Mandat d’arrêt contre Blaise Compaoré : Le RPCI-AC exige son arrestation immédiate et son extradition au nom de la lutte contre l’impunité prétendument chère à Ouattara

Par IvoireBusiness - Mandat d’arrêt contre Blaise Compaoré. Le RPCI-AC exige son arrestation immédiate et son extradition au nom de la lutte contre l’impunité chère à Ouattara.

Christian Vabé, président du RPCI-AC.

Importante déclaration à la nation du RPCI-AC concernant le Mandat d’arrêt contre Blaise Compaoré

Le rassemblement de Côte d’Ivoire Alternative crédible a appris lundi de source judiciaire burkinabé, l’inculpation de l’ex-Président Blaise Compaoré dans l’enquête sur l’assassinat de l’ex-Président Thomas Sankara.
En effet, la justice burkinabé a émis contre Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute le 31 octobre 2014, un mandat d’arrêt international et saisi Interpol et les autorités ivoiriennes, pour demander leur aide en vue de son extradition au Burkina afin qu’il réponde devant la justice de son pays des faits qui lui sont reprochés à savoir, assassinat, attentat, et recel de cadavre.
Le RPCI-AC, tout en félicitant la justice et le peuple burkinabé pour l’émission de ce mandat d’arrêt international, demande aux autorités ivoiriennes de procéder à l’arrestation immédiate de Blaise Compaoré et à son extradition au Burkina, en vertu des accords de coopération judiciaire entre les pays de la CEDEAO, notamment entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Pour le RPCI-AC, malgré les liens étroits qui existent entre le Président Alassane Ouattara et l’ex-Président Blaise Compaoré, la Côte d’Ivoire n’a pas d’autre choix que d’extrader l’assassin présumé de Thomas Sankara.
Pour le RPCI-AC, le Président Alassane Ouattara qui a toujours fait de la lutte contre l’impunité, la priorité de ses priorités, est aujourd’hui au pied du mur et est donc obligé d’exécuter le mandat d’arrêt international de la justice Burkinabé.
Car c’est au nom de la lutte contre l’impunité que le Président Laurent Gbagbo a été transféré à la Cour pénale internationale, que son épouse Simone Ehivet Gbagbo a été jugée en Côte d’Ivoire où elle purge sa peine, que Charles Blé Goudé a été extradé du Ghana puis transféré à la CPI, et que les Ministres Assoa Adou et Lida Kouassi qui étaient en exil au Ghana et Togo, sont aujourd’hui en prison, le dernier après avoir été extradé.
En cas de refus du Président Ouattara de s’exécuter, toute sa propagande officielle de lutte contre l’impunité se révélerait pur mensonge et s’effondrerait comme un château de cartes.
Ce serait la confirmation supplémentaire qu’en Côte d’Ivoire règne une justice à sens unique ou justice des vainqueurs, dont le but est de mettre hors d’état de nuire des opposants gênants.
Pour le RPCI-AC, le risque majeur du refus du régime d’Abidjan d’extrader Blaise Compaoré, est un incident diplomatique avec le Burkina Faso avec à la clé, une menace sur la paix entre les deux pays, tout en se mettant à dos le peuple burkinabé.
Si le Président Ouattara essaie de faire obstruction à l’extradition de Blaise Compaoré, il sera alors vu comme un obstacle à la manifestation de la vérité dont a soif le peuple burkinabé, et un ennemi de la réconciliation nationale et la paix au Burkina Faso.

Fait à Lyon le 23 décembre 2015
Pour le RPCI-AC
Christian Vabé
Président
AMPLIATIONS

PRESIDENT ALASSANE OUATTARA CÔTE D’IVOIRE
PRESIDENT ROCH MARC CHRISTIAN KABORE BURKINA FASO
PRESIDENT LAURENT GBAGBO ( COUR PENALE INTERNATIONALE LA HAYE)
FRANÇOIS HOLLANDE, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANCAISE (ELYSÉE)
BARACK OBAMA, PRESIDENT DES USA (MAISON BLANCHE)
VLADIMIR POUTINE, PRESIDENT DE LA FEDERATION DE RUSSIE
ALASSANE OUATTARA, PRESIDENT DE CÔTE D'IVOIRE
JACOB ZUMA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SUD-AFRICAINE
CHARLES KONAN BANNY, CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2015
ESSY AMARA, CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2015
KOUADIO KONAN BERTIN, CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2015

CLAUDE BARTOLONE, PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE FRANCAISE (PALAIS BOURBON)
MANUEL VALLS, PREMIER MINISTRE FRANCAIS (PRIMATURE)
DAVID CAMERON, PREMIER MINISTRE BRITANNIQUE (10 DOWNING STREET)
PRÉSIDENT MACKY SALL (SÉNÉGAL)
ANGELA MERKEL (CHANCELIÈRE ALLEMANDE)
PRÉSIDENT OBIANG N'GUEMA BASOGO (GUINÉE EQUATORIALE)
JOHN KERRY, US SECRETARY OF STATE
GEORGE OSBORNE, CHANCELLOR OF THE EXCHEQUER
YAYI BONI PRÉSIDENT DE L'UNION AFRICAINE
DLAMINI ZUMA, PRESIDENTE DE LA COMMISSION (UNION AFRICAINE)
JEAN CLAUDE JUNKER PRÉSIDENT DE LA COMMISSION UNION EUROPÉENNE
NAJAT VALLAUD BELKACEM, MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE
CHRISTOPHE CAMBADELIS PREMIER SECRETAIRE DU PS FRANÇAIS

STÉPHANE LE FOLL PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT (MINISTRE DE L'AGRICULTURE)
SÉGOLÈNE ROYAL, MINISTRE DE L'ECOLOGIE
PRÉSIDENT DE L'UNION EUROPÉENNE PARLEMENT DE STRASBOURG (DÉPUTES EUROPÉENS) STRASBOURG DÉPUTES FRANÇAIS (PALAIS BOURBON)
SÉNATEURS FRANÇAIS (PALAIS DU LUXEMBOURG)
CONGRES AMÉRICAIN (CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS ET SÉNATEURS AMÉRICAINS)
COMMONS GRANDE BRETAGNE (DÉPUTES ANGLAIS)
BUNDESTAG (German Federal Diet) PARLEMENT ALLEMAND
MICHEL KAFANDO, PRESIDENT DE LA TRANSITION BURKINA FASO

Sénatrice Claire Mc Caskill (Missouri)
Senator Tom Udall (New Mexico)
Senator Pat Roberts (Kansas)
Senator John Mac Cain (Arizona)
Senator Christopher Coons (Delaware)
Senator Mike Crapo (Idaho).