Non-respect de la gratuité des frais d’inscription / Kandia Camara : “Tout chef d’établissement ou enseignant pris sera radié”

Publié le samedi 10 décembre 2011 | Le Patriote - Le Ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, tient au respect de la gratuité des frais d’inscription dans le Primaire public. Hier, lors de la

Kandia Camara.

Publié le samedi 10 décembre 2011 | Le Patriote - Le Ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, tient au respect de la gratuité des frais d’inscription dans le Primaire public. Hier, lors de la

cérémonie de remise de kits scolaires à trois Groupes scolaires de la commune d’Abobo, elle a encore haussé le ton. « Tout Directeur d’école ou enseignant qui prendra de l’argent aux parents d’élèves sera purement et simplement radié. Les frais d’inscription dans le Primaire public sont gratuits », a insisté le ministre Kandia Camara. Faisant remarquer que de nombreux griefs formulés par les parents d’élèves lui reviennent fréquemment. En tout cas, Kandia Camara n’entend pas faire de ‘‘cadeau’’ aux chefs d’établissement qui rament à contre courant de cette décision gouvernementale. En ce qui concerne la cérémonie, ce sont au total trois Groupes scolaires d’Abobo qui ont reçu leurs kits. Il s’agit de Plaque 1, 2, 3 et 4. Des Groupes scolaires d’Abobo Baoulé et Sagbé. Ce dernier est composé de cinq écoles avec un effectif de plus de 5000 écoliers. Dans les salles de classe, il oscille entre 80 et 90 élèves. Les infrastructures ne répondant donc pas aux réalités du terrain. Pour y remédier, l’Inspectrice de l’Enseignement primaire public d’Abobo, Fatoumata Traoré, a plaidé auprès du ministre pour la construction de nouvelles classes. « A condition que l’établissement obtienne de bons résultats », a rétorqué Kandia Camara. Invitant par ailleurs les parents d’élèves à encadrer leurs enfants. Car dira-t-elle, ‘‘les enseignants ne peuvent pas tout faire’’. Tout en exhortant les élèves au travail, elle leur a demandé de ne pas déchirer les livres que le Ministère met à leur disposition.

Anzoumana Cissé