MANDAT D’AMENER EMIS EN FRANCE CONTRE M. GUILLAUME SORO: COMMUNIQUE DE LA FIDHOP

Par IvoireBusiness - COMMUNIQUE DE LA FIDHOP RELATIF AU MANDAT D’AMENER EMIS EN FRANCE CONTRE M. GUILLAUME SORO.

Dr Boga Sako Gervais, président de la FIDHOP.

Le lundi 7 décembre 2015 a ouvert (enfin), à la face du monde, le sujet jusque-là tabou de la traduction des ex-rebelles et criminels ivoiriens, qui gouvernent aujourd’hui la Côte d’Ivoire avec M. Alassane Dramane OUATTARA, devant la justice.
En effet, excédée par les attitudes désinvoltes, voire méprisantes, de la part du gravement mis en cause, la juge parisienne Sabine KHERIS a émis un mandat d’amener contre l’ex-chef de la rébellion ivoirienne et actuel président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume SORO Kigbafori, parti représenter, dit-on, le Chef de l’Etat ivoirien à la COP21 qui se tient en France. D’où la protestation du Gouvernement ivoirien, qui a invoqué le principe de « l’immunité absolue ». L’affaire suivra donc son cours après la COP21 ; prenant des allures encore plus sérieuses !
Cet autre dossier impliquant le sieur SORO est consécutif à la plainte déposée par le Franco-Ivoirien, Dr Michel GBAGBO, via son Conseil d’avocats, pour « enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants ».

La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique), par le présent Communiqué, tire ci-après les enseignements de cette affaire.
 LA FIDHOP salue le courage et l’intelligence de la victime des ex-rebelles, le Dr Michel GBAGBO, qui n’a eu pour seule réaction, face aux actes de barbarie de tous genres dont il fut l’objet, hier, entre les mains des rebelles des Forces nouvelles, que le recours à la Justice. A travers lui, Michel GBAGBO, les félicitations et encouragements de la FIDHOP s’adressent aussi au collectif de ses avocats, dont la dynamique Me Habiba TOURE, qui a su conduire et qui suit ce dossier, en France, avec détermination et perspicacité.
 La FIDHOP, en prenant à témoin le monde entier, prévient l’Etat de Côte d’Ivoire, qu’à compter de ce jour, le Chef de l’Etat OUATTARA et son Gouvernement seront tenus pour principaux responsables, si l’intégrité physique ou la vie du Dr Michel GBAGBO venaient à être mises en danger. De même que les Autorités françaises !
 LA FIDHOP se félicite, en outre, que l’ex-chef de la rébellion ivoirienne ait aussi opté de porter une plainte contre le Dr Michel GBAGBO, en France, pour « dénonciation calomnieuse », selon lui ; plutôt que de réagir autrement. Le Droit aura donc triomphé des Armes !
 La FIDHOP demande donc, dès à présent, aux Dirigeants des deux pays, français et ivoirien, d’éviter toute politisation de cette sombre affaire et de respecter l’indépendance de la Justice, principe fondamental dans un Etat de droit et dans toute Démocratie.
 La FIDHOP salue, enfin, la justice française, à travers la magistrate Sabine KHERIS du tribunal des Grandes instances de Paris, qui donne ainsi le ton et indique la voie à suivre à la Cour pénale internationale (CPI), dont les mandats d’arrêt contre les ex-rebelles « pro-Ouattara » qui s’illustrent en Côte d’Ivoire depuis septembre 2002, sont toujours sous scellés.

Fait à Genève, SUISSE, le 09 Décembre 2015

Dr BOGA S. GERVAIS
Président-Fondateur de la FIDHOP