Mairie de Daloa: Coup d'Etat contre Kossougro Sery. Diabaté Kramoko, nouveau maire

Publié le mardi 21 juin 2011 | Le Nouveau Réveil - Me Kossougro Séry Emile Christophe est, ce lundi 21 juin 2011, ex-maire de Daloa. Pour abandon de poste et pour corriger le vice de

Sery Kossougro, maire de Daloa, victime d'un coup d'Etat le 21 juin 2011.

Publié le mardi 21 juin 2011 | Le Nouveau Réveil - Me Kossougro Séry Emile Christophe est, ce lundi 21 juin 2011, ex-maire de Daloa. Pour abandon de poste et pour corriger le vice de

procédure qui l'a fait élire dans le mois de Novembre 2010. En effet, l'entrée des FRCI à Daloa le 29 mars 2011 a fait voler, comme des oiseaux gendarmes fuyant le danger, les leaders LMP, les militants FPI, les miliciens et autres. Me Kossougro était du nombre. Malgré les conseils avisés de ses amis du PDCI-RDA ou du RHDP. Dont il se réclamait coordonnateur communal. Selon les informations en notre possession, l'élection de Me Kossougro n'avait pas respecté les règles de l'art. En effet, après une absence de 8 ans des réunions du conseil municipal, Me Kossougro ne pouvait pas prétendre au poste de maire vacant, au décès du Pr Guédé Guina. Ce sont donc par des subterfuges du pouvoir Gbagbo que le préfet d'alors, Dackoury Lohoré Dabet, a tordu le cou à la loi. Ainsi le nouveau ministre de l'Intérieur du gouvernement ADO a remis les choses à plat, par décret N° 160/INT/DG.DDL/DTA du 15 juin 2011. Pour remettre le pouvoir à M. Diabaté Kramoko, qui assurait l'intérim du maire défunt. Et qui était l'adversaire de Me Kossougro pendant les élections anticipées de novembre 2010. Le préfet de région, Brou Kouamé, par lecture d'un arrêté ministériel, a replacé Diabaté Kramoko ce lundi 20 juin 2011 à 17h30 comme le nouveau maire de la commune de Daloa. Le nouveau maire Diabaté dira : "il y a quelques mois, j'ai été évincé. Sans protester. Je l'ai accepté en tant que républicain respectueux de l'ordre établi par le gouvernement Gbagbo. Aujourd'hui, le tort à moi fait vient d'être réparé par le président ADO. Mais mes premiers mots sont : réconcilions-nous et pardonnons-nous les torts faits les uns aux autres. Le président a besoin de la paix pour diriger la Côte d'Ivoire". Un vin d'honneur a été servi dans la salle des fêtes de la mairie.
DJAHA J.J.
NB: Le titre est de la rédaction.