MONDE – Selon Fidel Castro, Sarkozy est devenu fou !

Le mardi 14 septembre 2010 par IvoireBusiness – Dans une tribune publiée lundi

Le mardi 14 septembre 2010 par IvoireBusiness – Dans une tribune publiée lundi

dans le quotidien Granma, l’ancien Président cubain, Fidel Castro, s’est interrogé sur l’état mental de Nicolas Sarkozy par rapport à sa politique d’expulsion des Roms vers la Roumanie ou la Bulgarie. Il s’est posé la question de savoir si le Président français n’était pas devenu fou !
Pour Fidel Castro, on est en droit de se poser des questions cruciales sur l’évolution de la santé mentale de Nicolas Sarkozy alors "que la France est la troisième puissance nucléaire de la planète" et que "Sarkozy a aussi une mallette avec les codes pour lancer une des plus de trois cents bombes qu'il possède».
Pour lui, Sarkozy, avec sa politique xénophobe et sécuritaire envers les Roms est devenu fou, alors même qu’il possède en permanence, une malette contenant un bouton nucléaire. Quelle sera dans ces conditions, l’attitude du conseil de sécurité des nations unies à son égard, au moment où ce même conseil s’apprête à lancer une attaque contre l’Iran au motif que son chef serait devenu fou, du fait qu’il veuille se doter de l’arme nucléaire, a-t-il poursuivi. «Supposons que Sarkozy devienne soudain fou, comme il semble que cela est en train de se passer. Que ferait dans ce cas le Conseil de sécurité des Nations unies avec Sarkozy et sa mallette ?" s'est interrogé le leader de la révolution cubaine. "Est-ce que cela a un sens moral et éthique de lancer une attaque contre l'Iran, qu'ils [les membres du Conseil de sécurité] condamnent pour son intention présumée de fabriquer une arme de ce type ? Où est la sagesse et la logique de cette politique ?" s’est-il interrogé.
Estimant la politique française d’expulsion des Roms « d’holocauste racial », il s’est demandé quelle serait la réaction du conseil de sécurité si l’extrême droite française obligeait Sarkozy à appliquer un politique raciste en contradiction avec les normes européennes.
"Que se passera-t-il si l'extrême droite française décide d'obliger Sarkozy à appliquer une politique raciste en contradiction avec les normes de la Communauté européenne ?" "Le Conseil de sécurité pourrait-il répondre à ces deux questions ?" s’est-il encore demandé.
Devant toutes ces questions restées sans réponse, le Quai d’Orsay, par la voix de son porte-parole Bernard Valero, a jugé ces critiques inacceptables, pointant avec ironie une tardive reconversion du leader maximo aux vertus des droits de l’homme. «Cette utilisation de l'holocauste par M. Castro montre son ignorance de l'Histoire et son mépris des victimes. De tels propos sont inacceptables" s’est insurgé M. Valero. Ajoutant "Que M. Fidel Castro s'intéresse enfin aux droits de l'homme, ça c'est vraiment révolutionnaire".
Harry’O