Jacob Zuma, Président d’Afrique du Sud, à propos de la Côte d’Ivoire: "Nous devons trouver un moyen de vérifier les sérieuses accusations d’irrégularités"

Le 22 janvier 2011 | IvoireBusiness - Les tentatives de résoudre la crise ivoirienne en demandant à "l`un des chefs de partir" n`aboutissent

pas et une autre approche doit être trouvée, a estimé vendredi le président sud-africain Jacob Zuma.

"La situation ne se débloque pas malgré tous les efforts faits", a constaté
Zuma au cours d`une conférence de presse.

"Nous devons faire quelque chose d`autre que de demander à l`un des deux
chefs de partir", at-il estimé.

Jacob Zuma, Président de la République Sud-africaine.

Le 22 janvier 2011 | IvoireBusiness - Les tentatives de résoudre la crise ivoirienne en demandant à "l`un des chefs de partir" n`aboutissent

pas et une autre approche doit être trouvée, a estimé vendredi le président sud-africain Jacob Zuma.

"La situation ne se débloque pas malgré tous les efforts faits", a constaté
Zuma au cours d`une conférence de presse.

"Nous devons faire quelque chose d`autre que de demander à l`un des deux
chefs de partir", at-il estimé.

Selon Zuma, les deux candidats ont lancé de "sérieuses accusations"
concernant des irrégularités de vote au cours de la présidentielle du 28
novembre dernier.
"Nous devons trouver un moyen de vérifier les faits et, en fonction des
résultats, de pouvoir avancer", a-t-il ajouté.

"Le prochain sommet de l`Union africaine (qui s`ouvre le 30 janvier à
Addis Abeba) devrait étudier la question", a-t-il encore déclaré.
L`Afrique du Sud avait auparavant appelé, en décembre, le président
sortant de Côte d`Ivoire, Laurent Gbagbo, à respecter la position de l`Union
africaine (UA) qui l`a appelé à se retirer du pouvoir au profit de son rival
Alassane Ouattara.

Au second tour de la présidentielle, M. Ouattara a été déclaré vainqueur
par la Commission électorale indépendante avec 54,1% des suffrages mais le
Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et l`a
proclamé président avec 51,45%.

Depuis, les deux hommes ont prêté serment comme président et constitué leur
gouvernement. La montée des tensions fait redouter une confrontation violente.
L`ancien président sud-africain Thabo Mbeki avait été dépêché en début de
semaine par l`Union africaine pour tenter de trouver une sortie de crise
pacifique mais sa visite n`a pas débouché sur un résultat concret.

Le Premier ministre kényan Raila Odinga, nouveau médiateur de l`UA, a
plaidé vendredi à Nairobi en faveur d`un isolement diplomatique et de
sanctions financières accrues pour contraindre le président sortant Laurent
Gbagbo au départ.

M. Odinga avait une nouvelle fois quitté Abidjan mercredi matin sur un
constat d`échec, avant d`être "récusé" par le camp de M. Gbagbo, qui refuse
toujours de céder le pouvoir.

Source Afp.
NB: Le titre est de la rédaction.