernière minute", a promis l'ancien ministre des Affaires étrangères sud-coréen.
M. Ban, âgé de 66 ans, est secrétaire général depuis le 1er janvier 2007 et son mandat arrive à échéance le 31 décembre.
Ses parrains occidentaux n’ont pas tardé à lui apporter leur caution : Selon Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, l'un des premiers responsables internationaux à s'exprimer, "C’est une très bonne nouvelle dont je me réjouis".
"L’ONU, et toute la communauté internationale, doivent pouvoir s’appuyer sur lui, sur sa très solide expérience et sur son autorité. M. Ban Ki-moon a tout le soutien de la France", a-t-il dit.
"Tout au long des cinq années écoulées, le secrétaire général a démontré un engagement sans faille au service des Nations unies, de la paix, mais aussi du développement. Nous n’avons pas de doute qu’il fera preuve des mêmes qualités lors de son second mandat à la tête de l’ONU, en s’attachant notamment à renforcer l’efficacité du système onusien", a ajouté M. Juppé, dans un accès dithyrambique.
Comme nous le voyons, la réélection de Ban Ki Moon comme secrétaire général de l’ONU, sauf cataclisme de dernière minute, est quasiment acquise, pour le bonheur des grandes puissances, et pour le malheur des petits pays comme la Côte d’Ivoire, qu’il continuera à balafrer en toute impunité.

Christian Vabé