Nouvel an 2013 : VŒUX A LA NATION DE CHRISTIAN VABE, PRÉSIDENT DU RPCI « LA CÔTE D’IVOIRE UNIE, C’EST POUR MAINTENANT »

Publié le 09 janvier 2013 | IVOIREBUSINESS – CHRISTIAN VABE S'ADRESSE A LA NATION.

Ivoiriennes, Ivoiriens,
Mes chers compatriotes
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Avant tout propos, je voudrais présenter à toutes et à tous, mes vœux les meilleurs pour l’année 2013. L’année 2012 a été malheureusement pour toutes et pour tous, une année de grande instabilité et de grande injustice où la paix, la réconciliation nationale, et la sécurité, ont été absents. Le gouvernement n’a rien fait pour que chaque ivoirienne et chaque ivoirien puisse vivre dans une Côte d’Ivoire en paix et réconciliée avec elle-même.
Le RPCI forme le vœu que 2013 soit l’année de la démocratie, de la paix, de la sécurité, et de la réconciliation nationale, car la Côte d’Ivoire Unie, c’est pour maintenant.
La « guerre des pères » marquée par la politique de la vengeance, a fait trop de mal à la Côte d’Ivoire. Le RPCI se tient loin de cette politique et appelle les ivoiriennes et les ivoiriens, sans exclusive, à l’unité.
Le RPCI tend la main aux déçus du RDR, à ceux du PDCI-RDA, et à ceux du FPI. Le RPCI entend tracer une nouvelle voie, un nouveau chemin, et être une alternative crédible, pour le bonheur de la Côte d'Ivoire.
Le RPCI tend également la main aux jeunes cadres dynamiques, aux chômeurs, et à tout ivoirien sans exception, où qu'il soit, d'où qu'il vienne, quelque soit son ethnie et sa religion, pourvu qu'il aime son pays, en soit amoureux comme on l'est de sa femme, de son mari, ou de sa copine, et veuille que la Côte d'Ivoire redevienne comme avant.
Il les appelle à le rejoindre pour bâtir ensemble une alternative crédible, afin de retrouver la Côte d'Ivoire de notre enfance, où nous vivions tous heureux.
Pour le RPCI, 2013 doit être le début d’une autre politique. Le RPCI est prêt à porter ce projet nouveau, cette alternative nouvelle.
Selon les mauvaises langues, la Côte d’Ivoire est devenue la championne du monde de l’injustice et de l’insécurité.
Le RPCI exige que le gouvernement s’engage pour 2013 à améliorer le climat général dans le pays.

L’année écoulée a vu notre pays s’enfoncer dans les abîmes, et aller de mal en pis.
Il suffit de regarder pour cela l’état de délabrement de nos institutions, la dégradation de la situation sécuritaire et économique, et la cohésion nationale totalement en lambeaux.
L’assemblée nationale, digne de celle du parti unique, élue sans la participation de l’opposition et avec un taux de participation de 20%, ne reflète pas les composantes de la nation. Elle a tous les attributs d’un pays divisé.
Elle n’a pas encore pris ses marques. La seule fois où elle a fait parler d’elle, ce fut pour pondre une loi dans laquelle elle élevait la femme au rang de chef de famille, au mépris de nos us et coutumes.
C’est dans cette même ambiance d’incertitude sur la participation de l’opposition que le gouvernement s’apprête à organiser dans quelques semaines, les élections municipales et régionales.
Les succès diplomatiques de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale ne sont pas un gage pour la relance économique du pays. Car croissance économique et développement riment avec réconciliation nationale et paix. Aucun programme économique ne peut se faire sans réconciliation nationale et sans paix.
Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a dit à Abidjan que la réconciliation nationale était un préalable au succès économique.
Les Ambassadeurs accrédités en Côte d'Ivoire ont prié le chef de l'Etat Alassane Ouattara, garant de nos institutions, à s'inscrire résolument sur la voie de la réconciliation nationale et la paix, en libérant tous les prisonniers politiques.
C’est pourquoi le RPCI souhaite ardemment que 2013 soit l’année de la réconciliation nationale et de la paix.
Ivoiriennes et ivoiriens,
C’est un euphémisme que de dire que la relance économique de la Côte d’Ivoire est jusqu’à présent un échec. Et le gouvernement Ouattara en porte l’entière responsabilité.
Il lui faut donc pour 2013 en tirer les conséquences et changer de politique. Car les ivoiriens souffrent énormément, et se voient servir à longueur de journée des slogans.

Les institutions internationales (FMI, Banque mondiale, UE, ONU) et les puissances occidentales abondent dans le sens du RPCI et émettent de sérieuses réserves sur la politique actuelle du gouvernement.
Pourtant, le gouvernement annonce une croissance de 8,2% en 2012.
Le RPCI émet des doutes sur une telle croissance et la juge virtuelle, et sans commune mesure avec les souffrances des ivoiriens.
L’économie ivoirienne, de tous les analystes politiques, est aujourd’hui sinistrée. De l’avis même du chef de l’Etat, l’argent se fait rare.
A l’opposé du chef de l’Etat qui pense que l’argent se fait rare parce qu’il travaille, le RPCI pense que l’argent se fait rare parce qu’il est très mal géré.
Il est utilisé à la satisfaction du clan au pouvoir, des besoins de l’étranger, et non de celle des ivoiriens.
L’exploitation des ressources minières et pétrolières se fait en outre dans l’opacité la plus totale.
Le RPCI exige que cesse sans délai, le pillage des ressources de l’Etat.

L’EFFONDREMENT DU MONDE PAYSAN
La chute la plus spectaculaire en 2012 concerne la production du Cacao. En effet, celle-ci a chuté de 13%, preuve de l’état de sinistre dans lequel se trouve le monde paysan.
En effet, ce dernier ne vit plus des fruits de son travail, avec la baisse drastique des prix de leurs produits. Malgré une maigre revalorisation des prix du café et du cacao par le gouvernement, les prix restent bien maigres. Ainsi, le kg de cacao qui était acheté à 1100FCFA avant la crise, a plongé à 650FCFA en 2011 pour être acheté aux paysans à 725FCFA.
Le kg du café a plongé à 620FCFA en 2011 pour être aujourd’hui fixé à 518FCFA.

Ivoiriennes et ivoiriens,
Chers frères et chères sœurs,

Le RPCI lance un appel pressant au gouvernement afin que 2013 soit l’année de la reprise du travail. La pose de premières pierres sans lendemain, ici et là, est l’arbre qui tente de cacher la forêt.
Le taux de chômage a atteint des sommets car aucun emploi neuf n’a été crée. Bien au contraire, on assiste à la destruction de ceux déjà existants.
Pire, l’avenir de nos enfants est hypothéqué car l’université est encore fermée, malgré une cérémonie d’ouverture en trompe-l’œil au mois de septembre dernier. En réalité, malgré des 40 milliards engloutis dans les travaux, les murs de l’université ont juste été peints. Aucun matériel pour travailler, aucune salle de travaux dirigés et de travaux pratiques n’est opérationnelle. Et le pays manque cruellement d’enseignants, qui ont pris soit le chemin de l’exil, soit celui de la prison.
Le secteur de la santé est aussi sinistré. La gratuité des soins est encore un slogan. Les médicaments sont hors de prix. Des milliers d’ivoiriens meurent car ils n’ont pas les moyens de se soigner.
Ceux qui pouvaient les aider ont soit perdu leur emploi, soit sont en exil du fait de leur conviction politique.
Pendant ce temps, le chef de l’Etat Alassane Ouattara annonce que le programme présidentiel d’urgence passera à 125 milliards de FCFA en 2013. A quelle fin monsieur le Président ?
Sur le plan international, l’endettement de la Côte d’Ivoire se poursuit avec la mise en place du programme national de développement PND 2012-2015.
Selon le gouvernement, les attentes ont même été dépassées.
Le RPCI demande au gouvernement de privilégier en 2013, la recherche de financements intérieurs par la mise en place d’un budget qui prenne en compte les potentialités économiques du pays. Cela a été expérimenté avec succès par de précédents gouvernements.
La lutte contre la pauvreté et la vie chère sont des échecs cinglants pour le gouvernement. De même que l’inflation qui n’est pas contenue.
Le climat des affaires n’est pas en reste de ce sombre tableau.
Il est devenu délétère. Les investisseurs pouvant être mis en prison en cas de différent avec une haute personnalité.
C’est le cas du cousin du ministre français de la Défense, Monsieur Le Drian, qui a été emprisonné à la MACA à la suite d’un différent d’affaires avec le ministre Adama Bictogo.
Le pays a traversé en 2012, une zone d’instabilité devenue chronique.

Le RPCI condamne de façon ferme et énergique, les tentatives de déstabilisation perpétrées par le Commando invisible où d’autres bandes ces derniers mois. La lutte armée, sans l’approuver, peut être l’arme du désespoir, quand aucune solution et aucun dialogue ne pointent à l’horizon.
C’est pourquoi le RPCI urge le gouvernement à remettre sur pied le processus de réconciliation nationale actuellement au point mort.
Le RPCI exige également la démission du président de ladite commission, Charles Konan Banny, dont l’échec est évident, et son remplacement par une personnalité nouvelle, capable de donner un souffle nouveau à la réconciliation.

LA FIN DE LA POLITIQUE DE LA VENGEANCE

Le RPCI demande sans délai au gouvernement de mettre fin à la politique de la vengeance maquillée par la pseudo lutte contre l’impunité, toujours à sens unique.
Cette politique de vengeance a fait trop de torts à notre pays.
Le RPCI demande au gouvernement de mettre également fin à la justice des vainqueurs, dans laquelle seuls les partisans de Laurent Gbagbo sont inquiétés.
Le RPCI se réjouit de la libération récente de 8 prisonniers politiques sur les 500 que comptent les prisons ivoiriennes.
Le RPCI juge cette libération très insuffisante, c’est pourquoi il demande au gouvernement de ne pas s’arrêter en si bon chemin et de libérer tous les prisonniers politiques y compris Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, et Michel Gbagbo.
Car seule la libération des prisonniers politiques permettra une réconciliation vraie et le retour à la paix et à la stabilité. Ce serait aussi couper l’herbe sous les pieds des extrémistes de tous bords.

LE RPCI TEND LA MAIN A L’OUEST, A L’EST, AU NORD, AU SUD, ET AU CENTRE

Le RPCI, dans un souci d’apaisement et de réconciliation véritable, tend la main à l’Ouest, à l’Est, au Nord, au Sud, et au Centre de la Côte d’Ivoire.
Le RPCI dit non aux extrémistes de tous bords dont la rigidité a conduit la Côte d’Ivoire tout droit dans le mur.
Le RPCI se pose comme une alternative crédible au régime actuel d’Alassane Dramane Ouattara.
Le RPCI promet de ne pas hériter de la guerre des pères (Gbagbo, Alassane, Bedié), source de vengeance et de haine sans fin.
Le RPCI lance un appel à tous les déçus de la guerre des pères (Gbagbo, Ouattara, Bedié), à le rejoindre afin qu’ensemble nous bâtissions une Côte d’Ivoire nouvelle, une et indivisible.
CAR L’UNITE DE LA CÔTE D’IVOIRE, C’EST POUR MAINTENANT. LES GÉNÉRATIONS FUTURES, AVEC LE RPCI, SONT PRÊTES A PRENDRE EN MAIN, LEUR DESTIN.

Bonne année 2013 à toutes et à tous !
Que Dieu bénisse notre chère Côte d’Ivoire.

Christian Vabé,
Président du RPCI